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réfugiés

  • DES REFUGIES UKRAINIENS ACCUEILLIS AUX PORTES DE VANVES APRES 30 H D’EXODE

    Ouvert depuis maintenant une semaine, les réfugiés ukrainiens sont accueillis tout prés de Vanves dans une partie du hall 2 du parc des expositions de la porte de Versailles, le long du tram T2, avenue Ernest Renan. Son objecfif est d’aiguiller les réfugiés ukrainiens dépourvus de tout repère à leur arrivée à Paris, après de 30 H de voyages à travers toute l’Europe pour fuir les bombardements .  Les lieux sont gérés par l’Etat grâce à, la mobilisation de plusieurs associations :  France Terre d'Asile, Coallia, Croix Rouge Française, Armée du Salut… avec l’appui de la ville de Paris. Cet espace fait office de lieu d’accueil unique, permettant une prise en charge complére allant de l’hébergement à l’appui aux démarches administratives, avec un accompagnement sanitaire et humanitaire

    Les visages des réfugiés ukrainiens – surtout des femmes, des enfants - que l'on peut apercevoir dans la file d'attente, à l'entrée, traduisent l'épuisement causé par un périple de plusieurs jours. Les traits sont tirés, certains visages sont fermés. Une fois entrés, ils trouvent dans ce centre de quoi s'hydrater, se restaurer et souffler. La plupart suivent un circuit bien organisé pour les démarches administratives afin d’obtenir un titre de séjour, trouver une solution d’accueil, bénéficier d’une évaluation sociale, sanitaire et psychologique, patientant sur des chaises, avec leurs valises, leurs sacs, et étonnant, des paniers pour transporter leur chat. «Je trouve que c'est vraiment bien organisé pour les enfants. Il y a de la nourriture pour les enfants. On peut rester ici toute la journée. Nous avons tout ce dont nous avons besoin» témoignait une femme

    Marléne Schiappa ministre est venu rendre aux équipes mobilisées dans ce centre hier matin qui accueille prés d’un millier de réfugiés chaque jour contre 350 il y a peu. «Notre vocation, c'est tous les soirs d'essayer de remplir ce dispositif au maximum de sa capacité et le lendemain de le vider pour accueillir de nouvelles personnes et refaire le même processus d'enregistrement, d'orientation vers notamment les villes de province ou des lieux d'hébergement plus pérennes» lui a  expliqué l’un des responsables de ce centre d’accueil qui a permis de trouver des solutions pour héberger 4 016 personnes dans différentes structures mobiliséees en Ile de France grâce notamment à de nombreuses communes qui se sont mobilisées, et transférées 1207 personnnes vers des structuresd’accueil en région. «26.000 réfugiés sont arrivés en France depuis le début de l'invasion russe.10.500 ressortissants ukrainiens avaient reçu une autorisation de séjour provisoire en France» a-t-elle indiquée en précisant que le chef de l’Etat a demandé de mettre en place un plan pour accueillir 100 000 réfugiés, dont une partie passera par ce centre de transit installé aux portes de Vanves

  • VANVES PAR LE PETT BOUT DELA LORGNETTE

    SALON DU LIVRE : UN MECENAT QUI INTERROGE

    Sur les réseaux sociaux, certains vanvéens ont évoqué la première fête du livre qui s’est déroulé Dimanche dernier en signalant que « la Ville se garde bien de préciser que cette manifestation est financée à hauteur de 7000 € par un promoteur immobilier qui a 3 programmes en cours sur Vanves» et que «seul un partenariat avec Hachette (2500 €) est évoqué ! » dans le Vanves Mag. Même  si le dernier  conseil municipal du 2 Février 2021 a votée trois délibérations sur ces dons : Tout d’abord 2500 € versés par la société Hachette Livre, votée à l’unanimité. Enuite 7000 € versés par  la sociéé CARE Promotion votée à la majorité (30 voix pour et 5 contre provenant des écologistes). Enfin un don de 3000 € de la société Sadaka votée à l’unanimité. C’est le montant des sommes versées par les promoteurs qui étonnent par rapport à Hachette. Ce n’est la première fois, puisque la société Bouygues Immobilier avait participé au financement de la réhabilitation de la chapelle de la Maison de Retraite Larmeroux. Mais il est vrai que vu le contexte actuel avec la multiplication des constructions immobilières à Vanves, certains vanvéens se posent des questions lorsque des promoteurs font du mécénat, car dans ce monde, rien n’est fait gratuitement  

    UN CENTRE DE TRANSIT DE REFUGIES UKRAINIENS  A PARIS EXPO

    Un  centre de transit de 5000 m2 a ouvert ses portes depuis jeudi dernier, dans le parc des expositions de la porte de Versailles. Les réfugiés ukrainiens débarqués dans la capitale peuvent désormais accomplir toutes leurs démarches sous un même toit, et s’y reposer une nuit s’ils ne sont qu’en transit. «C’est un hub de premier accueil» explique Julien Marion, le préfet délégué à l’immigration auprès du préfet de police de Paris. «On a essayé de tout rassembler sur le même site et de faire en sorte de leur offrir une prise en charge humanitaire, car beaucoup sont traumatisés, ont vu leur maison détruite et traversé l’Europe dans des conditions difficiles»  

    LE MAGAZINE ELLE AU COUVENT DES BENEDICTINES

    « Au couvent avec des soeurs bénédictines : « L’abstention n’existe pas ici ». Tel est le titre d’une reportage du magazine "Elle" paru le 4 Mars dernier dans le cadre d’une série de reportages où à l’approche de la présidentielle, ses jourrnalistes sont partis à la rencontre de femmes sur le théme« Elles font la France ». Cette semaine-là, immersion dans un couvent à la rencontre de sœurs bénédictines qui sont loin de vivre « en dehors du monde » et pour qui le vote est un véritable devoir. Voilà commence le reportage : « Dans le couloir sombre du cloître, le bruit des clefs dans la serrure du bureau de sœur Marie-Madeleine résonne dans la galerie silencieuse. Il n’est pas encore six heures du matin quand la religieuse ouvre son ordinateur. « Ce n’est pas joyeux l’actualité ce matin, avec l’intervention de Poutine cette nuit… », soupire celle que l’on appelle la mère prieure qui dirige la communauté. Nous sommes le 22 février, le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance des zones séparatistes pro-russes en Ukraine, dans une annonce télévisée diffusée dans la nuit. Moins de 48h plus tard, il lançait une opération militaire en Ukraine, provoquant la fuite massive des habitants du pays. Jusque dans le prieuré de Vanves, dans le sud de Paris, l’actualité internationale émeut la vingtaine de sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde. « C’est notre monde, notre humanité », appuie sœur Marie-Madeleine alors que la cloche sonne mâtines, la première prière de la journée à six heures et demie »….

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.