Cette trêve des confiseurs a été troublée par le variant Omicron avec, le 31 décembre, un record avec plus de 232 000 nouveaux cas de coronavirus en 24H en France, un chiffre jamais atteint depuis le début de l’épidémie (redescendu à 220 000 le 1er Janvier) , avec un taux d’incidence de 7000 cas pour 100 000 habitants au niveau national (2000 pour 100 000 habitants à Paris, 1294 en région Ile de France, 846 dans les Hauts de Seine), 3416 patients en réanimations alors que les hôpitaux multipliaient les alertes sur les risques de saturation de leurs services.
Mais la situation reste pour le moment stable dans les hôpitaux altoséquanais : 470 personnes occupent des lits dans les hôpitaux altoséquanais et 88 personnes qui sont actuellement en réanimation. 48% des lits de réanimations sont occupés par des patients Covid 19. Par ailleurs, les cas de contamination au variant Omicron explosent dans le département. Il est désormais majoritaire et représente 57,4% des cas positifs, contre 42,6% pour le variant Delta. En moyenne, entre le 21 et le 27 décembre 2021, les Hauts-de-Seine ont enregistré 4179 cas quotidiens, pour 40 625 tests réalisés.
«Tout laisse à penser que nous pourrions atteindre plus de 250.000 cas par jour d'ici au début du mois de janvier» pronostiquait le ministre de la Santé Olivier Véran. Le gouvernement a provoqué un nouveau conseil de défense sanitaire voilà une semaine pour réévaluer la situation, avec de nouvelles mesures destiner à limiter la 5e vague dont le pic est attendu mi-janvier dont les vanvéens ont vu les effets : le port du masque est obligatoire depuis vendredi dernier à l’extérieur, le délai pour pouvoir faire sa dose de rappel est réduit à 3 mois, et les pharmaciens n’ont pas chômé ces jours-ci comme la pharmacie de l’église pour vacciner et tester, avec maintenant une file d’une dizaine de personnes en attente dehors, la consommation dans les bars et cafés se fait uniquement en étant assis, depuis lundi et pour 3 semaines, toutes les cérémonies de voeux sont annulées…Un autre conseil de défense sanitaire est prévu mercredi, Jean Castex ayant réuni hier après midi une dizaine de ministres dont Gabriel Attal pour le préparer et surtout pour faire le point notamment sur son impact.
Car la crainte du gouvernement comme d‘ailleurs le conseil scientifique l’a exprimé, c’est une propagation fulgurante des cas de coronavirus, qui entraînerait une multiplication des arrêts maladie, désorganisant ainsi la société. C’est déjà le cas pour les transports, où le personnel commence à manquer. La RATP a supprimé des trains prévus le 24 décembre, ne prévoyant que 2 trains sur 3 moyenne sur les lignes RER, les lignes SNCF du transilien ne fonctionnaient, elles non plus, pas normalement ces jours-ci. C’est la crainte de l’éducation nationale qui tablaient ces jours-ci sur 8000 enseignants absents, des entreprises qui constatent que les arrêts de travail se multiplient et anticipaient un mois de janvier très compliqué.