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vanvesauquotidien - Page 509

  • DEMAIN VANVES CELEBRERA UN 8 MAI INEDIT EN PLEIN CONFINEMENT : Interview de Paul Guillaud Président de l’UNC VANVES ET 92

    Demain, la célébration du 75e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 restera inédite en cette période confinement et d’Etat d’urgence sanitaire. Un simple dépôt de gerbe se déroulera à Vanves comme dans toutes les communes de Vanves en la seule présence du Maire, des présidents de l’UNC et de la FNACA, devant le monument aux Morts face à la Mairie et non pas place de la République où cet anniversaire est marquée chaque année. Le maire de Vanves a invité les vanvéens à y participer mais seulement en pavoisant leurs fenêtres. A cette occasion, Vanves Au Quotidien a interviewé Paul Guillaud, présudent de l’UNC VAnvesaussi de l’UNC 92

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi est il si important, malgré ces circonstances inédites, de célébrer ce 8 Mai 2020 ?  Parce que de surcroît c’était le 75e annivrsaire de la victoire des alliés sur les nazis ?

    Paul Guillaud : «Comme je l’indique aujourd’hui dans mon message de président départemental de l’UNC, célébrer le 8 mai, c’est situer la mémoire dans le présent, mais aussi dans l’avenir pour nos jeunes générations ; pour les aider à se comporter en humains responsables, dans le respect de cette Paix chèrement acquise. Pourtant, 75 ans après, il est important que le devoir de mémoire perdure, quelles que soient les circonstances. Notre monde est toujours aussi fragile. Comme le disait Chateaubriand : « les vivants ne peuvent plus rien apprendre aux morts….les morts, au contraire, instruisent les vivants »

    En ces jours difficiles de confinement et de lutte contre un ennemi international invisible, la Paix reste un combat de chaque instant. Et cette paix est l’affaire de tous…..Victor Hugo écrivait : « Il faut allumer les grandes dates comme on allume les flambeaux ». Il nous appartient aujourd’hui d’entretenir celui du 8 mai.

    La France pleurait plus de 600 000 morts au terme de la seconde guerre mondiale, après 5 années de conflit meurtrier et d’horreurs. Cette victoire du 8 mai est d’abord celle de millions de combattants, du monde entier, de la France coloniale, des membres des Forces Française Libres, et de civils, hommes et femmes, réfractaires, maquisards ou résistants. Victoire d’hommes et de femmes souvent opposés qui avaient décidé d’unir leurs forces, pour défendre la liberté et un idéal d’égalité et de justice. Liberté, Égalité, Fraternité…des valeurs qu’il ne faut pas oublier…

    VAQ - Comment se déroulera cette cérémonie à Vanves, et comment la population peut s’y associer ?

    P.G. : « Comme dans pratiquement toutes les villes de France, il y aura à Vanves une cérémonie « intime » très courte avec uniquement le Maire, la maire-adjoint chargée des anciens combattants et les présidents de l’UNC et de la FNACA.

    Et je l’espère le porte-drapeau de l’UNC, en respectant la distanciation physique.

    En ce jour particulier, où les manifestations patriotiques sont impossibles, je demande à tous les vanvéens de pavoiser pour ce 8 mai, sur les fenêtres, les balcons, les terrasses ou les maisons, en hommage.

    Hommage à tous les morts et disparus de la seconde guerre mondiale, mais aussi hommage à tous nos militaires en opérations extérieures ou intérieures, en y associant tous les personnels de sécurité et de secours, et les soignants, civils et militaires, pour leur héroïsme et leur engagement à une cause collective.

    VAQ-  A cette occasion, quel est le message que souhaite passer une association comme l’UNC, dont vous êtes un dirigeant au plan communal et départemental, mais aussi un gardien de la flamme de la Nation ravivée chaque soir sous l’Arc de Triomphe ? 

    P.G. : «Le 8 mai est traditionnellement une journée de quête au profit du Bleuet de France, œuvre nationale créée en 1925, désormais rattachée à l’ONAC VG, office national des anciens combattants et victimes de guerre, qui assure la transmission de la mémoire et la solidarité vis-à-vis des anciens combattants et des pupilles de la Nation : maintien à domicile des ressortissants les plus âgés en situation de dépendance, amélioration des conditions de vie des anciens combattants de tous les conflits. Mais aussi, il prend en charge le financement d’études supérieures pour certains pupilles de la Nation, le financement d’équipements pour les militaires blessés devenus sportifs de haut niveau, ou propose encore un accompagnement psychologique aux victimes d’actes de terrorisme et à leurs familles. Sur 100 euros collectés par le Bleuet de France, 58 € sont consacrés à l'action sociale en faveur des anciens combattants, des victimes de guerre et de terrorisme, 25 € permettent d'organiser des manifestations de mémoire, et les 17 € restants sont consacrés à l'organisation des collectes.Merci pour votre générosité. Sur www.onac-vg.fr/dons

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ?...AVEC LES AMAP DE VANVES : Des planches de salut tant pour les consommateurs que les agriculteurs

    A la mi-avril, 95% des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture paysanne) francilienne, Comme «le Panier Vanvéen»,  «les Paniers de l’échange», «les Radis en éventail»  poursuivaient leurs distributions dans le respect des conditions sanitaires et gestes barrières qui s'imposent sachant qu’elles comptaient en Ile de France 315 groupes comme ceux de Vanves, soit plus de 15 000 familles en partenariat avec 200 fermes. Les achats sont anticipés en fonction des besoins alimentaires estimés. Ce ne sont pas des achats ponctuels, compulsifs. Les habitudes alimentaires s’adaptent à la saisonnalité et à la diversité des aliments locaux, souvent non calibrés pour éviter le gaspillage.  «Nées d’une crise de confiance dans l’agriculture conventionnelle et l’alimentation industrialisée, les AMAP construisent et expérimentent une agriculture citoyenne qui répond à des attentes fortes de la société. La crise sanitaire actuelle montre la fragilité des chaînes longues d’approvisionnement et l’absence de sécurité et d’autonomie alimentaires dans les territoires» indique le Réseau AMAP IDF

    «Le principe est une contractualisation entre un groupe de consommateurs et un ou des producteurs maraîchers. Le contrat est de s’engager à acheter la récolte du producteurs, avec dépôt des chèques d’avance. Le chiffre d’affaires du producteur est assuré. Si un accident de production, ce qui est rare car tous les oeufs ne sont pas mis dans le même panier, à cause d’événements comme une inondation ou une sécherese, avec baisse de la production par rapport à l’habitude, on en a moins,  et si la récolte marche mieux, on a en a plus!» explique Paolo Casagrande pour le Panier Vanvéen, la première AMAP de Vanves «particulièrement vertueuse, respectant ce principe évoqué, sachant  que le producteur ne commercialise pas par ailleurs. Nous achetons à peu prés pour 90 paniers, ce qui correspond à toute sa récolte. Son revenu est assuré, calculant le prix du panier sur la base de ses coûts de production, du salaire, de ses cotisations sociales, ce qui lui assure une rémunération décente. L’enjeu est de satisfaire les consommateurs avec des fournitures abondantes et variés dans les paniers : une bonne dizaine de légumes en hiver, une bonne quinzaine durant l’éré, sans parler de qualité, avec une bonne dizaine de kilos de légumes. Et ce sont des profuits naturels, certifiés bio. Une charte interdit les produits phyto-sanitaires» indique -il

    Dès le début de la crise du Covid-19, à la suite des annonces gouvernementales, les AMAP, soutenues par les réseaux locaux d’AMAP et le MIRAMAP (Mouvement Interrégional des AMAP) ont réagi très vite et se sont immédiatement coordonnés pour imaginer des solutions, alors que les mesures restrictives gouvernementales semaient le doute quant à la légalité des livraisons des AMAP, pour assurer le maintien des livraisons, et obtenir confirmation des autorisations auprès des instances publiques. «Aujourd’hui, l’approvisionnement alimentaire et la solidarité avec les fermes en AMAP se poursuit plus sereinement. Nous avons obtenu quasiment toutes les autorisations préfectorales nécessaires à la poursuite des activités amapiennes» indiquait le réseau AMAP IDF qui  profite du développement de  l'offre de «circuits courts»  (un paysan sur cinq vend aujourd'hui en circuit court).  Ce réseau francilien, comme les autres, aadapter l’organisation des livraisons selon un guide de bonnes pratiques : pas plus de huit personnes par quart d’heure, deux mètres entre chacune, avec masque ou foulard obligatoire, plus de vrac ni d’auto-pesée mais des aliments déposés dans des sachets, paiement sans contact etc…

    Ainsi Le Panier Vanvéen a dû, avec ce confinement, s’adapter. Ses responsables se sont renseignés auprès de la préfecture pour continuer : «On a dû modifier le lieu et le mode de distribution. Elle était réalisée à l’entrée du marché, maintenant Nous nous  sommes installé chaque mardi sur la contre allée Jullien face au lycée. Avant la distribution se faisait comme dans un marché, avec des cagettes de légumes, distribués à l’unité ou pesé, avec une ligne d’attente…ce qui n’était plus viable. Du coup un groupe d’amapien préparent les paniers et via internet, les habitués s’inscrivent dans une tranche horaire, car on ne doit pas compter plus de 8 personnes en même temps, ce qu évite tout encombrement» indique Paolo Casagrande

    Cette crise sanitaire a provoquée l’arrivée de nouveaux amapiens, et de nouveaux agriculteurs, car ses AMAP font figure de planche de salut «Avec le confinement, l'interdiction des marchés, la raréfaction de certaines denrées dans les commerces, les consommateurs se tournent plus nombreux vers la vente directe, et les producteurs locaux. Les gens réalisent que notre système n’est pas un truc pour les bobos» indiquait à 20 Minutes, Evelyne Boulongne, du réseau Amap IDF,  en ne cachant pas «qu’on pense vraiment que notre système qui valorise la relocalisation de l’agriculture et la souveraineté alimentaire territoriale peut traverser cette crise et les autres qui vont venir. Mais voilà «l’inscription dans une AMAP n’est pas immédiat. Nous avons tous une procédure avec liste d‘attente. Pour les producteurs, nous avons mis en place  des contrats annexes avec ceux qui font du  fromages, cultivent de champignons où c’est plus souple, et qui travaillent avec plusieurs groupes d’AMAP, ce qui leur permet d’écouler ce qu’ils ne peuvent  plus vendre à des restaurants qui sont fermés par exemple actuellement» indique Paolo Casagrande du Panier Vanvéen