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vanvesauquotidien - Page 413

  • A VANVES COMME AILLEURS, LES AMAP TIRENT LA SONNETTE D’ALARME

    Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) ont prouvé leur utilité lors des derniers confinements. Elles ont apporté des solutions locales d’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité, tout en garantissant une continuité de débouchés économiques pour les paysans, dans le respect des règles sanitaires. A ce jour, plus de 100 000 foyers s’approvisionnent en AMAP en France, en partenariat avec 5 000 fermes dont trois à Vanves (Le Panier Vanvéen, les Radis en éventail, les Paniers de l’échange).

    «Aujourd’hui les livraisons en AMAP sont menacées par le maintien du couvre-feu à 18h. Même si les paysans utilisent leur dérogation pour motif de déplacement professionnel, les adhérents des AMAP, eux (tous bénévoles et pour la plupart actifs) ne peuvent se rendre dans les lieux de distribution qu’aux heures autorisées (entre 6h et 18h). Cette situation oblige les paysans à partir en début d’après-midi pour pouvoir livrer dans les temps. Ces ajustements étaient déjà difficiles en janvier, ils seront impossibles de mars à octobre. La saison maraîchère commence avec quasiment un mois d’avance cette année, et les mises bas chez les éleveurs laitiers sont en cours. Avec un tel métier, les journées de travail durent en moyenne 10h. Ces rythmes sont incompatibles avec l’organisation des livraisons avant le couvre-feu. Sans dérogations au couvre-feu pour les distributions en AMAP, les paysans seront dans l’obligation de travailler tous les jours de la semaine, sans jour de repos possible et ce, pendant 9 mois » décrit le mouvement des AMAP

    Il considére que «cette situation est intenable dans la durée et met en péril le modèle. Au mois de janvier, nous avions déjà interpellés les pouvoir publics sur l’épuisement des bénévoles et paysans en AMAP. Nous n’avions pas obtenu de solutions. Aujourd’hui c’est l’épuisement professionnel et le burn-out qui attendent les paysans en AMAP, pourtant insérés dans un modèle économique, social et environnemental vertueux. Nous nous souvenons de l’appel de l’ancien Ministre de l’Agriculture le 24 mars 2020 pour venir en aide aux agriculteurs en difficulté lors du 1er confinement. Lorsque ce secteur manquait de bras, le ministre de l’agriculture se battait et s’était organisé pour faire «vivre la grande armée de l’agriculture». Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que compte faire le gouvernement et l’ensemble des pouvoirs publics, pour soutenir ce modèle aujourd’hui plébiscité par les citoyens et les porteurs de projets en agriculture ? » ajoute-t-il. «Lors des deux confinements les pouvoirs publics ont reconnu que les livraisons en AMAP et les circuits de distribution alimentaire sans intermédiaire étaient des activités de première nécessité. Nous demandons que les déplacements pour motifs de distribution alimentaire en AMAP et en circuit-courts, soient autorisés pendant le couvre-feu. Les activités de distribution alimentaire en AMAP et en circuit-court peuvent-être considérées comme une mission d’intérêt général pour les amapiens (qui sont, nous le rappelons, avant tout des bénévoles associatifs)».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    BENEDICTINES : Soeur Marie-Madeleine Caseau (sur la photo) a été réélue Mére Prieure du monastère de Vanves par le chapitre de la communauté la semaine derniére et installée officiellement lors d’une messe de bénédictions, dimanche dernier. "Prions pour elle et sa mission. Et soyons dans la joie du service de notre Seigneur!" témoignaient les soeurs bénédictines

    PIC DE POLLUTION : Vanves est touché comme une large partie de l’Ile de France par un pic de pollution de pollution aux particules fines depuis hier «en raison des conditions météorologiques qui empêchent la dispersion des polluants émis localement» explique Airparif. La circulation différenciée est mis mis en vigueur ce mercredi. Les véhicules dotés des vignettes Crit’Air 3, 4 et 5 ne sont pas autorisés dans le Grand Paris de 5h30 à minuit. L’Agence régionale de santé (ARS) conseille aux personnes fragiles, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, de ne pas pratiquer d’activités physiques. D’autant plus que ces pics de pollution sont soupconnés d’aggraver l’épidémie Covid-19 tant dans le nombre de nouvelles contaminations que d’hospitalisations de cas Convid-19. «Les particules fines sont associés à des rebonds épidémiques de maladies respiratoires transmissibles et notamment du Covid-19 » estime François Flahaut professeur de santé publique. En raison de leur taille, elles pénétrant dans les poumons et dans le sang. Une étude est en cours à l’OMS (Organisation Mondiale de la  Santé)

    STRATEGIE : «J'avoue avoir du mal à expliquer ! » selon Gabriel Attal qui a concèdé une incohérence dans la stratégie du gouvernement contre le Covid-19. Ce qui n’empêche le porte parole du gouvernement de la défendre. Mais il a concédé une incohérence dans la lutte contre le Covid dans le Parisien en relmarquant à propos des musées : «J'avoue avoir du mal à expliquer qu'on puisse aller dans un Sephora mais pas dans un musée. Mais il y a nécessairement, dans la gestion d'une telle épidémie, une part d'incohérence quand il faut limiter les interactions et les flux de personnes». Cette petite phrase n'a rien d'anodin puisqu'elle évoque le débat, qui fait toujours rage, sur les lieux culturels jugés «non-essentiels», Il n'en demeure pas moins que les choses ne sont pas prêtes d'évoluer. Et les acteurs du milieu culturels vont rester paralysés. Il semble au moins, cette fois, comprendre leur désarroi.

    VACCINATIONS : Les Français âgés de 65 à 75 ans, atteints de comorbidités, peuvent désormais avoir accès au vaccin AstraZeneca. Une bonne nouvelle pour les médecins généralistes qui vont pouvoir l’injecter à leurs patients, rapportait ces jours-ci  France 2 en donnant la parole au très médiatique medecin généraliste de Vanves, le docteur Xavier Pothet qui  peut maintenant comme ses collégues vanvéens leur inoculer le vaccin. Et ses créneaux de réservation sont déjà pleins jusqu’à 22 h, comme il l’expliquait : «Je dirais que cette tranche d’âge, c’étaient les oubliés de la vaccination. Nous, ça nous posait un gros problème moral, éthique. Je ne vous cache pas que j’ai commencé à vacciner la semaine dernière» témoignait le médecin pour qui cette décision permet d’accélérer la vaccination. Et contrairement à certains articles qui font état de réticences, les intéressés sont majoritairement enthousiastes. 

  • UNE OPERATION EXCEPTIONNNELLE AU CENTRE DE VACCINATIONS VANVES-ISSY CE WEEK-END ALORS QUE L’ILE DE FRANCE EST SUR LE FIL DU RASOIR

    Dans le cadre de la stratégie d’accélération du déploiement de la vaccination présentée par le Premier ministre jeudi dernier, une opération exceptionnelle de vaccination s’est déroulé ce week-end en IDF grâce à une allocation exceptionnelle de 51 000 doses de vaccins Pfizer  en ile de France dont 6000 dans les Hauts de Seine et 504 pour le centre de vaccination d’Issy-Vanves. Environ 500 personnes âgées de plus de 75 ans en liste d'attente ont été rappelées par les services des 2 villes, 278 ont été vaccinés samedi et 228 dimanche.

    L’objectif, c’étaii de donner un coup d’accélérateur et écouler plus de 50 000 doses du vaccin Pfizer en deux jours. «Nous avons récupéré tout ce que nous pouvions, il n'y a aucun vaccin qui dort dans un frigo dans ce pays» assurait Aurélien Rousseau, directeur de l’ARS-IDF (Agence Régionale de Santé Ile de France)  dans les médias en affirmant que «la vaccination monte progressivement à flux tendus : 300.000 et 350.000 premières injections du vaccin Pfizer/BioNTech pourront être administrées dans le courant du mois de mars en ile de France , contre 100.000 en février. 250.000 personnes pourront par ailleurs bénéficier d'une première dose du vaccin AstraZeneca»

    Cette ouverture rapide dès ce week-end a été rendue possible par une augmentation du nombre de doses livrées et la mobilisation des agents des CCAS, personnels administratifs, médecins, infirmiers et élus municipaux de Vanves et Issy-les-Moulineaux «On a su jeudi soir qu’on allait avoir cette dotation du week-end et il a fallu surtout que je trouve le personnel disponible. Il faut que toutes les doses partent puisque la péremption va jusqu’à lundi matin. Donc, il faut absolument vacciner 504 personnes ce week-end, à raison d’une quinzaine d’injections par heure» expliquait Catherine Rigal,  responsable du centre d’Issy-les-Moulineaux vendredi dernier qui précisait que «3 bénévoles administratifs, 4 infirmiers et 4 médecins, ainsi qu’une infirmière coordinatrice» ont été mobilisés pour chaque demi-journée d’ouverture du centre pendant ce week-end»

    Cette campagne de vaccinations intervenait alors qu’il y a une vraie pression sur l’hôpital en Ile de France : «On vient de passer, ce vendredi, la barre des 900 malades hospitalisés Covid dans les services de réanimation. Cette pression est forte et elle s'ajoute à des mois et des mois de pression hospitalière» déplorait Aurélien Rousseau vendredi dernier,  tout en notant «également des évolutions positives : La première, la plus positive, c'est qu’il y a moins de patients âgés, c'est le résultat direct de la vaccination. Ensuite, en Ile en France, nous avons désormais moins de 1000 résidents en EHPAD qui ont le covid-19, sur 60 000 d'entre eux. Donc ça, c'est du positif ! »

    Il n’empêche que «l'Île-de-France est sur le fil du rasoir» jugeait Valérie Pécresse, président de la Région,  dimanche, à de BFM Politique :«Nous sommes en sursis et il faut que les Franciliens veillent à se protéger à et protéger les autres. Depuis le début ma conviction c'est qu'il faut tout faire pour éviter le reconfinement.  Mais on ne pourra peut-être pas l'éviter» expliquait elle en rappelant que «la Région va déployer 500 lits de réanimations supplémentaires. Nous savons que le confinement le week-end ne sera prononcé que si les hôpitaux sont saturés. Nous essayons de reculer cette saturation