Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10e circonscription (vanvesissy les moulineaux)

  • LA DEPUTE DE VANVES FAIT PARTIE DES ELUS LREM QUI PROPOSENT DE SUPPRIMER LA METROPOLE DUGRAND PARIS

    Florence Provendier député de la 10e circonscription fait partie des 39 députés LREM franciliens qui ont récemment rédigé  une tribune demandant à mettre fin à l’inaction concernant la Métropole du Grand Paris (MGP) et qui devrait sûrement apporter son soutien à une proposition de lois qui sera déposé bientôt par deux de ces collégues de Paris et du Val de Marne.

    «La MGP est aujourd’hui un territoire où la vie au quotidien est une épreuve pour beaucoup d’habitants et dont l’attractivité ne cesse de s’affaiblir. Si nous prenons aujourd’hui la plume, c’est pour tenter de mettre fin à l’inaction.  Le plan de relance que nous mettons en œuvre actuellement doit nous permettre d’accélérer les investissements, notamment dans les transports en commun, la rénovation thermique des bâtiments, la construction de logements, le développement des modes de déplacements plus propres comme le vélo. L’Ile de France représente un formidable terrain pour construire un marché du travail plus durable avec des filières professionnelles et des métiers d’avenir. Pour y parvenir, nous avons aussi des questions d’organisation territoriale à régler. Notre région capitale est un enchevêtrement de collectivités et d’institutions qui rend difficile la mise en place de politiques publiques efficaces. Nul ne sait qui a compétence sur quel sujet, qui est responsable de la mise en place de quelles politiques. La métropole est-elle en mesure de travailler dans les mois qui viennent pour l’intérêt général, de sortir du compromis mou pour porter une réelle vision et des politiques fortes ? On ne peut plus attendre» écrivent ces 39 députés LREM

    Ils proposent de «sortir de l’impasse institutionnelle. Les réponses ne viendront pas d’ailleurs. C’est à nous, élus franciliens, de nous saisir du sujet, comme cela a été fait dans d’autres territoires. Dans l’immédiat, il nous faut clarifier les circuits de redistributions fiscales entre les territoires et revenir au droit commun en transformant les EPT (Etablissement Public Territorial) – comme GPSO - en renforçant le bloc communal : c’est le bon échelon pour la mise en place de politiques publiques de proximité.  Dans un second temps, nous devrons nous poser la question de la clarification des compétences entre la région, les départements et le bloc communal. Cela sera l’occasion de revoir aussi la gouvernance démocratique de notre territoire : nous sommes nombreux à penser que demain les élus départementaux et régionaux pourraient être les mêmes, dans l’esprit de la réforme du «conseiller territorial» pour plus de cohérence. Tout ne se fera pas en quelques jours. Cela prendra même du temps. Mais à l’heure où notre territoire est confronté à des défis majeurs, nous ne pouvons pas continuer à accepter la situation de blocage et d’illisibilité démocratique dans laquelle nous sommes en Île-de-France. A nous toutes et tous de nous saisir du sujet et de construire l’avenir de notre Région du Grand Paris» invitent ils

    D’ailleurs deux d’entre eux vont déposer une proposition de loi pour revoir l’organisation institutionnelle du Grand Paris. Ils y proposent notamment de transformer la Métropole du Grand Paris en pôle métropolitain et les actuels établissements publics territoriaux en EPCI à fiscalité propre.  Une manière pour ces derniers de relancer les réflexions sur ce chantier annoncé par Emmanuel Macron au début du quinquennat, mais qui reste toujours au point mort. «Trop complexe sur le plan institutionnel, trop faible financièrement et en matière de compétences, la MGP, créée le 1er janvier 2016, ne dispose pas de prérogatives claires lui permettant d’assurer une cohésion sociale, incarner une puissance publique et développer l’attractivité internationale de la capitale du pays »expliquent ils. «Elle est enserrée dans un mille-feuille territorial - État, région, départements, communes et d’intercommunalités,  les EPT -  créant une cohabitation entre une multitude de strates, ce qui conduit à une impuissance collective» ajoutent ils.

    Cette première étape devrait être suivi par «une réflexion approfondie sur les projets que le futur Grand Paris devra porter pour renouer avec les objectifs du projet visionnaire initial, et sur le nouveau modèle de gouvernance approprié pour une réalisation efficace» pour « déboucher sur une réforme institutionnelle d’ampleur impliquant les EPCI, Paris, les départements et la région Île de France » indiquent ils