38 listes se présentaient au suffrage des vanvéens qui ont voté puisque le taux de participation a atteint 66,49% de participation, soit + 6,20% par rapport à 2019 (60,28%) avec 12 254 votants sur 18 429 électeurs électeurs inscrits sur la liste électorale. Les listes principales ont obtenues : 21,66% pour le PS-Place Publique (Raphael Gluscksmann), 18,55% pour Renaissance (Valérie Hayer), 15,05% LFI Manon Aubry), 10,78% pour le RN (Joel Bardella), 10,33% pour EELV (Marie Toussaint) , 9,46 pour LR (Xavier Bellamy), 4,71% pour Reconquête (Marion Maréchal), 1,92% pour le PC (Léon Defontaines, 1,59% pour le parti animaliste, 1,01% Pour le parti du Fraxit (François Asselineau).
Vanves a résisté à la montée du RN qui n’améliore son score que de 2,5%. Par contre le PS-Place publique devance de plus de 3% Renaissance qui était arrivé en tête en 2019 (avec 30,23%) avec + 13,3% de voix, LR progresse de 1,5% et le PC régresse de 1% . Pour l’instant, les commentaires vanvéens se limitent à se satisfaire d’une participation forte, malgré le beau temps, avec beaucoup de jeunes électeurs qui votaient pour la première fois. Vanves a même eu droit à une bonne couverture presse lorsque Gabriel Attal, Premier ministre, est venu voter à l’école Gambetta (sur la photo), accueilli par le maire Bernard Gauducheau, et Kevin Cortes maire adjoint-président du bureau de vote
Au niveau régional, les résultats des élections européennes donnent à voir une région Île-de-France très mobilisée et à deux vitesses où le taux de participation a été de 52% (contre 50% en 2019). La grande couronne place Jordan Bardella en tête du territoire régional, notamment en Seine et Marne, en Essonne, notamment quand Paris se range derrière Raphaël Gluscksmann (PS-Place Publique). Ainsi le RN arrive en tête en Ile de France avec 18,73%, suivi de LFI (18 ,55%), PS-Plaque Publique (15,75%), Renaissance (15,47%), LR à 8,83%, les écologistes à 6,97%, le PC à 1,97%
Finalement, cinq élus franciliens en poste au sein de collectivités territoriales franciliennes ont été élus le 9 juin au parlement européen, 3 RN et 2 PS. Pour le RN, il s’agit de trois conseillers régionaux : Jordan Bardella (93) Pierre-Romain Thionnet (75) et Gaëtan Dussausaye (94). Pour le PS, Jean-Marc Germain, conseiller régional (Paris) et Emma Rafowycz, conseillère du 11e arrondissement de Paris. Ils pourront toutefois conserver leur mandat, la loi sur le non-cumul des mandats autorisant le cumul d’un mandat de député européen avec un mandat de conseiller régional ou de conseiller de Paris
Enfin, alors que qu’on dépouillait dans les bureaux de Vanves, le président de la République annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale et un scrutin anticipé le 30 Juin et le 7 Juillet. «La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité», a expliqué le chef de l'État durant son allocution télévisée. Silence radio du côté de Matignon, où Gabriel Attal devra remettre en jeu son mandat dans la 10e circonscription des Hauts de Seine, sans trop de souci, mais qui verra peut être abréger son passage à Matignon en fonction des résultats. Ce coup inattendu ouvre de nombreuses questions à l’heure où les Français vont de nouveau être appelés à choisir leurs députés. «Dissoudre sans donner à personne le temps de s’organiser et sans campagne, c’est jouer à la roulette russe avec le destin du pays. Les résultats des élections européennes sont avant tout un terrible coup de semonce pour Emmanuel Macron, qui est au pied du mur. Les Français veulent une politique de remise en ordre du pays, à nos frontières, dans nos rues, et dans nos comptes. Il est temps de mettre fin à l’impuissance publique et au sur-place. Il doit entendre le message d’un pays qui gronde et y répondre ! »réagissait Valérie Pécresse (LR) présidente de la Région..