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  • LES TEMPS FORTS D’UNE SEMAINE A VANVES ET AILLEURS

    SOIREE MEMOIRE GRACE A LA LICRA

    Mercredi soir, à l’Hôtel de Ville, la LICRA de Vanves avait organisé la projection du film «Relais de la Mémoire » suivi du témoignage d’Esther Senot survivante des camps nazis  (sur la photo) comme elle l’a fait plusieurs fois devant des collégiens de Saint Exupery et de Michelet à l’initiative de Monique Abecassis. Et qu’elle devrait rééditer le 11 Juin prochain  au conservatoire l’ODE. Beaucoup de jeunes s’étaient déplacés pour l’écouter. Un témoignage bouleversant qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de la seconde mondiale à la veille d’une semaine marqué par le 80éme anniversaire du débarquement et le début de la libération du territoire français. Après une introduction, elle a longuement raconté, comme elle l’a fait  dans son livre «la petite fille du passage Ronce » (Edt Grasset,  son arrivée de sa Pologne natale dans le quartier de Belleville à l’âge de 11 ans en 1939, la rafle de Juillet 1942 à laquelle elle a, seule, échappée pour errer pendant un an à travers la France, avec des gestes de solidarité formidable, son arrestation en été 1943, Drancy puis les camps avec 106 autres jeunes dont elle a été la seule survivante en 1945. «Des témoignages plus précieux que jamais... quand j'étais lycéenne j'ai eu la chance de faire plusieurs rencontres de ce type et elles sont restées gravées dans ma mémoire» a réagit une vanvéenne sur les réseaux sociaux

     

    SOIREE POLITIQUE POUR LES EUROPEENNES

    La plupart des élus et des militants Renaissance ont fait le déplacement à Boulogne mardi, pour le meeting  de Valérie Hayer tête de la liste «Besoin d’Europe» avec le vanvéen Gabriel Attal Premier Ministre qui en a été la vedette. A peine jailli de la   pénombre par l’arrière de la scène, en saluant d’une main les centaines de militants venus l’acclamer, il a eu le droit aux louanges de Jean Bourlanges, député (Modem) de Clamart - « Tu fais un travail formidable » - de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot - « Tu continues d’être un militant engagé, tu pourrais être ailleurs aujourd’hui et tu as décidé d’être là pour nous ! ». Comme l’ont remarqué, les journalistes présents, il a fait le boulot (demandé par le président) en distribuer les gifles. D’abord en direction du RN - « Derrière chaque proposition du RN, il y a un danger majeur et des Français qui perdent. Le RN déteste tellement l’Europe, le RN veut détruire l’Europe, ils nous préparent un Frexit déguisé » - puis  Raphaël Glucksmann - « Entre les socialistes et les insoumis, aujourd’hui, je le déplore, c’est du pareil au même », dit-il, appelant les « socio-démocrates sincères, qui sont attachés à la République, à l’Europe », à soutenir la liste de la majorité. Pour conclure, comme dans la Tribune Dimanche, il a appelé au sursaut : « Tout est encore possible car nous sommes déterminés à nous battre. Nous ne baissons jamais les bras »

    SOIREE FETE DES VOISINS POUR SES 25 ANS.

    Devenue incontournable en France et dans le monde, la Fête des Voisins est aujourd’hui le premier rendez-vous citoyen sur la planète avec 50 millions de participants. Véritable catalyseur social créateur de milliers de situations d’entraide et d’échanges, la Fête des Voisins réunira à nouveau aujourd’hui, près de 10 millions de Français, du plus petit hameau jusqu’à la Capitale, avec le concours de près de 5.000 mairies et bailleurs sociaux partenaires de l’événement. Vanves avait l’une des premières communes à participer à cette opération initié par Atanase Périfan, alors élu du 17éme arrondissement au début des années 2000. Notre commune  avait remporté le prix de la ville « conviviale et solidaire » en 2003 en ayant organisé ainsi des fêtes dans 64 immeubles. Atanase Périfan qui ne manque pas d’idée, a lancé cette année, «l’Heure Civique » qui  propose à chaque habitant de donner une heure par mois de son temps pour une action citoyenne ou solidaire. « L’Heure Civique se veut avant tout comme une nouvelle étape d’un engagement citoyen fort pour favoriser et accompagner toutes les bonnes volontés ». La dynamique solidaire est lancée, ce dispositif socialement innovant est testé avec succès depuis 2 ans : 150 mairies sont déjà engagées, 15.000 habitants se sont portés volontaire. Et Vanves qui a toujours paritcipé à ces initiatives ?

  • A COTE DE VANVES, LE CHANTIER DE LA TOUR TRIANGLE AVANCE BIEN MALGRE QUELQUES CONTESTATIONS

    Le chantier de la Tour Triangle lancé en février 2022, à côté de Vanves, avance plutôt bien le long de cette avenue qui coupe le parc des expositions en deux, emprunté par le tramway T2. 7 étages sont déjà été construits sur 42 prévus puisqu’elle doit s’élever à 180 m de hauteur devenant ainsi le troisiéme plus bâtiment de la capitale après la tour Eiffel et Montârnasse.

    Si les riverains de Vanves et d’Issy les Moulineaux en ont pris leur partie, il n’en est pas de même du côté de Paris. Les écologistes, par la voie d’Emile Meunier, ont demandé, lors du dernier conseil de Paris, la semaine dernière,  que la Ville de Paris «mette en oeuvre tous les moyens nécessaires pour faire évoluer le projet de la tour Triangle, notamment en diminuant sa hauteur et en augmentant la part de logements». Et cette proposition a été adopté par 85 voix, dont celles des quatre groupes d’opposition (LR, MoDem, Renaissance et Horizons) contre 63 (PS et PCF). Les mêmes groupes s’étaient déjà alliés en novembre 2021, en vain, pour demander l’abandon du projet. De toute façon, ce vote ne suspendra pas le chantier en cours.

    «Personne d’un peu orgueilleux sur l’écologie ne pourra aller décemment à son inauguration» s’est exclamé Emile Meunier (EELV), dénonçant une «absurdité écologique». Il a demandé la remise à plat du projet et suggéré de le réorienter en «plus grands jardins suspendus depuis Babylone sur le modèle du Ground Zero de New York».

    Emmanuel Grégoire (PS), 1er adjoint à la maire de Paris a rejeté un voeu «impossible à mettre en œuvre !» Une réduction de la taille de la tour «ne pourrait procéder que du titulaire du bail», et  le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW), n’a aucunement l’intention de renoncer à un projet d’investissement qui en coûterait des centaines de millions d’euros» a ajouté le 1er adjoint chargé de l’urbanisme. 

    Ce qui n’a pas empêché le maire du XVe,  maire Philippe Goujon(LR) d’ expliquer soutenir «un voeu un peu fou et peu réaliste afin d’empêcher une catastrophe urbaine !».

  • UNE SOIREE AVEC LA LICRA VANVES SUR LES RELAIS DE LA MEMOIRE AVEC ESTHER SENOT, SURVIVANTE DES CAMPS NAZIS

    La LICRA Vanves organise ce soir à 19H30 à l’Hôtel de ville, la projection du film «Relais de la Mémoire » suivi du témoignage d’Esther Senot survivante des camps nazis (sur la photo au collége St Ex avec Monique Abecassis) qui a témoigné plusieurs fois devant des collégiens de Saint Exupery etde Michelet.  «Les élèves sont surtout frappés par la vie à Auschwitch. Ce qui s’est passé avant en France, la cause, l’antisémitisme d’état, le statut des Juifs, ils ne retiennent pas, c’est dommage. Ils sont stupéfait par la conséquence, notre capacité à survivre » témoignait-elle dans un dossier consacré aux « survivants » dans le magazine Le Point fin Janvier 2024, où les derniers déportés témoignaient face au retour de la barbarie, contre l’oubli et l’indifférence des jeunes générations,  dont Esther Senot: « Quand j’ai retrouvé  ma sœur Fanny au Revier (infirmerie) de Birkenau, elle n’en pouvait plus « c’est le fin, laisse-moi ». Elle s’est soulevé de la paillasse : Toi, tu est jeune, la guerre va finir, essaie de dire, promets-moi, que tu raconteras pour qu’on ne soit pas les oubliés de l’histoire». A 95 ans, elle ne cesse de le faire en ayant écrit un livre «la petite fille du passage Ronce » (Edt Grasset)

    Dans ses témoignages et son livre, elle raconte tout : son arrivée de sa Pologne natale dans le quartier de Belleville à l’âge de 11 ans en 1939, la rafle de Juillet 1942 à laquelle elle a, seule, échappée pour errer pendant un an à travers la France, avec des gestes de solidarité formidable, son arrestation en été 1943, Drancy puis les camps avec 106 autres jeunes dont elle a été la seule survivante en 1945. « On n’a pas été reçu en fanfare. On était les oubliés de l’histoire ! Dans ce camp, je n’avais qu’un but : survivre. Et puis là plus rien ! On s’est alors tû pendant 30 ans » racontait elle en reconnaissant que les premiers temps furent très difficiles. Sa revanche dans la vie : Un mari, 3 enfants, 6 petits enfants, 6 arrières petits enfants. « J’ai essayé de reconstruire ma vie avec un mari formidable. Mais lorsqu’on a été dans un camp comme Auschwitz, c’est comme si on n’en était jamais ressorti » témoigne t-elle ?

    Peut être est-ce une raison pour laquelle, aujourd’hui elle parcourt la France pour témoigner devant ses jeunes. Avec quand même une pointe d’inquiétude ces temps-ci : « Tout ce qu’on a essayé de dire, d’expliquer, de construire, ce serait donc pour rien, dans le vide. En 1940, l’antisémitisme français était bien différent, cantonné surtout à des milieux intellectuels. Aujourd’hui la parole se libère, cette haine gagne les réseaux sociaux, certains partis politiques, c’est une diffusion massive, incontrôlable. Des professeurs craignent d’enseigner la Sohah dans certains départements comme la seine Saint Denis où je n’ai pas été invitée ».