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primaires

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2021 : LES CANDIDATS LR FRANCILIENS SONT MAL BARRES

    Les vanvéens Républicains ont participé au vote samedi dernier qui a  décidé  à 58% d'organiser un congrès pour choisir leur candidat, et  de réserver la désignation de leur candidat aux seuls adhérents du parti. «Respectueuse de leur volonté et constante dans  mon engagement de jouer collectif, j‘en serai !» a réagie V.Pécresse  à la suite de la décision  des 79 181 adhérents des Républicains. La primaire ouverte n'a recueilli que 40,4% des suffrages exprimés. Comme  Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnie  et Philippe Juvin ont aussitôt confirmé leur intention de se plier à cette décision. «Nos adhérents ont fait le choix d’un congrés. Le 4 Décembre, ils seront invités à désigner celui qui sera notre candidat. La fidélité envers ma famille politique a toujours été pour moi une valeur cardinale. C’est donc avec honneur et fierté que je me présenterai» a tweeté Philippe Juvin président de la fédération LR 92.  

    Valérie Pécresse a regrettée que l’UDI et les centristes soient exclus du congrés. Mais elle ira les rencontrer pour présenter sa candidature devant eux. Et on la comprend, car aux yeux des français comme à ceux des adhérents LR, le président des Hauts de France est devant la présidente de l’Ile de France selon les sondages. « Quel que soit l’adversaire, il est systématiquement vu comme le meilleur rempart» expliquait Frédéric Dabi DG de l’IFOP. D’autant plus que de Valérie Pécresse souffre d’un double handicap : Les militants et les élus LR (dont une bonne partie des sénateurs) lui préfèrent Michel Barnier, car elle a quitté les Républicains après les Européennes, et a choisi Alain Juppé plutôt que François Fillion pendant les dernières primaires. Sans parler de sa personnalité et de son manque de convivialité ou de compassion. Sa seule porte de sortie serait de passer un deal avec Xavier Bertrand puisque l’objectif de Jacob est d’arriver à un consensus sur un candidat que le Congrés du 4 Décembre n’aurait qu’à entériner. En attendant, les candidats non-LR – Xavier Bertrand et Valérie Pécressse - n’auront pas à s’encarter pour se présenter. Mais ils devront engranger 250 parrainages d'élus pour concourir.

    Un seuil difficile à atteindre pour certains candidats, notamment pour Philippe Juvin, selon les spécialistes qui a défendu sa candidature sur le terrain par des visites à travers la France, insistant comme il l’a fait aux journées parlementaires LR,  sur la nécessité du rétablissement de l'ordre, sur l'importance de redonner de la liberté aux Français et sur les moyens de retrouver la voie de la prospérité. Ainsi que dans les médias, en mettant l’accent sur son parcours professionnel et son expérience de terrain en temps qu'élu et médecin. «J'apporte un parcours qui n'est pas le parcours des autres» déclarait il récemment. Tout en pointant les candidats qui «ont été ministres il y a quinze ou vingt ans», en mettant en avant son expérience de terrain, en tant que maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou. «Je gère une ville correctement depuis vingt ans, que j'ai désendettée. Je sais diriger des équipes. J'ai été député européen, je sais ce qu'est le poids réel de la France dans les institutions et je sais ce qu'il faut changer en Europe. J'ai été militaire volontaire en Afghanistan. J'ai d'une certaine manière, même si je n'étais pas combattant, risqué ma vie pour mon pays» détaille Philippe Juvin. Il souhaitait par ailleurs que le candidat LR soit désigné d'une manière très large au-delà de son parti, Les Républicains, grâce à cette primaire refusée par les militants.

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : TOUS LES CENTRISTES DERRIERE JUPPE

    Beaucoup de vanvéens de la Droite et du Centre ont dû regarder hier soir, en tout ou en partie, le second grand débat diffusé sur BFM TV, mais chacun chez soi. Pas devant un grand écran dans une grande salle communale comme au Plessis Robinson où Philippe Pemezec avait invité tous ceux qui souhaitaient regarder ensemble ce débat dans son nouveau Palais des Arts. Et comme pour le précédent débat, deux jours avant, Alain Juppé, l’un des six candidats à cette primaire, bénéficiait d’un second soutien de poids en la personne de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, après celui des élus centristes avec Jean Christophe Lagarde  

    « J'ai longuement réfléchi à ce qui, pour moi, est le meilleur choix pour le pays aujourd'hui et j'ai décidé de soutenir dès le premier tour Alain Juppé . Il sera un président fort, qui saura réformer et restaurer l'autorité de l'État. Après cinq ans de mandat de François Hollande, il est impératif de relever la fonction présidentielle qui a été abaissée. Il est l’homme qu’il faut pour cela » affirme-t-elle. Prés d’un mois auparavant, à la veille du premier débat, Jean Christophe Lagarde président de l’UDI et 600 élus de la formation centriste, s’était rallié à l’ancien premier ministre de Jacques Chirac, dont fait parti Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional (sur la photo au marché de Vanves avec la seule femme candidate à la Primaire, NKM et la référente de F.Fillon pour le 92). Ce qui ne l’empêche pas de regretter que sa formation politique n’ait pas présenté de candidat à cette primaire organisée par le parti Les Républicains, à   l’instar de plusieurs autres grands partis politiques français en vue des élections présidentielles 2017,  afin de départager plusieurs candidats et plusieurs programmes soumis aux militants et sympathisants.

    « La Primaire ouverte est un outil démocratique intéressant, même si il n'est pas totalement conforme à l'esprit de la Vème République qui permet à l'ensemble du corps électoral de participer au choix du Président de la République.Avec la primaire, le choix est plus réducteur car le corps électoral se limite principalement aux électeurs se reconnaissant dans les valeurs de la droite et du centre. De plus et en l'occurrence je le regrette vivement, le centre n'a pas de candidat à cette primaire » explique Bernard Gauducheau qui, en accord Jean-Christophe Lagarde, Président de l'UDI, comme avec la grande majorité des élus et militants de l’UDI, de sa fédération des Hauts-de-Seine et de sa section de Vanves, a décidé de soutenir Alain Juppé. « J’ai la conviction que son parcours et son expérience sont des atouts majeurs pour la France. Je sais, par son programme et ses déclarations, qu’il saura prendre des positions plus compatibles avec les valeurs de progrès et d’humanisme que défend l’UDI, que celles proposées par d’autres candidats à la Primaire. Son action exemplaire à la tête de la mairie de Bordeaux est une preuve de ses qualités d'homme d'action et de conviction » explique le maire de Vanves.

    « Aujourd’hui l’UDI national et l’UDI 92 ont décidé d’apporter leur soutien à Alain Juppé dans le cadre de la Primaire de la droite. D’ici à la fin de l’année nos efforts vont donc se tourner vers les opérations de campagne en sa faveur, jusqu’au 27 novembre prochain et très probablement après, afin qu’une nouvelle majorité présidentielle voit le jour au printemps 2017. Grâce à la mobilisation de notre section et à l'action énergique menée depuis plusieurs mois par ma collègue Françoise Saimpert, adjointe au maire, réfèrente LR d'Alain Juppé à Vanves, je ne doute pas que nous aurons un excellent résultat au soir du deuxième tour de la Primaire » déclare Bernard Gauducheau qui invite d’ailleurs « tous les Vanvéens qui souhaitent voir émerger une majorité active pour donner un nouvel élan à la France en 2017 à voter et à faire voter les dimanches 20 et 27 novembre prochains ».

    Pour Bernard Gauducheau, l’UDI dans les Hauts-de-Seine a su faire entendre sa voix au sein de la majorité départementale ces dernières années grâce au travail de tous les Maires centristes du département, de ses conseillers départementaux et de ses conseillers régionaux. « C’est une très bonne chose pour l’ensemble des alto-séquanais qui bénéficient d’une politique de terrain concrète et efficace. Bien sûr, rien n’aurait été possible sans l’action déterminée d’André Santini, Président de la fédération UDI 92 depuis de longues années et maintenant avec Hervé Marseille qui lui a récemment succédé et qui poursuivra la même ligne » reconnaît il fort du soutien de la section UDI de Vanves qui est active, importante, tant en nombre de militants et de sympathisants, qu'en force d'engagement à ses côtés pour soutenir et promouvoir la politique de la majorité municipale. Une section qui se réunit très régulièrement pour échanger sur les sujets locaux et nationaux, mais aussi pour des moments plus festifs. « L’idée principale est d’entretenir le dynamisme d’une communauté soudée, concernée par l’avenir de notre commune et force de propositions » assure t-il à la veille d’échéances importantes.