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vanvesauquotidien - Page 416

  • VENDREDI VANVES ET LA REGION : LES ELUS VEULENT AVOIR LA MAIN SUR L’AGENCE REGIONALE DE SANTE

    Un voeu a été voté par le conseil régional de la semaine dernière, pour demander à l'Etat d'expérimenter la «régionalisation du système de santé» sur une proposition du groupe UDI dont fait parti Bernard Gauducheau maire de vanves-conseiller régional. Ce voeu, adopté à 114 voix pour et 62 voix contre, mandate Valérie Pécresse, à oeuvrer auprès du gouvernement et du Parlement afin que la région «déroge à titre expérimental aux dispositions législatives régissant l'exercice des compétences de l'Etat sur la santé ». Pour les élus UDI La régionalisation peut et doit être un remède à l'incapacité de l'Etat central de réformer notre système de santé au-delà de simples mesures paramétriques » estiment ses élus UDI pour lesquels « la région a pallié aux failles de l'Etat au début de la pandémie».

    Créées en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les ARS sont placées sous la tutelle du ministère de la Santé, et ont été aux premières loges de la lutte contre le Covid depuis presque deux ans, notamment dans notre région avec son infatigable directeur qui a passé la main cet été à Amélie Verdier, Aurélien Rousseau, ex-Dircab de Pierre Mansat qui a lancé la Métropole du Grand Paris avec Bertrand Delanoë en 2001. Elle a notamment lancé les opérations  de dépistages dans les gars,  de vaccination en relayant l’opération nationale «avec vers», et des vacibus  de vaccinations au pied des tours, des vacci’drives, des barnums dans les centres commerciaux etc…montant des partenariats avec des associations ou des bailleurs sociaux  pour aller vacciner…  

    Les groupes de gauche et le groupe macroniste ont dit leur opposition au projet. «Vous voulez créer ici une jurisprudence extrêmement dangereuse» a prévenu Prisca Thevenot (LREM). «La question de la régionalisation a déjà été discutée par la représentation nationale» LFI en constatant que «cette orientation n'a pas été retenue en raison du principe d'égalité de traitement de tout citoyen quel que soit son lieu de résidence sur le territoire». Les socialistes ont  dénoncé «une nouvelle étape dans la remise en cause de l'égalité républicaine». Les écologistes ont souligné «l'exemple de l'Italie, passée à un système régionalisé de santé dans les années 1970 et qui en est revenue». Pour les communistes, les ARS sont déjà «une régionalisation des gouvernances des politiques de santé qui a montré son échec». Le débat est très vif concernant une structure très impliqué dans la Santé, pour l’ARS-Ile de France, des franciliens, et pas uniquement sur le COVID qui a occupé tous ls esprits pendant ces deux ans. Et cette revendication n’est pas très nouvelle

  • LE STADE DE VANVES CELEBRE A 80 ANS

    L’association omnisports a célébré ses 80 ans jeudi dernier par une soirée dans un grand restaurant de Vanves (sur la photo).  Occasion  de rappeler sa genése

    La municipalité dirigée par Frédéric Pic avait lancé dés 1939, l’idée de regrouper toutes les sociétés sportives locales en une seule. Mais la guerre de 1939-40 retarda quelque peu cette fusion souhaitée, car la ville avait même retenue et commencée à aménager en 1938 des aires de jeux dans l’ancien bois et les carrières voisines de la maison de santé du docteur Falret (actuel PMS André Roche). La municipalité avait même pris des dispositions à l’époque pour défendre ces terrains contre l’expansion immobilière. Le stade de Vanves fut donc créé le 3 Janvier 1941 par M.Landon alors président de la délégation spéciale qui dirigeait la ville, grâce au rassemblement de plusieurs associations scolaires, l’Amicale Saint Remy, l’Eveil Vanvéen, l’Amicale Sportive, le Club Athlétic et Nautique de l’Imprimerie Rap, La Jeunesse Répblicaine, l’Aéro-club. Ce n’était pas encore le Stade de Vanves, mais la Société Municipale d’Education Physique et des Sports.

    A l’époque il n’existait qu’un semblant de stade et un champ de tir sur ces trois plateforme, la guerre retardant les travaux d’aménagements initiés par la ville avec l’ouverture dés 1942 de deux terrains d’entraînement. Un match de football international s’était même déroulé à la fin de la guerre contre une équipe anglaise, suivi par deux journalistes britanniques qui avaient noté : «Vanves banlieue sud de mille âmes possède un stade coquet au milieu d’arbres et de verdure sur lequel ses joueurs se battent avec régularité et enthousiasme pour l’accession aux divisions supérieures».  Cette société sportive comprenait alors prés de 250 membres actifs répartis dans les sections football, qui disputa le championnat de Paris en 1943, Danse rythmique et culture physique (réservée aux femmes), ping-pong, tennis, basket-ball, tir, cyclotourisme, colombophile et même une section  « préparation militaire » pour former les jeunes à la théorie militaire et l’entraînement.

    Mais à la Libération, les nouvelles autorités françaises issues de la Libération obligèrent le Stade de Vanves à refaire sa déclaration de naissance à la Préfecture et à remplacer son premier président, par Eugène Baudoin. C’était l’époque où l’on commençait à parler du Stade de Vanves dans la presse avec ce titre «Vanves l’éternel second» car la section de football créée par Georges Sarzac – le monsieur qui a tenu le manége du parc F.Pic pendant des années en offrant des bonbons aux enfants – évoluait en première division régionale à la seconde place derrière l’équipe du XVIéme de Clamart. Elle comprenait 10 équipes et resta longtemps en première division régionale, jusque dans les années 60, non pour ses exploits mais parce qu’elle disposait d’un «stade entouré», avec tout de même une montée en «promotion d’honneur» en 1959 et 1960. A cette époque, André Roche, futur maire de Vanves entraînait l’équipe des minimes.

    L’athlétisme a permis au Stade de Vanves d’être classé 4éme club derrière le Racing Club de France, le Stade Français et le Puc et a compté parmi ses licenciés, Bazien (en 1943 et 44), Butet au Javelot, Radouane Bouster et Pierre Levisse qui e sont illustré notamment au cros du Pèlerin organisé à vanves dans le parc F.Pic et le PMS et a lancé les premières corridas ouvert au public  Le Basket était en demi finale de la Coupe de France Juniors en 1969. Le Hand a été finaliste de la Coupe du Championnat de Paris … Grâce à des dirigeants comme Jacques Thibault, Claude Lemel, André Roche, Marcel Theveny, Georges Sarzac, Paul Vittori… suivi par les Magne, Saccard, Debat, Jaunas, les Cottard, Laubier, Ollier, Rigaud, Praud, Lherminier, Tournier, Dingreville,  et plus récemment les Chauvet, Jurado, Vignal, Rigaud etc … « 80 ans de sports, cela fait beaucoup de dirigeants qui ont consacré une part appréciable de leur vie à l’éducation, à l’encadrement des sportifs de tout âges, de toutes conditions. Cela fait un nombre considérable de jours, d’heures, de dévouement, de don soi généreusement prodigués» pourrait redire le regretté Maurice Magne qui a marqué les années contemporaines du Stade Vanves comme pour ses 50 ans. Une histoire passionnante qui mériterait d’être un jour écrite

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2021 : LES CANDIDATS LR FRANCILIENS SONT MAL BARRES

    Les vanvéens Républicains ont participé au vote samedi dernier qui a  décidé  à 58% d'organiser un congrès pour choisir leur candidat, et  de réserver la désignation de leur candidat aux seuls adhérents du parti. «Respectueuse de leur volonté et constante dans  mon engagement de jouer collectif, j‘en serai !» a réagie V.Pécresse  à la suite de la décision  des 79 181 adhérents des Républicains. La primaire ouverte n'a recueilli que 40,4% des suffrages exprimés. Comme  Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnie  et Philippe Juvin ont aussitôt confirmé leur intention de se plier à cette décision. «Nos adhérents ont fait le choix d’un congrés. Le 4 Décembre, ils seront invités à désigner celui qui sera notre candidat. La fidélité envers ma famille politique a toujours été pour moi une valeur cardinale. C’est donc avec honneur et fierté que je me présenterai» a tweeté Philippe Juvin président de la fédération LR 92.  

    Valérie Pécresse a regrettée que l’UDI et les centristes soient exclus du congrés. Mais elle ira les rencontrer pour présenter sa candidature devant eux. Et on la comprend, car aux yeux des français comme à ceux des adhérents LR, le président des Hauts de France est devant la présidente de l’Ile de France selon les sondages. « Quel que soit l’adversaire, il est systématiquement vu comme le meilleur rempart» expliquait Frédéric Dabi DG de l’IFOP. D’autant plus que de Valérie Pécresse souffre d’un double handicap : Les militants et les élus LR (dont une bonne partie des sénateurs) lui préfèrent Michel Barnier, car elle a quitté les Républicains après les Européennes, et a choisi Alain Juppé plutôt que François Fillion pendant les dernières primaires. Sans parler de sa personnalité et de son manque de convivialité ou de compassion. Sa seule porte de sortie serait de passer un deal avec Xavier Bertrand puisque l’objectif de Jacob est d’arriver à un consensus sur un candidat que le Congrés du 4 Décembre n’aurait qu’à entériner. En attendant, les candidats non-LR – Xavier Bertrand et Valérie Pécressse - n’auront pas à s’encarter pour se présenter. Mais ils devront engranger 250 parrainages d'élus pour concourir.

    Un seuil difficile à atteindre pour certains candidats, notamment pour Philippe Juvin, selon les spécialistes qui a défendu sa candidature sur le terrain par des visites à travers la France, insistant comme il l’a fait aux journées parlementaires LR,  sur la nécessité du rétablissement de l'ordre, sur l'importance de redonner de la liberté aux Français et sur les moyens de retrouver la voie de la prospérité. Ainsi que dans les médias, en mettant l’accent sur son parcours professionnel et son expérience de terrain en temps qu'élu et médecin. «J'apporte un parcours qui n'est pas le parcours des autres» déclarait il récemment. Tout en pointant les candidats qui «ont été ministres il y a quinze ou vingt ans», en mettant en avant son expérience de terrain, en tant que maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou. «Je gère une ville correctement depuis vingt ans, que j'ai désendettée. Je sais diriger des équipes. J'ai été député européen, je sais ce qu'est le poids réel de la France dans les institutions et je sais ce qu'il faut changer en Europe. J'ai été militaire volontaire en Afghanistan. J'ai d'une certaine manière, même si je n'étais pas combattant, risqué ma vie pour mon pays» détaille Philippe Juvin. Il souhaitait par ailleurs que le candidat LR soit désigné d'une manière très large au-delà de son parti, Les Républicains, grâce à cette primaire refusée par les militants.