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hébergement d’urgence

  • HEBERGEMENT D’URGENCE EN HOTEl :2 FAMILLES ET 8 ENFANTS CONCERNES A VANVES

    «C'est avec indignation qu'une grande partie des habitants des Hauts-de-Seine ont appris les expulsions, préparées par le Service intégré d’accueil et d’orientation des Hauts-de-Seine, de familles avec enfants jusqu’ici hébergées par le 115. Certes, et je l'ai déjà affirmé en cette salle, l’hébergement d’urgence en hôtel n’est pas une solution satisfaisante qui permette à ces familles de construire leur avenir, ni aux enfants d’assurer leur réussite scolaire, mais il est indigne d’un pays comme le nôtre de condamner à la rue, sans proposition de relogement et sans accompagnement social, des populations défavorisées qui pour la très grande majorité d’entre elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour surmonter ce traumatisme.Les restrictions de budget du Service intégré d'accueil et d'orientation, imposées par l’État, démontrent la violence et la nocivité des politiques néolibérales expéditives, qui tiennent désormais lieu de visée stratégique globale pour le chef de l’État et son gouvernement. C'est une nouvelle attaque contre les principes de solidarité et de cohésion sociale, qui sont à la base de notre pacte républicain »  a indiqué au dernier conseil municipal du 27 Juin, Boris Amoroz (FG/PC) en demandant  donc « si la Mairie sait combien d’enfants et de familles risquent, dans les toutes prochaines semaines, de se retrouver à la rue, et si la Ville peut mettre en œuvre des moyens pour repérer les familles en difficulté. Un accompagnement et un relais de première urgence aux familles en détresse pourrait-il être apporté, par exemple par le CCAS, pour pallier malheureusement à la bassesse et l'ignominie de cette politique ? »

    « Le Service Intégré de l’Accueil et de l’Orientation (SIAO) des Hauts-de-Seine a effectivement modifié, de façon brutale et sans aucune concertation préalable, sa politique d’accueil. Des centaines de familles qui bénéficiaient depuis plusieurs mois, voire plusieurs années d’un hébergement proposé par les services d’urgence du 115 sont aujourd’hui victimes d’une sévérité accrue sur l’appréciation des critères d’accès à cet hébergement. Il est effectivement pénible que cette nouvelle appréciation, dont on pourrait discuter l’opportunité juridique et administrative pendant des heures, frappe aujourd’hui des familles vivant déjà dans des conditions difficiles et dont les situations pourraient évoluer vers encore plus de précarité. A travers cette situation, il apparait clairement que l’Etat montre son imprévoyance et ses difficultés à faire face à ses devoirs en matière de solidarité.  Toutes les règles qui ont fondé le droit à l’hébergement d’urgence ont pourtant été bâties sur la base d’un devoir de solidarité nationale prenant en compte les règles de dignité de la personne et de sa sécurité. Cette règle de base visant à assurer le soin et le secours ne semble plus prise en compte par l’Etat et bien évidemment les collectivités locales, essentiellement les Communes et les Départements, risquent de se retrouver, bien malgré elles, au cœur du sujet avec obligation de financer les carences d’une politique nationale défaillante.

    A Vanves, la mesure toucherait trois familles dont 8 enfants tous scolarisés dans la Commune. Nous n’avons pas, pour le moment, envisagé d’intervention directe de nos services sociaux dans ce dossier, d’autant que le Préfet dispose d’un contingent de logements sociaux et que le département est en charge de l’action sociale. La solution trop facile qui verrait la Commune se substituer financièrement à l’Etat ne peut s’appliquer ainsi car elle ouvrirait la porte à un désengagement sur des obligations de solidarité nationale qu’il ne nous appartient pas de supporter à titre principal.Monsieur le Maire a récemment écrit à Madame la Ministre des Affaires Sociales ainsi qu’à Monsieur le Préfet pour demander les solutions que l’Etat envisageait face à cette situation. Dans l’attente de leurs réponses qui contiendront, nous l’espérons, des pistes sérieuses, nous demandons une suspension des expulsions envisagées à Vanves » a répondu Paricia Kaazan, maire adjoint aux affaires sociales.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    FAMILLES EXPULSEES

    A L’occasion de l’audition annuelle du préfet des Hauts de Seine devant le Conseil Départemental, des Hauts de Seine, vendredi dernier, celui-ci a été amené par Marie Héléne Amiable (FG/GC) maire de Bagneux  à apporter quelques précisions  sur ses familles hébergées à l’hôtel qui se sont vu notifier par un courrier un avis d’expulsion. Objet d’un vœu présenté au dernier conseil municipal de Vanves :   «Il y a eu, à la fin du 1er semestre 2017, des difficultés pour financer les nuitées d’hôtels. 4400 personnes étaient concernées (+57%). J’ai demandé de régler ce problème financier. Mais on n’a pas assez de places d’hébergement dans le département et on a un problème de saturation du marché hôtelier. On n’arrive plus à trouver des hôtels acceptant ce public ou qui  changent d’avis entretemps. Si j’avais davantage de logements sociaux dans le département, on pourrait loger ce public vulnérable. J’ai aussi un problème de contingent  pour ses gens vulnérables ! » a-t-il reconnu en laissant entendre « une certaine réserve de la part de réservataires qui pourraient nous aide

     

    UN CESEV AUDITE ET REFORME

    «Nous avons fait un audit du CESEV parce qu’i y avait des choses perfectibles et l’adapter pour mieux fonctionner » a indiqué Bernard Rochen au Conseil Municipal du 27 Juin en reconnaissant que « tout n’a pas été parfait durant le premier mandat. On a cherché à le redynamiser en permettant à de plus petits groupes de travailler sur un sujet en un temps limité par exemple. Valérie Mathey (PS) a demandé que le rapport annuel du CESEV soit publié, ou tout au mois certains travaux. JC Le Goff (LREM) a entendu la déception de certains de ses membres  sur son fonctionnement. Guillaume Moucheroud (EELV) a reconnu la possibilité donner au CESEV de travailler avec les services, ce qui n’était pas le cas auparavant. Mais la vraie question reste en suspens ! Comment va se traduire la mise en oruvre des propositions faites 

  • VŒU DE VANVES A GAUCHE SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE AU CONSRIL MUNICIPAL

    Un vœu sa été soumis par le groupe Vanves à Gauche au conseil municipal d’hier soir, concernant la fin de la prise en charge de certaines familles hébergées à l’hôtel par le 115 (Samu Social), ne répondant plus aux critères prioritaires pour l’hébergement d’urgence. Celles-ci ont reçu une notification d’expulsion qui a fait réagir de nombreuses associations et élus locaux. Ce qui a été le cas pour 3 familles vanvéennes avec 8 enfants comme l’a précisé Patricia Kaazan, maire adjoint chargé des affaires sociales en précisant que la ville de Vanves a demandé la suspension de l’expulsion de ses familles

    Il faut savoir que le Samu social de Paris loue 12 000 chambres chaque soir dans 550 établissements d'Ile-de-France, ce qui représente environ 15 % de l'offre hôtelière. Or, selon Christine Laconde, directrice du Samu social de Paris : «On a épuisé le stock de l'hôtellerie économique». Vanves a été concerné car il y avait au début des années 2010  l’ex-hôtel du parc des Expositions de la rue E. Baudoin (sur la photo)  réquisitionné  pour le Samu social de Paris afin de service de sas d’accueil  des familles. Il avait même la visite du ministre Benoit Apparu en Aoû 2011. Mais sans que la ville de Vanves, à l’époque, ait eu son mot à dire

    Un rapport parlementaire a constaté l'échec des actions de réduction du recours aux nuitées d'hôtel, dont le nombre a doublé depuis 2012 pour atteindre l'équivalent de 40.000 places et plus même. Ainsi, même «si le plan de réduction des nuitées hôtelières semble produire des effets, il permet uniquement de contenir la hausse». La situation n'est pas meilleure pour les structures d'hébergement d'urgence, d'où le sentiment d'une «asphyxie» du dispositif, avec une demande sans cesse en progression, sous l'effet à la fois de la crise économique et de la hausse des demandeurs d'asile». Le rapport rappelle, par exemple, les chiffres du Samu social de Paris montrant que 70% des appels au 115 n'ont pas abouti et que, sur les 30% d'appels traités, 25% ont finalement conduit à des demandes non pourvues en fin de journée. La saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence s'explique également par un taux de rotation trop faible sur les places existantes et le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés. Le rapport observe aussi que « La situation particulière des personnes à droits incomplets sur le territoire français mériterait, à ce titre, d'être traitée plus particulièrement, alors que 50% des nuitées d'hôtels à Paris seraient notamment occupées par des ménages dont l'un des membres serait dans cette situation».

    Face à cette situation, le gouvernement a décidé en décembre dernier d’instaurer des contrôles d’identité dans les centres d’hébergement. L’objectif est de faire de la place dans ces centres en réorientant les demandeurs d’asile et en en excluant les déboutés du droit d’asile. A l’annonce de cette mesure, et face à l’instauration d’un contrôle généralisé des étrangers dans des lieux de nombreuses associations ont saisi le défenseur des droits.

    Enfin, des notifications d’expulsion ont été envoyées à des familles comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine. Selon le député Gabriel Attal (LREM) la préfecture aurait suspendu les expulsions, et décidé d’examiner au cas par cas la situation de ces familles. «Cela a été brutal, mais on ne va pas quand même mettre des enfants à la rue !» a-t-il conclu. «Tout le monde se rejoint pour dénoncer cette situation catastrophique où se trouvent ces familles. On nous met souvent devant le fait accompli. Lorsque le 115 met des familles à l’hôtel, on n’est pas prévenu, et après on nous demande de réagir » a indiqué le maire en rappelant qu’il a fallu se battre pour avoir des informations de la préfecture sur la cinquantaine de migrants hébergés à Vanves. «Et on est confronté de nouveau à ce genre de situation. On aurait aimé être associé au début du processus » a-t-il conclu