Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

réfugiés - Page 2

  • LE LYCEE MICHELET DE VANVES A L’HONNEUR

    ZEUGMA : A l’occasion de son diziéme anniversaire, le blog Vanves au Quotidien a profité de sa rencontre avec son proviseur Bernard Gary pour recueillir son avis sur ce journal lycéen dont l’originalité est sa longévité : « Remarquable journal. C’est à la fois l’occasion pour les élèves d’écrire, de se lire, de dialoguer, d’être interpellé par les idées ds autres. Je sais qu’il dérange de temps en temps, mais c’est le rôle d’un journal de déranger. Les journaux qui ne dérangent personne sont insipides et sans saveurs. Ils expriment leurs opinions. On n’est pas obligé d’être d’accord avec eux. Mais c’est bien qu’ils s’expriment. D’ailleurs les articles ne dépassent jamais un sens de l’éthique, mais parce que ses jeunes journalistes en herbe en ont déjà une, sachant bien qu’il ne faut pas mettre en cause les individus. Ils sont décidés, ils en font part et cela me réjouie profondément » .

    REFUGIES ; L’élève qui a été à l’initiative de ce beau projet de collecte de vêtements et de denrées alimentaires  pour les réfugiés, a été récompensé par l’ordre national du mérite et couronné au plan académique à la fin de l’année scolaire dernière. Ces jeunes parrainent actuellement une école au Sénégal . Ils ont même organisé une course dans le parc pour collecter des fonds pour financer cet établissement sénégalais

  • QUESTIONS ORALES AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Il est de coutume de terminer chaque conseil municipal par des questions orales d’actualité (comme à l’Assemblée à auxquelles répondent le maire ou les maires adjoints. A Vanves, elles ne sont posées que par l’opposition, la majorité n’ayant pas profité de cette aubaine pour donner l’occasion à la municipalité de défendre ses politiques. Deux questions ont été osées par le groupe PS le 25 Mai dernier, l’une sur les cérémonies patriotiques, l’autre sur les réfugiés 

     

    CEREMONIES PATRIOTIQUES : OECUMENIQUES

    «Plus que jamais le devoir de mémoire doit rester présent dans nos esprits. À une époque où se multiplient les actes de violence et barbarie, où se profilent à nouveau le spectre du racisme et de la négation de l'être humain, les commémorations structurent la mémoire collective autour de valeurs communes : liberté, égalité, fraternité. Compte tenu des évolutions de notre société : sécularisation, curiosité envers les autres cultes, nos administrés comprennent mal que les cérémonies du souvenir soient précédées d'une célébration religieuse, reniant par-là la laïcité des pouvoirs publics et l'engagement d'autres cultures religieuses et culturelles dans ce combat mondial au nom de la France. L'organisation par la mairie d'une commémoration laïque invitant tous les représentants religieux de Vanves ainsi que le reste de la société civile ayant eu un rôle dans le conflit respecterait les croyances et non-croyances de chacun et serait plus conforme à la loi de 1905 qui spécifie que la République ne privilégie aucun culte. Les années précédentes, il était de coutume pour les commémorations du 11 novembre qu'une cérémonie inter-religieuse précédât la cérémonie patriotique et qu'une prise de parole de chaque culte, au carré militaire du cimetière, ponctuât cette journée du souvenir. Pouvez-vous nous faire connaître les raisons de ce changement ? » a demandé Valérie Mathey (PS)

    « La Commune a toujours eu une approche juste et équitable de sa politique envers les cultes représentés à Vanves quel que soit d’ailleurs l’importance des communautés concernées. Cette politique nous a notamment conduit à une juste répartition des possibilités d’accès aux locaux communaux dans la limite des moyens municipaux. Aujourd’hui chaque culte présent à Vanves peut s’exercer sans difficultés majeures dès lors qu’il s’adresse à des pratiquants résidents vanvéens.Au-delà de cette attention particulière pour respecter une juste équité, nous veillons scrupuleusement à ce que les actions de la municipalité restent dans les limites du principe de laïcité en respectant une absolue neutralité par rapport aux cultes pratiqués à Vanves » a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff, adjointe au maire chargée des anciens combattants. « Lors de certaines cérémonies commémorant des événements ayant durablement marqué la Mémoire nationale, il est d’usage que les représentants des cultes soient associés aux manifestations officielles organisées par la municipalité. Il ne s’agit pas comme vous le mentionnez d’une cérémonie inter-religieuse spécifique mais d’une participation à la cérémonie municipale officielle sachant que dans ce cadre il est logique que soient rassemblés tous les représentants des communautés, mouvements, associations qui par leur vocation ou leur engagement véhiculent un message de rassemblement et de tolérance. C’est à ce titre que les représentants des cultes sont invités aux commémorations municipales organisées notamment le 11 novembre. Il n’y a jamais eu de changement ni d’évolution à cette pratique et la prise de parole de chacun est tout à fait possible dans la limite du protocole et des contraintes matérielles en rapport avec l’organisation de la manifestation. La Commune respecte dans ce cadre la même équité, la même neutralité que dans toutes les autres actions qu’elle engage en direction des communautés organisées autour de la pratique d’un culte.

    REFUGIES : TOUJOURS ATTENTIF

    « Depuis plus d'un an, l’Europe fait face à un afflux sans précédents de réfugiés politiques venus de Syrie, d’Irak ou de Lybie. Ces femmes et ces hommes, souvent accompagnés d’enfants, fuient la guerre et les atrocités commises dans leur pays pour rejoindre au péril de leur vie des territoires protecteurs et pacifiés.  L’Etat a pris des engagements clairs pour garantir l’accueil et l’intégration de ces familles. Sous son impulsion, des Maires de grandes villes de France et de villes moyennes ont pris position et organisé la mobilisation de leur commune pour répondre à l’accueil des réfugiés. C'est la raison pour laquelle nous vous avions interrogé au mois de septembre dernier pour connaître vos intentions. Vanves pouvant et devant participer à cet élan de solidarité. A la suite de notre intervention, vous aviez annoncé plusieurs mesures. D'abord, la création d’une cellule d'accueil qui réunira l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés qui pourraient arriver à Vanves. Ensuite, la mise à disposition d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. 8 mois plus tard, nous n'avons aucune information sur les suites données à cet engagement, alors même que la crise des réfugiés se poursuit et que les besoins de logement restent majeurs. En décembre dernier, suite à une nouvelle intervention de notre part, vous nous disiez que l'engagement de la ville valait pour l'accueil d'une famille et que les services de l'Etat ne vous avaient pas fait de proposition en ce sens. Ce n'est pas les informations dont nous disposons de notre côté. Pourriez-vous nous faire un point de situation et nous indiquer si la ville a depuis reçu des réfugiés et si non, quand la ville s'engagera pour leur accueil ? »a demandé Gabriel Attal.

    Patricia Kaazan, maire adjoint aux affaires sociales a indiqué que « L’accueil des suscite toujours l’attention de la ville de Vanves. Le 12 septembre dernier la ville a été représentée par Madame Goloubtzoff à la réunion d’information, destinée aux maires pour l’accueil des migrants et qui a eu lieu au Ministère de l’Intérieur. Nous étions d’ailleurs parmi les premières villes à renvoyer le formulaire de proposition de places d’hébergement.Nous nous sommes engagés dans la démarche d’accueil de migrants en proposant un appartement pour une famille de 8 personnes. Une cellule d’accueil a été créée afin d’être opérationnelle pour une prise en charge globale. Toutes les modalités pratiques pour la prise en charge, pour l’accompagnement social ont été définies avec les différents partenaires.Bien entendu, nous participerons à l’effort de solidarité nationale en assurant l’hébergement de demandeurs d’asile. A ce jour, nous n’avons pas été sollicités pour accueillir des migrants ».

     

  • CAVADA DE NOUVEAU A VANVES POUR PARLER D’UNE EUROPE BOULEVERSEE ET EN CRISE

    A Vanves, pour la fête de l’Europe célébrée une semaine après la date officielle, la ville de Vanves avec le Mouvement Européen avait invité Lundi soir  Jean Marie Cavada, son président et député européen, à l’hôtel de Ville. Un personnage incontournable dans notre ville dés qu’il s’agit d’Europe, car ce n’est pas la première fois qu’il vient dans notre ville à l’invitation de Bernard Gauducheau, pour lequel « il est une institution à lui tout seul : On peut reprocher aux députés  européens de ne pas être sur le terrain. Ce n’est pas le casavec lui. Il a de surcroît des qualités de pédagogues » souvenir de son passé audiovisuel.

    Et les vanvéens présents ont pu s’en apercevoir en le questionnant après un exposé liminaire où il a beaucoup été question de crises qui n’ont pas réussi à mettre à bas l’Europe  (crise économique internationale,  crise de l’euro – « proposer de sortir de l’euro, c’est vouloir du mal à son pays » - crise grecque, crise des réfugiés : « L’Europe devait elle fermer ses frontières ? Non ! L’Europe a une responsabilité morale vis-à-vis de ses  réfugiés persécutés. Les démagogues de tout poil se sont déchaînés sur cette affaire qui nous déshonorent. Nous avions un devoir de les accueillir » a-t-il expliqué en considérant que « c’est la crise la plus grave que l’ion a eu à vivre depuis la création de l’Europe ». A ses yeux, personne ne peut croire que l’on vit mieux en fermant ses frontières : « c’est un crime de l’esprit. Elle touche à note identité. Elle montre que nous n’avons pas su créer les outils pour pacifier ceux qui sont turbulents autour de nous » a-t-il expliqué en étant reconnaissant à Jacques Chirac d’avoir refuser que la  France s’engage en Irak lorsqu’on voit les événements actuels avec Daesch. « On en paie aujourd’hui la facture. L’Europe n’est plus qu’une envie que les anti-européens tolérent ».

    Pour Jean Marie Cavanda, « l’Europe ne va pas bien ! Ce n’est pas une raison de ne pas l’aider ! C’est ce qui manque à nos leaders politiques. Le moment est venu de changer l’Europe, surtout lorsqu’on voit le Brexit, et de faire un pas vers une intégration plus forte pour les pays qui le veulent (en matière de défense, de sécurité extérieure, de conduite convergente de l’économie avec une fiscalité commune, une transition énergétique commune…). Pour les autres, ils resteront en l’état. Mais qu’on laisse faire ceux  le veulent. Puisque l’Europe est bouleversée, le moment est venu de la reconstruire. Mais où sont les leaders pour le faire ? »  s’est il interrogé en pensant aux pères de l’Europe (Monnet, Schumann), de l’(euro (VGE)…..