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vanvesauquotidien - Page 508

  • COMMENT VIT ON A VANVES LA VEILLE DE CE DECONFINEMENT... AVEC LE PERE CURE BERTRAND AUVILLE

    Les offices religieux pourraient reprendre à partir du 29 mai à Vanves comme partout en France comme l’a annoncé le premier Ministre Edouard Philippe cette semaine, «si la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement». Ce week-end correspond aux fêtes de la Pentecôte pour les chrétiens et de Chavouot pour les juifs. «Ce qui serait un grand motif de joie » pour le pére curé Bertrand Auville qui préférait célébrer l’eucharistie devant une assemblée, que confiné avec 4 prêtres, chaque jour, dans la maison paroissiale de St Remy

    Lors de l’apéro-Zoom de Dimanche Dernier, le curé de Vanves n’avait pas caché que le report au 2 juin au lieu du 11 Mai espéré, « avait suscité des déceptions chez certains, des coléres chez d’autres, et un assentiment chez les troisiéme. Vous avez pu constater que notre Evêque a été en première ligne sur ce sujet, parce qu’il a été mandaté par la Conseil Permanente des Evêques pour être, sur ce sujet, leur porte-parole. Et il a parlé au nom des Evêques. Certains d’entre nous, ont trouvé qu’il parlait trop fermement, ou d’autres pas assez. Je pense qu’il faut savoir raison garder, et se dire que la concorde que l’on essaie de faire prévaloir dans notre société civile, peut avoit quelques applications dans notre société écléssiale. Peut être gagnerons nous à essayer de laisser les pasteurs s’exprimer, car ils sont bénéficiaires d’informations que nous n’avons pas. Le coup de gueule de Mgr Antoine Rougié après l’intervention du premier ministre, était peut être un peu excessive – il  a d’ailleurs changé la tonalité le lendemain – il n’en a, au moins, permis que les négociations reprennent avec Matignon et l’Elysée. Si ce coup de gueule n’avait pas été lancée, les négociations auraient été entérinées» avait il expliqué, sans savoir que le ministre de l’intérieur et le Premier Ministre allait annoncer la pentecôte.

    «J’ai eu avec quelques élus, notamment des parlementaires altoséquanais, de très bons échanges qui manifestent, outre mesure, qu’ils ne connaissent pas l’importanve pour les chrétiens de se retrouver ensemble pour priér, notamment avec l’un d’entre eux, qui comprenait pas que le simple fait que nos églises permettaient aux catholiques de vivre leur foi, que notre célébration est une liturgie contrairement à d’autres religions monothéistes, que c’est un acte commun. Ce n’est pas la même chose d’aller prier individuellement dans une église que se retrouver avec nos fréres pour une liturgie, une célébration articulée» indiquait le pére cuté Bertrand Auville qui ajoutait : «vous me manquez. Le messe à 4 dans l’intimité du presbytére c’est bien ! Mais la messe avec plusieurs centaines de vanvéens dans nos églises c’est mieux !». D’ailleurs, comme il l’écrit dans le Sel et Lumière de ce wek-end « je ne suis pas pour des relations à distance. La communauté virtuelle me laisse un goût d’inachevé. Notre église sans célébration me navre. Je vis la communion spirituelle comme une manque et une blessure !».

    Il avait exprimé quelque chose de similaire dans l’émission matinale de KTO «Le café du curé» le 5 Mai dernier : «Nous sommes logés à la même enseigne de chacun, en étant devenu une paroisse plus virtuelle que réelle, avec sans doute, dans l’esprit de son pasteur des sentiment mêlés, avec la messe célébré en privé tous les jours à quatre, avec toutes les intentions qui nous sont confiées, ses personnes qui se recommandent à notre prière, avec ce côté désechant de ne pas avoir face à soi des gens que l’on connait, en attente de recevoir les sacrements. Nous savons ce privilége de recevoir l’Eucharistie quotidienne, ce qui n’est malheureusement pas le cas de beaucoup, et pour un certain nombre, c’est une grande souffrance. Mais on essaie d’être attentif à des personnes plus isolées, des EHPAD, des personnes suivies par le Secours Catholique qui fait un travail (remarquable)  en ce moment de proximité, non sans prise de risque, en particulier avec ces colis pour les familles avec nourrissons !».

    Avec ce début de déconfinement demain, l’accueil de Saint Remy réouvrira uniqement le matin de 10H à 12H dans un premier temps jusqu’au Samedi 30 Mai, le pére Auville reprendra dés le 16 Mai ses permanences le samedi entre 10H et 12H sans rendez-vous. Et il espére bien fêter ses 20 ans de sacerdoce le 24 Juin prochain autour d’une messe suivie d’un dîner avec tous les paroissiens

  • FETE DE L’EUROPE A VANVES : UN VANVEEN LANCE UN APPEL A UNE EUROPE SOLIDAIRE EN PEIN CRISE SANITAIRE SANS PRECEDENT

    Dans l’interview accordé à Vanves au Quotidien, Guy Janvier, ex Maire de Vanves (1995-2001) avait indiqué qu’il travaillait sur un appel du 9 Mai « Pour une Europe Solidaire » avec le secours catholique, l’armée du salut, les petits fréres des pauvres pour dire qu’il faut une Europe forte, sociale, des solidarités. Il vient de la rendre publique à l’occasion de cette fête de l’Europe célébré aujourd’hui dans des circonstances particulières, comme le fut le cas, hier à Vanves (sur la photo)  et dans de nombreuses communes,  non pas place de la République, mais devant le monument aux Morts de la rue René Sahors. Or généralement à cette occasion, une gerbe de fleurs est déposé par le maire avec le président de l’antenne vanvéenne du Mouvement Européen et un ministre plénipotentiaire représentant l’Etat de Roumanie en France

    «La crise sanitaire que nous vivons est d’une ampleur sans precedent. La moitié de l’humanité est confinée. La maladie tue nos proches, plus particulièrement nos aînés. Nous n’avons ni vaccin, ni remède certain. La seule solution, le confinement, nous prive d’une liberte fondamentale, celle d’aller et venir. Elle remet en cause l’égalite, puisque devant la maladie et ses conséquences sociales et économiques, les inégalités s’affichent de manière criante. La fraternite qui s’exprime ici et là peut nous laisser espérer des jours meilleurs, si nous nous en donnons les moyens» expliquent ses 22 signataires représentatifs d’associations de lutte contre la pauvreté en Europer rassemblées au sein du réseau EAPN (European Anti Poverty Network) dont la branche française est présidée par G.Janvier. Dans l’introduction de cet appel, lls rappelent cette journée marque  anniversaire du discours de Robert Schuman qui est l’occasion pour eux d’appeler à une «Europe forte et solidaire capable d’oeuvrer dans un monde plus juste et plus durable»  et de rappeler les principes de l’UE (Union Européenne)

    Cet appel fait référence au Semestre Européen  qui se traduit par un Rapport Pays qui consiste en un examen approfondi de la situation nationale. Cette évaluation s’effectue au vu de règles, il est vrai, acceptées par les États membres, dont celles notamment de la procédure concernant les déséquilibres macro-économiques. Les plus connues sont l’obligation de limiter le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut (PIB) et la dette fixée à un seuil maximum de 60 % du PIB. «Le rapport présenté le 27 février sur la France est une illustration confondante des dérives entrainées par la politique néo-libérale que s’imposent les États-membres. La prise de conscience de cette catastrophe les a conduits, en plein milieu de la crise du coronavirus, à délaisser – provisoirement pour certains – les règles du Pacte de stabilité et de croissance qui ont été suspendues sine die. En outre, les règlements concernant les « aides d’État » ont été partiellement, abandonnés, sous la surveillance de la Commission. Ces décisions, prises quasiment sans discussion, devraient nous inciter à mener rapidement des travaux sur la nécessité d’une réforme radicale. Il faut néanmoins reconnaître que, devant l’urgence de la situation économique et sociale dans tous les pays de l’Union, et pour éviter que certains d’entre eux ne s’effondrent, des efforts sans précédents ont été décidés» expliquent ils en notant que  «la Commission fait deux propositions dont on doit se saisir. Celle d’une transition verte, durable, équitable : le Pacte vert européen. La seconde : le plan d’action pour une Europe sociale pour lequel une consultation est ouverte jusqu’au 30 novembre. Même si les inégalités sociales et territoriales sont encore trop importantes et gangrènent notre société, même si la pauvreté touche encore trop de nos concitoyens, le modèle social européen est en danger. Dès lors, ne faudrait-il pas réviser les traités ?»

    L’EAPN a décidé de remobiliser aujourd’hui le collectif inter-associatif #PourUneEuropeSolidaire qui s’était constitué à l’occasion des élections européennes de mai 2019, autour de propositions, plus que jamais indispensables a la survie de l’Europe. «En attendant la révision hypothétique des traités, l’application de l’article 9 pourrait permettre de prendre les mesures urgentes qui s’imposent…nous appelons toutes les institutions européennes, et en particulier les nouveaux eurodéputés à s’engager plus fortement et plus concrètement pour les droits et le bien-être des citoyennes» indiquent ils. Ainsi, l ’engagement #PourUneEuropeSolidaire doit passer par :

    → La mise en oeuvre du protocole de ≪ progres social ≫ sur la relation entre les libertés économiques et droits sociaux fondamentaux telle que définie par la Confédération européenne des syndicats.

    → L’acces effectif aux droits fondamentaux partout et pour tou.te.s, avec l’application concrète du Socle européen des droits sociaux et la mise en place de mécanismes coercitifs à l’égard des États ne respectant pas ces droits.

    → Une politique europeenne d’accueil digne et solidaire, respectueuse des individus et de leurs droits, qui implique que davantage de moyens soient mobilisés pour les accueillir et les accompagner.

    → Une priorite donnee a la cohesion sociale et a la transition ecologique pour dépasser les seules logiques de marché et mettre ainsi fin aux politiques d’austérité, incompatibles avec un modèle de société durable.

    → Une mobilisation politique et budgetaire d’ampleur a la faveur des discussions en cours sur le budget pluriannuel 2021/2027 pour l’inclusion sociale, notamment via les fonds structurels européens, en facilitant l’accès des associations à ces financements. Nous affirmons haut et fort notre engagement pour une Europe solidaire ! »

  • CHRONIQUES A VANVES DE CONFINEMENT : LA REPRISE DANS LES ECOLES SE PREPARE

    Le Maire de Vanves a choisit de ré-ouvrir les écoles primaires à partir du 14 Mai après une pré-rentrée entre Lundi et Jeudi  qui permettront une désinfection des salles de classes avec un désinfectant adapté et conforme, d’aménager les salles de classes de manière à respecter une distance d’au moins un mètre entre les tables, soit un espace de 4 mètres carrés autour de chaque élève, de marquer au sol les couloirs pour organiser la circulation, ranger les jeux partagés  etc…

    Et aux enseignants de préparer cette reprise dans le respect d’un protocole sanitaire très strict : port du masque pour les personnel  obligatoire que dans les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées, comme pour les personnels intervenant auprès des plus jeunes ou d’élèves à besoins éducatifs particuliers,  lavages des mains répétés, jeux proscrits,  nettoyage approfondi des tables, chaises, équipements et matériels en contact avec des groupes d'élèves différents devant être réalisé entre chaque groupe, si possible à l’aide de lingettes désinfectantes… comme le recommande le protocole sanitaire de l’Education  précisant les modalités pratiques de réouverture et de fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires.  Un vrai casse-tête, surtout en maternelle, ont fait valoir certains enseignants.

    Sur le plan pédagogique, une circulaire mise en ligne le 4 Mai par l’Education Nationale indique que «L’enjeu n’est pas de finir les programmes » mais de consolider les acquis pour la suite du parcours scolaire, avec des fiches pédagogiques détaillant les objectifs pour chaque classe de la Maternelle à la 3e. 

    De nombreux maires ont fait savoir qu'ils ne rouvriraient pas les écoles le 11 mai, à l'instar des 400  maires franciliens sur 1268, la plupart de gauche, à quelques exceptions prés, dont Anne Hidalgo, qui ont demandé de repousser la réouverture des écoles à une date ultérieure, dénonçant un déconfinement «à marche forcée» dans une tribune paru Dimanche dans sur le site de La Tribune: «Nous n'avons pas encore toutes les informations pour préparer la population et (...) les directives sont mouvantes» font ils notamment valoir. «Ce calendrier est, dans la plupart de nos communes, intenable et irréaliste…La préparation du déconfinement se fait dans un calendrier à marche forcée, alors que nous n'avons pas encore toutes les informations pour préparer la population, et que les directives sont mouvantes» L'AMIF (Association des Maires d’Ile de France) a demandé ainsi, outre le report de la date de réouverture des écoles, de «ne pas faire reposer sur les maires la responsabilité juridique, politique et morale de la réouverture des écoles, mais de les associer dans une concertation avec le Préfet de département. La souplesse et l'adaptation aux conditions locales sont nécessaires, et les maires souhaitent bien évidemment être associés à cette concertation (...). Mais le désengagement de l'Etat de ses responsabilités en matière éducative et sanitaire, en pleine crise et alors que l'état d'urgence va être prorogé, est inimaginable» pointent-ils. «Nombreux sont ceux qui n'ont pas encore d'informations sur les enseignants qui seraient disponibles pour nos écoles, sur le nombre d'animateurs qui pourront être disponibles pour le périscolaire, ni même des effectifs des élèves à accueillir» déploraient les maires franciliens qui appelaient le gouvernement à «prioriser clairement les enfants qui pourront/devront reprendre le chemin de l'école en ÎDF en tenant compte du contexte familial de chaque enfant».

    C’est pourquoi, la tâche du maire de Vanves et ses équipes doit être difficile et redoutable. D’autant plus que  350 enfants devraient être accueillis à partir du 14 Mai sur 2083 au total avec un enseignant pour 15 élèves, avec un système de rotation pour que chaque enfant puisse retrouver plusieurs fois le chemin de l’école d’ici les vacances d’été.  «Un questionnalre a été envoyé aux parents pour construire ensemble des solutions d’accueil à la cantine et aux accueils péri-scolaires» indiquait il lorsde son point hebdomadaire sur le site Facebook de la ville, Vendredi dernier en annonçant pour le 7 Mai, l’annonce des modalités concrètes de la reprise. « L’objectif est de faire déjeuner 15 enfants par roulement dans la salle de restauration scolaire, et pendant ce temps là,  les agents d’entretien pourront désinfectés les classes»

    «Quoiqu'il en soit, nous devons non seulement rester vigilants sur ce qui sera mis en place pour ce retour à l’école (premier degré et second degré), mais aussi pour la rentrée de septembre. En effet, c'est dès maintenant que se mettent en place les conditions d'accueil de nos enfants dans quelques mois, et il est essentiel que cela se fasse dans de meilleures conditions que celles d'aujourd'hui ! Il faudra donc que nous restions tous mobilisés pour nos enfants !» indiquait la FCPE Vanves sur son site Facebook ces jours-ci

    A cette occasion, un débat s’est développé concernant la responsabilité pénale des maires, élus locaux, fonctionnaires et chefs d’entreprises qui seront amenés à prendre des mesures pour permettre la sortie du confinement. Les élus demandent des garanties qu'ils ne risquent pas de voir leur responsabilité engagée en cas de contamination d'un élévre ou d'un membre du personne. Auxquels les sénateurs ont répondu en adoptant un dispositif qui stipule que pendant l'état d'urgence sanitaire «nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée» pour des contaminations par le coronavirus, sauf en cas d'intention délibérée, imprudence ou négligence. «Nous ne pouvons pas déconfiner sans protéger l'exercice des responsabilités qui seront prises par beaucoup de Français et qui les dépassent» a expliqué l’un d’entre eux en soulignant que «ce n'est pas une exonération totale de responsabilité pénale».