Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

brexit

  • BREXIT : HILARY, UNE HABITANTE ANGLAISE FIDELE DE VANVES ET DE LA FRANCE, FAIT PART DE SA TRISTESSE

    La Grande Bretagne ne fait plus partie de l’Europe depuis minuit. Et de nombreux sujets britanniques qui vivent en France et notamment à Vanves, sont tristes ces jours-ci. «Mon sentiment est la tristesse de quiter l’Eutrope construite au lendemain de la guerre pour faire la paix» confiait ces jours-ci Hilary Devereux. Cette anglaise qui vit en France depuis 1966  et à Vanves depuis longtemps ne s’y fait pas ! D’autant qu’elle porte un nom d’origine normande et de la ville d’Evreux dont le chevalier est parti avec Guillaume Le Conquérant. Et que la décision de quitter l’Europe c’est fait sur peu de voix : «17 Millions sur 16, ce n’est pas beaucoup ! Je ne suis pas d’accord sur la façon dont cela s’est fait. Maintenant, j’attends de voir les conséquences économiques. Car trop de choses ne sont pas claires»

    Pour elle,  la France c’est une grande histoire d’amour : «A 18 ans, j’étais accueillie dans une famille de Meudon, pour suivre des études de français à la Sorbonne, dont je suis ressorti avec un diplîme d’études et des cours d’art. Mon souhait était de travailler en France !» raconte--telle. Un vœu qui sera exaucé lorsqu’elle retourne en France en 1966 pour travailler à l’Otan avant que la France ne quitte cet organisme. Elle a alors rejoint l’UNESCO où elle est restée 35 ans, jusqu’à sa retraite. Elle a commencé au Secrétariat Général dans le domaine de l’Education, et a gravit les échelons, en devenant un fonctionnaire international des Nations Unies, avec un permis spécial octroyé par le Quai d’Orsay, ministére des Affaires Etrangéres français. A sa retraite, elle est devenue une résidente étrangére. Entretemps elle s’était installée à Vanves qu’elle appécie parce qu’y régne un esprit de village, avec une vie associative plutôt riche dont elle profite aux Ateliers Graphiques, très présente aux cours, mais aussi au comité directeur de l’association. «Je vais être obligé de demander un permis de résidence. Et je ne pourrais plus participer aux élections municipales, et européennes, ce qui me rend vraiment triste» confie-t-elle, comme toutes ses amies britanniques de l’UNESCO qu’elle voit réguliérement, ou même sa famille qui vit dans le nord de l’Angleterre, et qui a voté contre le Brexit. «En lisant la presse, en regardant la TV ces derniers jours, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de regrets !Mais on doit l’accepter ! Sur le coup, c’est vraiment une déception que la Grande Bretagne ne fasse plus partie de l’Europe »

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.

  • BREXIT : VANVES, PARIS, LA REGION DEPLOIENT LE TAPIS ROUGE

    A  quinze jours du référendum britannique sur le Brexit quise déroule aujourd’hui, la Région Ile de France, la Ville de Paris, le département des Hauts de Seine,  l’association Paris Ile de France  Capitale Economique, Paris Europlace…avaient organisé, une réunions sur le thème de « la place financière de Paris : Welcome to Europe » avec un tapis rouge à l’entrée de la salle où elle se déroulait dans l’une des tours de La Défense. Référence à la déclaration de Boris Johnson. « Le simple fait que la Grande Bretagne puisse envisager de quitter l’Europe, j’ai pensé que c’était le moment de montrer tous les atouts de la place financière de Paris. Nous voulons ainsi prendre un temps d’avance » avait expliquée Valérie Pécresse,  présidente de la Région.

     « Personne n’est favorable au Brexit, personne ne pense que la Grande Bretagne sorte de l’Europe » ont expliqué tous les intervenants.  JL Missika, un adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme notamment avait tenu des propos très politiques sur ce référendum en exprimant ses craintes : « Les anti européens sont toujours plus mobilisé que les pro-européens. Mais la Grande Bretagne n’est pas coupé entre conservateurs et travaillistes mais entre les jeunes hostiles au Brexit et les vieux favorables. Mais les jeunes votent moins alors que l’Europe est pour eux une évidence» a-t-il expliqué craignant que les talents et les classes créatives aussi s’en aillent de Londres et de la Grande Bretagne, ne supportant pas le repli sur soi. «La campagne a commencé dans la courtoisie et la politesse pour devenir moins civilisée. Les paroles de Boris Johnson ne sont pas en l’air et on voit bien dans quelle direction se dirige la Grande  Bretagne s’il devient Premier ministre» a-t-il expliqué en confiant que «beaucoup d’entreprises appellent, se renseignent sur les conditions d’implantations sur le territoire parisien. Et nous dérouleront le tapis rouge devant les entreprises souhaitant travailler dans notre pays et notre territoire parisien» a-t-il assuré         

    Ce débat sur la place financière de Paris n’était pas anodin, car la région capitale dispose d’atouts pour renforcer sa place financière : Formation et enseignement, notamment des ingénieurs, capacité de logements importants à un cout 3 fois moindre qu’à Londres, avec un très bon éco système pour les start-ups,  300 000 m2 de bureaux bientôt disponibles à des coûts 3 fois inférieur à ceux de Londres, et bien sûr le quartier d’affaire de La Défense qui offre une concentration unique de leaders économiques et de grands centres de décisions  :  « On a quelques efforts à faire pour développer les sections internationales dans nos collèges et nos lycées, avec un lycée international à la Défense»  a souhaité Patrick Devedjian, président du département des Hauts de Seine en étant entendu par Valérie Pécresse : «Il va falloir aller plus loin avec le développement de sections étrangères en perspectives des JO de 2024, en étant aux côtés de l’Education Nationale et des rectorats. On va enfin ouvrir le lycée international   de Noisy Le Grand (93), initiative qui vient des parents d’élèves, avec des projets de lycée international à Puteaux/Courbevoie et sur le Plateau de Saclay» a-t-elle annoncé  en ajoutant les transports avec le GPE (Grand Paris Expresse, la rénovation de la gare du Nord et CGD Express qui sont indispensable pour l’attractivité de la Région Capitale 

    Mais comme l’ont expliqué de jeunes chefs d’entreprises, pour l’instant, la place financière de Paris a une trop grande volatilité en matière économique, salariale, fiscale et bancaire, par rapport à Londres où il y a une plus grande convergence des acteurs comme dans une équipe de rugby où ils font front ensemble. « On a plein d’atouts. Mais on est en position de challenger. IL y a un petit manque de cohésion de l’équipe. Les forces n’ont pas encore joué dans la même direction. Mais les choses sont en train de changer » constatait l’un des intervenant. Contrairement aux politiques,  des chefs d’entreprises qui sont présents tant à Paris qu’à Londres,  restent très sceptique sur des effets bénéfices du Brexit pour Paris : «Le Brexit peut être un choc très profond ! Paris peut en profiter, mais à la marge. Car il y a une telle disproportion de forces !» témoignaient ils en rappelant que «La city est très importante et c’est un énorme cluster financier très puissant. Enfin, n‘oubliez pas, les britanniques  sont des gens très pragmatiques».