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vanvesauquotidien - Page 511

  • LA DEPUTE DE VANVES FAIT PARTIE DES ELUS LREM QUI PROPOSENT DE SUPPRIMER LA METROPOLE DUGRAND PARIS

    Florence Provendier député de la 10e circonscription fait partie des 39 députés LREM franciliens qui ont récemment rédigé  une tribune demandant à mettre fin à l’inaction concernant la Métropole du Grand Paris (MGP) et qui devrait sûrement apporter son soutien à une proposition de lois qui sera déposé bientôt par deux de ces collégues de Paris et du Val de Marne.

    «La MGP est aujourd’hui un territoire où la vie au quotidien est une épreuve pour beaucoup d’habitants et dont l’attractivité ne cesse de s’affaiblir. Si nous prenons aujourd’hui la plume, c’est pour tenter de mettre fin à l’inaction.  Le plan de relance que nous mettons en œuvre actuellement doit nous permettre d’accélérer les investissements, notamment dans les transports en commun, la rénovation thermique des bâtiments, la construction de logements, le développement des modes de déplacements plus propres comme le vélo. L’Ile de France représente un formidable terrain pour construire un marché du travail plus durable avec des filières professionnelles et des métiers d’avenir. Pour y parvenir, nous avons aussi des questions d’organisation territoriale à régler. Notre région capitale est un enchevêtrement de collectivités et d’institutions qui rend difficile la mise en place de politiques publiques efficaces. Nul ne sait qui a compétence sur quel sujet, qui est responsable de la mise en place de quelles politiques. La métropole est-elle en mesure de travailler dans les mois qui viennent pour l’intérêt général, de sortir du compromis mou pour porter une réelle vision et des politiques fortes ? On ne peut plus attendre» écrivent ces 39 députés LREM

    Ils proposent de «sortir de l’impasse institutionnelle. Les réponses ne viendront pas d’ailleurs. C’est à nous, élus franciliens, de nous saisir du sujet, comme cela a été fait dans d’autres territoires. Dans l’immédiat, il nous faut clarifier les circuits de redistributions fiscales entre les territoires et revenir au droit commun en transformant les EPT (Etablissement Public Territorial) – comme GPSO - en renforçant le bloc communal : c’est le bon échelon pour la mise en place de politiques publiques de proximité.  Dans un second temps, nous devrons nous poser la question de la clarification des compétences entre la région, les départements et le bloc communal. Cela sera l’occasion de revoir aussi la gouvernance démocratique de notre territoire : nous sommes nombreux à penser que demain les élus départementaux et régionaux pourraient être les mêmes, dans l’esprit de la réforme du «conseiller territorial» pour plus de cohérence. Tout ne se fera pas en quelques jours. Cela prendra même du temps. Mais à l’heure où notre territoire est confronté à des défis majeurs, nous ne pouvons pas continuer à accepter la situation de blocage et d’illisibilité démocratique dans laquelle nous sommes en Île-de-France. A nous toutes et tous de nous saisir du sujet et de construire l’avenir de notre Région du Grand Paris» invitent ils

    D’ailleurs deux d’entre eux vont déposer une proposition de loi pour revoir l’organisation institutionnelle du Grand Paris. Ils y proposent notamment de transformer la Métropole du Grand Paris en pôle métropolitain et les actuels établissements publics territoriaux en EPCI à fiscalité propre.  Une manière pour ces derniers de relancer les réflexions sur ce chantier annoncé par Emmanuel Macron au début du quinquennat, mais qui reste toujours au point mort. «Trop complexe sur le plan institutionnel, trop faible financièrement et en matière de compétences, la MGP, créée le 1er janvier 2016, ne dispose pas de prérogatives claires lui permettant d’assurer une cohésion sociale, incarner une puissance publique et développer l’attractivité internationale de la capitale du pays »expliquent ils. «Elle est enserrée dans un mille-feuille territorial - État, région, départements, communes et d’intercommunalités,  les EPT -  créant une cohabitation entre une multitude de strates, ce qui conduit à une impuissance collective» ajoutent ils.

    Cette première étape devrait être suivi par «une réflexion approfondie sur les projets que le futur Grand Paris devra porter pour renouer avec les objectifs du projet visionnaire initial, et sur le nouveau modèle de gouvernance approprié pour une réalisation efficace» pour « déboucher sur une réforme institutionnelle d’ampleur impliquant les EPCI, Paris, les départements et la région Île de France » indiquent ils

  • VANVES ET LE CONFINEMENT : LE DEUXIEME EST BIEN PLUS DEPRIMANT QUE LE PREMIER

    Au printemps, lors de la première vague, l’Ile de France  était la région la plus touchée par le coronavirus. En mars et avril, les établissements étaient sous tension et le personnel soignant exténué et submergé. À la mi-novembre, elle s’en sort relativement bien par rapport à d’autres régions : Le taux d’incidence était même en dessous de la moyenne nationale à quelques jours de la nouvelle intervention du chef de l’Etat hier soir dont Gabriel Attal, porte parole du gouvernement que les vanvéens connaissent bien  avait donné un avant goût au cours d’interviews dans les  médias et des propos rapportés dans la presse :  « L’enjeu : faire évoluer les conditions du confinement à mesure que la situation sanitaire s’améliore tout en assumant une maîtrise pour éviter que l’épidémie reparte…. » expliquait ce conseiller municipal d’opposition de Vanves qui est au cœur des décisions prises par le chef de l’Etat  en participant à chaque conseil de défense sanitaire (sur la photo) au salon Murat de l'Elysée. « Les assouplissements se feront en trois étapes en fonction au regard de l’évolution sanitaire et des risques liées à certaines activités : d’abord autour du 1er Décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de Janvier 2021 » précisait il

    Mais voilà, cette intervention intervenait à un moment où les vanvéens comme les parisiens ou les franciliens, vivent plus mal ce second confinement :  «Ça devient abrutissant ! le deuxième confinement est bien plus déprimant que le premier ! car si le premier a été mal vécu, avec la difficile conciliation entre le télétravail et la garde des enfants, le tout dans des conditions de vie peu adaptées à cette situation inédite, il laissait espérer un été déconfiné. Avec ce deuxième confinement et un contexte qui se répète, les journées qui raccourcissent, les craintes qui planent sur les fêtes de fin d’années et les difficultés - notamment financières - qui se sont accumulées, les perspectives ont changé » expliquait un observateur qui rapportait cette réaction : « Là, c'est ambiance gros pull d'hiver, je n'ai plus la motivation »…. «Les journées sont répétitives, ça en devient abrutissant ».Jérôme Salomon directeur de la santé, lors de la conférence de presse des autorités du jeudi notait que  «Le taux de dépression a doublé entre fin Septembre et début Novembre ! »

    Beaucoup de vanvéens rencontrés le reconnaissent : Plus de moral, quelque peu déprimé, avec ce temps froid qui n’incite pas à sortir se balader même une heure, cette nuit qui tombe vite, et ce temps grisâtre. Heureusement  le parc F.Pic fait le plein en fin d'aprés midi à la sortie des écoles, et chaque week-end,  envahi par les joggeurs les samedis et dimanches matin  qui y courent, même et dans les rues autour  du PMS A.Roche fermé, pour les plus motivé. «Il fait nuit de plus en plus tôt et le parc en bas de chez nous est passé en horaires d'hiver» expliquait une joggeuse. «Mais je n'ai aucune envie d'aller courir la nuit dans des rues mal éclairées !». Certains se forcent à sortir comme cette retraité qui a déjà du mal à marcher, pour aller faire ses courses, faire le tour du paté de maisons. «Mais c’est dur » confie-t-elle, tant sur le plan physique que moral… surtout. Beaucoup de grands parents confient qu’ils souffrent de ne plus voir leur petits enfants. D’autres compensent par la cuisine, la TV, la vidéo, Internet et passe toute la journée devant un écran. Comme l’expliquait un vanvéen qui suit de prés le Vendée Globe actuellement en participant à ce jeu sur Internet où l’on dirige l’un de ses mastodontes des mers  : «C'est comme une traversée en solitaire, avec un système de communication uniquement audiovisuel et la nécessité de tout auto-gérer. S'auto-contrôler pour les temps de travail, les repas, jusqu'au sommeil. À la différence que, pour un sportif, il sait quand se terminera la course ! »

  • LE CONFINEMENT ET LES COMMERCES A VANVES : LE MAIRE ET SES COLLEGUES FRANCILENS SE MOBILISENT POUR OBTENIR LEUR RE-OUVERTURE

    Une fois encore, l’Association des Maires de la Région Ile de France (AMIF) a mobilisé ses adhérents et  relaie leurs inquiétudes à la suite du maintien par le Gouvernement de sa décision de ne pas rouvrir les commerces de proximité dits de «non essentiels» depuis le 30 Octobre même si ce soir, le chef de l’Etat devrait faire des annonces dans ce domaine.  En attendant, ils considèrent sur cette situation de fait est inacceptable d’autant que des protocoles sanitaires stricts ont d’ores et déjà mis en place dans ces commerces de proximité depuis le début de la crise épidémique.  Cette association avec ses adhérents dont le maire de Vanves, demande une nouvelle fois et en urgence que l’injustice de la fermeture des communes identifiés comme n’étant pas «de première nécessité» soit réparée.

    Dans une lettre ouverte adressée ce jour au Premier Ministre, ils rappellent «qu’en tant que maires, nous l’avons dit, et nous vous le répétons : vous êtes en train de balayer d’un revers de main des dizaines d’années d’efforts pour revitaliser nos centres-villes et de villages, ce qui représente un gâchis financier énorme lorsque l’on connaît la masse de financements publics, de travaux, d’études qui ont eu pour but de conserver des centres-villes vivants, vecteurs de cohésion sociale, ou de les redynamiser». Ils pointent notamment des mesures «qui vont à l’encontre du bon sens» et qui sont «rejetées par nos concitoyens  -  perturbant leur adhésion à la lutte contre la propagation de la pandémie. Ce fut le cas pour les marchés alimentaires lors du premier confinement : les fermer pour favoriser les attroupements dans les grandes surfaces n’avait aucun sens - le maintien de certaines activités alors que d’autres doivent cesser, ne peut reposer que sur des raisons sanitaires crédibles». Les mesures du Gouvernement sont considérées comme «illisibles et injustes» et qui en outre «perturbent l’adhésion des concitoyens à la lutte contre la propagation de la pandémie»  

    Ils lui ont adressé plusieurs  propositions très concrètes afin de préserver les commerces de proximité dont les principales sont tout d’abord la  compensation intégrale des pertes pour les commerces de proximité. «Nous vous invitons à ouvrir ces discussions avec les différents protagonistes au premier rang desquels les acteurs du secteur de l’assurance». Ensuite, la mise en place d’un protocole sanitaire strict pour permettre la réouverture des commerces, avec un dispositif tel que des prises de rendez-vous. Enfin, permettre aux communes et aux agglomérations d’attribuer des aides économiques directes aux commerces en difficultés dans leurs communes.

    Il est intéressant de relever, dans le même temps, alors que le Congrés des Maires qui devait dérouler cette semaine, tout prés de Vanves, au parc des Expositions, que l’AMF (Association des Maires de France et le CEVIPOF  donnait les résultats d’une enquête réalisée auprès de 4 714 maires interrogés en octobre 2020 élus ou réélus, sur de nombreux sujets, et notamment cette crise sanitaire. De manière globale, 39 % des maires interrogés estiment avoir été bien associés à la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire, 48 % d’entre eux mal associés et enfin 12 % n’étaient pas en responsabilité au cours du printemps.

    Parmi les sources d’insatisfaction, c’est le manque de directives claires et cohérentes de la part de l’État qui est pointé par 51 % des édiles interrogés. Tous les services de l’État ne sont pas jugés de la même manière : les préfectures bénéficient d’une forte dose de satisfecit de la part des maires puisqu’ils sont 66 % à estimer que leur relation de travail a été efficace. En revanche, ce seuil chute à 40 % pour les agences régionales de santé.