En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le vœu présenté par le groupe EELV pour demander un moratoire sur le développement de la 5G, comme l’ont fait beaucoup de leurs collègues dans d’autres assemblées municipales, comme cette semaine ils le feront au Conseil de Paris, a été rejeté par la majorité municipale lors du conseil municipal de Jeudi dernier
«Il s’agit de montrer notre opposition au développement de la 5 G qui est imposé» a expliqué Pierre Toulouse (EELV) qui a demandé de « prendre en compte les préoccupations de la population. On n’est pas seul car de nombreuses municipalités ont votés de tel vœu comme Colombes dans les Hauts de Seuine. Les écologistes demande que la Commission nationale du Grand Débat public soit saisi !» a-t-il expliqué. «On comprend vos interrogations. On peut remarquer que le débat sur la 4 G s’est déplacé. L’Etat est seul compétent sur ce sujet. On peut regretter que les collectivités locales ne soient pas associées à la décision. C’est plutôt dans le sens d’une plus grande concertation que l’on devrait débattre. Mais les communes ne sont pas le bon échelon. En tout état de cause, il n’est pax question de retarder son déploiement. On s’engage à vérifier toute information sur l’installation d’une antenne » a indiqué l’adjoint au maire chargé des services publics.
«De toute façon, ce n’est pas ici que tout se décide. Une étude sur la sureté conclut que c’est inoffensif. Julien Bayou, secrétaire national des Verts a dit qu’il n’y a pas de sujet sur cette question » a fait remarquer Gabriel Attal (LREM) qui a ajouté que « les débits seront saturé dans 2 ans. Le choix est simple : Plus de réseaux sociaux ou alors de nouvelles fréquences 4 G et 5G qui consomment moins d’électricité. Tous les pays qui nous entourent l’ont développé. Attention à ce que cela ne devienne pas un handicap ». En tout les cas, sur cette question, il ressort sue les français quels qu’ils soient, demande des informations et ont un besoin de transparence sur le déploiement de la 5G, son impact sur l'environnement, ses bénéfices…Il n'y a pas une défiance des citoyens vis-à-vis de la technologie mais un besoin de clarté, que les opérateurs prennent des engagements pour prouver la compatibilité avec les objectifs environnementaux» considére un spécialiste vanvéen de la question
Théoriquement, les vanvéens qui empruntent régulièrement la ligne 13 notamment sur toute sa longueur car ils travaillent ou étudient en Seine Denis devraient ressentir les effets de la mise en service du prolongement dela ligne de la 14 jusqu’à Mairie de Saint Ouen à 16H lundi.
«l’effet de décharge pour la ligne 13 va être visible sur la partie Nord de la ligne 13, ça va certainement être une grosse bouffée d’air à court terme pour les usagers» réagissaient les associations d’usagers comme la FNAUT Ile de France. Il est vrai que cette ligne était saturée depuis plus de 20 ans dans cette partie nord, sans vraiment d’heures creuses durant la journée. « Il fallait d’autres moyens pour permettre aux gens d’aller travailler, ce prolongement a un véritable intérêt. C’est un bon projet, demandé depuis des années par les usagers. Après, il nous manque encore certains éléments, notamment sur la façon dont vont évoluer les habitudes des usagers, avec le télétravail par exemple, et si cela va jouer ou non sur la ligne 13 et la ligne 14» - «Victoire. Ça y est la ligne 14 arrive à Saint-Ouen… Fini la ligne 13 saturée. On avance !» se félicitait Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de Franc. Ainsi le prolongement de la ligne 14 est censé entraîner «une désaturation de 25 % de la ligne 13»… «avec la mise en place de rames comptant huit voitures au lieu de six». Les nouveaux trains plus longs, spacieux et modernes, avec prises USB pour recharger son portable, écrans d’information pour les voyageurs, seront aussi plus rapides, avec une vitesse moyenne deux fois plus élevée sur la ligne automatisée. Ile de France Mobilités promet «des trajets plus agréables avec 30 % de places en plus et 40% de bruit en moins».
Cette ligne 14 qui s’arrêtait à Saint Lazare a donc été prolongée vers le Nord de Paris, jusqu’à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les trains passeront par quatre stations après Saint-Lazare : Pont Cardinet ; Porte de Clichy, qui ouvrira au public courant janvier ; Saint-Ouen, avec une correspondance pour le RER ; et Mairie de Saint-Ouen, le nouveau terminus (avant son prolongement jusqu’à Saint Denis Pleyel). Pour les Franciliens concernés, ce prolongement est attendu depuis longtemps, avec plus de trois ans de retard par rapport aux premières annonces, à cause de problèmes rencontrés au cours des travaux, au niveau de Porte de Clichy : la station, pas étanche, s’est remplie d’eau par deux fois. «C’est ce qui a généré le plus de retard. Puis il y a eu le Covid, mais c’est plus anecdotique». Enfin, avec le prolongement, la ligne 14, qui accueille aujourd’hui 500 000 voyageurs par jour, pourrait en accueillir près d’un million en 2024.
23 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal de Jeudi soir, avec un vœu sur la 5G des écologistes, deux questions orales du groupe EELV sur les déchets alimentaires et du groupe de la majorité municipale, ce qui n’est pas son habitude, sur l’année passée qui a permis à la maire adjointe chargée du développement économique de rappeler toutes les actions de la municipalité en faveur du commerce et de l’artisanat durant cette crise sanitaire et ces fêtes de fin d’année. Durant ces 3 h, plusieurs sujets brûlants ont suscités quelques échanges vifs entre la majorité et l’opposition.
Tout d’abord sur le renouvellement de la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale (2020-2023), fruit d’un contexte propre à Vanves selon le maire adjoint chargé de la sécurité, avec la réunion mensuelle d’une cellule qui fait un état des lieux, et de la réunion annuelle du CLPDS. Comme il l’a expliqué, la police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale dans ses fonctions régaliennes. «On constate une réduction des effectifs, et une réduction de sa présence par rapport à ce qui était annoncé en débit d’année» a fait remarquer Séverine Edou (LREM). «Les effectifs sont actuellement de 7 agents, un recrutement d’un agent supplémentaire est en cours. Par rapport à 87 candidatures, peu ont été concluantes avec 6 embauches. Car on a fait le choix de la qualité. On refuse les mercenaires» a répondu le maire adjoint. Le groupe EELV a regretté l’exécutif municipal qui refuse qu’un élu de la minorité participe à la cellule mensuelle, «signe d’un manque de confiance. Vous n’acceptez ainsi qu’on ne participe qu’une fois pas an aux affaires de la commune concernant la sécurité et la prévention » a réagit P.Toulouse (EELV) dont le groupe s’est abstenu
Ensuite, la création d’une commission consultative d’étude et de prospective (CCEP) afin de donner la possibilité grâce à des vanvéens d’éclairer la municipalité sur certains thèmes, donner quelques directions sur certains thèmes. «L’idée est d’apporter une contribution de personnes extérieures au conseil municipal sur des sujets dont souhaite se saisir notre assemblée» selon E. Martin, maire adjoint. «Avec une volonté d’être prospectif sur les questions soulevés» selon le maire qui a donné un exemple de saisine comme la requalification de la rue Raymond Marcheron. Ce qui a suscité des questions de l’opposition sur les critères de dèsination des participants, sur le manque de transparence, sur sa possibilité d’être en désaccord… (EELV), sur son opportunité puisqu’existait déjà un CESEL (EELV) , en demandant qu’un membre de chaque groupe minoritaire en fasse partie, et si la municipalité avait une base de données de personnes compétentes et experts. «Le CESEL partait d’un bon sentiment après les comités consultatifs qui n’ont pas fait leur preuve. Certains y ont vu une tribune pour l’opposition. A partir du moment où on a fait le constat d’un échec, on perdu 1/3 puis 2/3 des membres, on a trouvé autre chose avec cette commission en évitant tout politisation que l’on maîtrisera avec des personnalités qualifiées locales ou extérieures et l’on consultera les conseils de quartiers… » a répondu le Maire qui a précisé que les informations recueillies par exemple sur la requalification de la rue R.Marcheron fera l’objet d’une consultation et d’un avis suivi par les deux maires qui travailleront sur ce dossier. «C’est une commission d’information consultative » a-t-il conclu . Le Conseil municipal décidera aprés. « 0n a la chance d’avoir des talents à Vanves. Je comprends que l’on créé une commission qui se renouvelerait » remarquait Gabriel Attal.
Enfin, le don du promoteur/constructeur Franco-Suisse de l’œuvre «Jeunesse » du sculpteur Michel Serraz d’une valeur de 12 000 € à la ville, réplique de la sculpture en plybéton installée dans la cour de l’école Larmeroux. Il a posé un problème éthique à l’opposition, marcheurs et écologistes qui parlent de publicité clandestine, « ce geste faisant le doute sur les contraintes du PLU » - « c’est pitoyable » a réagit le maire qui s’en est pris à S.Edou en lui reprochant de travailler pour un promoteur de luxe, ce qui est bien sûr diffamatoire, alors qu’elle soutenait l’avis des écologistes. «Ce sont des suspicions et des sous entendus qui ne grandissent pas les élus. Cela est régit par la loi. Nous avons déjà plusieurs œuvres d’arts et des monuments rénovés dont la chapelle Larmeroux grâce à Bouygues immobilier. Il n’y a rien de non transparent » s’est défendu le maire en étant remonté face aux mensonges qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. «On ne fait aucune accusation. On pose le doigt sur le fait que le promoteur fait des opérations sur la ville ! (au Clos Montholon, et rue G d’Estrée). Alors comment interpréter le fait qu’un promoteur fasse une donation » a demandé Thibault Lejeune (EELV).