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BREXIT : VANVES, PARIS, LA REGION DEPLOIENT LE TAPIS ROUGE

A  quinze jours du référendum britannique sur le Brexit quise déroule aujourd’hui, la Région Ile de France, la Ville de Paris, le département des Hauts de Seine,  l’association Paris Ile de France  Capitale Economique, Paris Europlace…avaient organisé, une réunions sur le thème de « la place financière de Paris : Welcome to Europe » avec un tapis rouge à l’entrée de la salle où elle se déroulait dans l’une des tours de La Défense. Référence à la déclaration de Boris Johnson. « Le simple fait que la Grande Bretagne puisse envisager de quitter l’Europe, j’ai pensé que c’était le moment de montrer tous les atouts de la place financière de Paris. Nous voulons ainsi prendre un temps d’avance » avait expliquée Valérie Pécresse,  présidente de la Région.

 « Personne n’est favorable au Brexit, personne ne pense que la Grande Bretagne sorte de l’Europe » ont expliqué tous les intervenants.  JL Missika, un adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme notamment avait tenu des propos très politiques sur ce référendum en exprimant ses craintes : « Les anti européens sont toujours plus mobilisé que les pro-européens. Mais la Grande Bretagne n’est pas coupé entre conservateurs et travaillistes mais entre les jeunes hostiles au Brexit et les vieux favorables. Mais les jeunes votent moins alors que l’Europe est pour eux une évidence» a-t-il expliqué craignant que les talents et les classes créatives aussi s’en aillent de Londres et de la Grande Bretagne, ne supportant pas le repli sur soi. «La campagne a commencé dans la courtoisie et la politesse pour devenir moins civilisée. Les paroles de Boris Johnson ne sont pas en l’air et on voit bien dans quelle direction se dirige la Grande  Bretagne s’il devient Premier ministre» a-t-il expliqué en confiant que «beaucoup d’entreprises appellent, se renseignent sur les conditions d’implantations sur le territoire parisien. Et nous dérouleront le tapis rouge devant les entreprises souhaitant travailler dans notre pays et notre territoire parisien» a-t-il assuré         

Ce débat sur la place financière de Paris n’était pas anodin, car la région capitale dispose d’atouts pour renforcer sa place financière : Formation et enseignement, notamment des ingénieurs, capacité de logements importants à un cout 3 fois moindre qu’à Londres, avec un très bon éco système pour les start-ups,  300 000 m2 de bureaux bientôt disponibles à des coûts 3 fois inférieur à ceux de Londres, et bien sûr le quartier d’affaire de La Défense qui offre une concentration unique de leaders économiques et de grands centres de décisions  :  « On a quelques efforts à faire pour développer les sections internationales dans nos collèges et nos lycées, avec un lycée international à la Défense»  a souhaité Patrick Devedjian, président du département des Hauts de Seine en étant entendu par Valérie Pécresse : «Il va falloir aller plus loin avec le développement de sections étrangères en perspectives des JO de 2024, en étant aux côtés de l’Education Nationale et des rectorats. On va enfin ouvrir le lycée international   de Noisy Le Grand (93), initiative qui vient des parents d’élèves, avec des projets de lycée international à Puteaux/Courbevoie et sur le Plateau de Saclay» a-t-elle annoncé  en ajoutant les transports avec le GPE (Grand Paris Expresse, la rénovation de la gare du Nord et CGD Express qui sont indispensable pour l’attractivité de la Région Capitale 

Mais comme l’ont expliqué de jeunes chefs d’entreprises, pour l’instant, la place financière de Paris a une trop grande volatilité en matière économique, salariale, fiscale et bancaire, par rapport à Londres où il y a une plus grande convergence des acteurs comme dans une équipe de rugby où ils font front ensemble. « On a plein d’atouts. Mais on est en position de challenger. IL y a un petit manque de cohésion de l’équipe. Les forces n’ont pas encore joué dans la même direction. Mais les choses sont en train de changer » constatait l’un des intervenant. Contrairement aux politiques,  des chefs d’entreprises qui sont présents tant à Paris qu’à Londres,  restent très sceptique sur des effets bénéfices du Brexit pour Paris : «Le Brexit peut être un choc très profond ! Paris peut en profiter, mais à la marge. Car il y a une telle disproportion de forces !» témoignaient ils en rappelant que «La city est très importante et c’est un énorme cluster financier très puissant. Enfin, n‘oubliez pas, les britanniques  sont des gens très pragmatiques».

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