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  • JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES : VISITE GUIDEE DANS UN PARC SAUVE DES LOTISSEURS

    A l’occasion de ses journées du patrimoine, les vanvéens ont l’occasion grâce au Conseil des Seniors de redécouvrir le parc Frédéric Pic (lors du dernier Forum des Associations sur la photo) – grâce à deux visites commentées à 10H30 le samedi 19 et à 15H30 le dimanche 20 Septembre  -  qui a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».   Le 25 Mai 1933 ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic  Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

     « Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum) Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba) » indique aujourd’hui, l’un des guides du Conseil des Seniors plus de 80 ans après la bataille du Parc Falret. Parmi les 25 arbres recensés comme remarquables par le département des Hauts-de-Seine à Vanves,  « sept sont implantés dans le parc Frédéric Pic notamment le magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) qui, dans le cadre d’une démarche de protection, a été entouré fin novembre 2011 d’une ganivelle (clôture basse ajourée en lattes de châtaignier assemblées entre elles par du fil de fer torsadé) pour marquer le périmètre à respecter en mettant fin aux piétinements des abords de cet arbre à feuillage persistant. Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) fait l’objet d’un mulching depuis 2013 » indique t-on à GPSO chargé des espaces verts.

    « En 2012, le parc Frédéric Pic a été agréé « refuge LPO », à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux ont été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’ont pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs » indique  t-on à GPSO. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succés parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures – la « Femme accroupie » de Félix Maurice Charpentier (XIXe siècle), le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.

  • REFUGIES : VANVES A CREE UNE CELLULE D’ACCUEIL

    La première réunion de la cellule d'accueil vanvéenne  présidée par le Maire de Vanves Bernard Gauducheau s’est tenue Lundi dernier comme il l’a annoncé dans un communiqué, entre les réunions  avec le ministre de l’intérieur Samedi dernier  et avec le préfet des Hauts de Seine hier  après midi qui considérait que cette « réunion est le symbole de la mobilisation des élus. Maurice Cazeneuve avait d’ailleurs indiqué  que les préfets de départements font remonter les possibilités d’accueil, visitent les lieux, s’assurent de leur salubrité » et « doivent apporter des réponses aux maires » qui « se sont tous engagés » dans les Hauts de Seine comme à Vanves. « Tout  le monde se mobilise et prend conscience que tout se construit actuellement avec une part d’imprévisible, car tout ne peut pas être prévue,  ses réfugiés arrivant de zones en guerre » expliquait hier Yann Jounot, préfet des Hauts de Seine

    La plupart des communes ont créé une  cellule d'accueil comme à Vanves qui réunit l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés pouvant arriver à Vanves. « Elus, responsables de services administratifs et d’associations auront pour mission de mettre en place les conditions d’accueil des migrants tant en matière d’hébergement que d’accompagnement social (santé, apprentissage de la langue, aides financières, écoles, emploi…) et de coordonner toutes les initiatives publiques ou privées » indique Bernard Gauducheau dans ce communiqué en ajoutant que « la municipalité a également décidé la mise à disposition immédiate des autorités de l’Etat, d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. Celui-ci est dès à présent aménagé pour permettre l’hébergement des réfugiés ».

    Occasion de rappeler  que « la Ville de Vanves est soucieuse d’agir concrètement pour prendre sa part dans la mise en place du plan d’aide aux réfugiés décidé  par le gouvernement. Attachée aux valeurs de solidarité et d’entraide et fidèle à la tradition d’accueil de la France, elle entend mobiliser toutes les ressources et les énergies pour remplir, dans la mesure de ses moyens,  ce qu’elle considère comme un devoir d’humanité ». Elle le fait avec ses moyens limités par rapport à des villes comme Boulogne qui va mettre à disposition un ex-foyer de la Poste, Villeneuve La Garenne une cité de l’enfance après remise en  état… 500 places pourraient être ainsi disponibles dans le département grâce aux communes, sachant qu’une grande partie de l’accompagnement des familles se fera à travers les associations. Et la Croix Rouge dans les Hauts de Seine est fortement mobilisée

     

    Evidemment dans son communiqué, le maire de Vanves a indiqué que, « face à l’arrivée massive de migrants en France, l’accueil doit être organisé, en liaison avec toutes les entités publiques concernées, par l’Etat lequel doit être conscient des difficultés financières majeures des collectivités aujourd’hui. En tout état de cause, l’efficacité de la mobilisation des élus locaux pour accueillir dignement et de façon pérenne les réfugiés, dépendra des crédits alloués aux commune par le gouvernement. Face à ce défi auquel est confrontée la France, les collectivités ne peuvent agir seules. Elles doivent pouvoir compter sur le soutien financier de l’Etat ».

    Depuis, samedi, il doit être rassuré à plus d’un titre : Tout d’abord, l’Etat a prévu de verser 1000 € par logement aux communes qui en mettront à disposition de l’Etat. Ensuite  Le préfet des Hauts de Seine comme celui de la Région  ont précisé « qu’il n’y aura aucune concurrence entre les réfugiés et les bénéficiaires de l’hébergement d’urgence ». Enfin  que « le rôle de la préfecture est d’être en charge de l’accueil des migrants , de les garder dans ces centres d’orientations, avant de partir ailleurs sur le territoire,   tant qu’ils ne sont pas en mesure d’aller ailleurs,de trouver un logement et retrouver une vraie vie.  »

  • SERVICE MINIMUM A VANVES POUR DEFENDRE L’AVENIR D’UN PATRIMOINE REPUBLICAIN EN JEU

    Pour la journée d’action nationale « J’aime ma commune » impulsée par l’Association des maires de France (AMF),regroupant les collectivités de tous bords politiques, afin de sensibiliser les citoyens sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat et la réforme territoriale pour les collectivités locales, Vanves fera le service minimum. C'est-à-dire que le maire invite sur son blog et le site internet de la ville à signer « l’Appel du 19 septembre pour les communes de France » sur le site www.change.org. Pas de « mairie morte »comme au Plessis Robinson, ni d’élus qui iront au devant des vanvéens comme dans beaucoup de communes des Hauts de Seine, sur les marchés ou en se tenant devant le parvis de la mairie entre 10H et 12H. Le maire sera à l’université d’été de UDI Ile de france  à Issy les Moulineaux au  parc de l’Ile Saint Germain  qu’il devrait ouvrir avec André Santini. Elle aura pour théme bien sûr les élections régionales avec une intervention de Chantal Jouanno, et elle donnera l’occasion aux élus UDI franciliens de lancer un appel dans le cadre de cette journée nationale de protestation.  

    « Le 19 Septembre, tous les Français doivent faire « cause commune » car c’est leur vie quotidienne, c’est la qualité du vivre ensemble et l’avenir d’un patrimoine républicain qui sont en jeu » explique t-on à l’AMF qui mène ainsi une action inédite face à une situation inédite comme l’explique François Baroin son président, « car l’argent que l’Etat doit aux collectivités locales est dans des proportions dramatiques. Les conséquences vont être de plusieurs ordres : Soit une altération en profondeur de la qualité des services publics pour ne pas dire leurs fermetures, soit un effacement puissant du transfert des subventions que les collectivités locales donnent aux associations, soit une hausse importante de la fiscalité locale, soit un effondrement de l’investissement public dans les deux années qui viennent. On estime à -25% et  même -30% d’investissements publics dont 70% sont portés par les collectivités locales. Moins 10% d‘investissement, c‘est 0,2 points de croissance »

    Pour les responsables de l’AMF, il ne s’agit pas d’être contre le gouvernement – « on n’en est plus là et c’est contre productif » -  mais de faire de la pédagogie  en allant au devant de leurs administrés pour  « leur expliquer que ce qui est en train de se passer, va les concerner dans leur vie quotidienne, dans les services dont ils bénéficient aujourd’hui. Les conséquences seront différentes d’une collectivité à l’autre, en fonction de la décision des élus qui ne seront pas les mêmes partout, car chacun a son autonomie. Certains maires vont décider d’augmenter les tarifs ou les impôts, d’autres de baisser les investissements,  de fermer ou de diminuer les heures d’ouverture de tel ou tel équipement » indique Philippe Laurent (UDI) secrétaire général de l’AMF et maire de Sceaux (92). « Nous cherchons à susciter la réflexion  sur ce qu’on nous impose, ce qu’en sont les conséquences, et que nos administrés interpellent le pouvoir central. Que ce soit ce gouvernement là ou un autre, à mon avis cela aurait été la même chose, car c’est un vrai sujet de débat de société : quel niveau de services publics veut on ? Quel niveau de budgétisation des risques sociaux veut on ? Est-ce que l’on veut continuer avec notre système français ? »

     

    L’idée de l’AMF est d’amorcer le débat en le mettant dans les mains des habitants, car les responsanbles de l’AMF sont conscient que « cela ne changera rien pour le gouvernement, le PLF 2016 ne sera pas modifié, on n’obtiendra pas la révision des dotations etc… Mais on veut amorcer ce débat sur le service public communal, conscientiser les habitants, afin que ce débat ne reste pas tout simplement l’objet d’articles assassins sur la gestion publique des collectivités locales, dans la presse, de rapports assassins d’instituts (Montaigne, IFAP…) et s’objectivise avec des considérations allant au-delà des anathèmes. On n ‘y arrivera pas d’un seul coup, mais nous avons une deuxième étape avec le congrès des Maires en Novembre prochain »