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vanvesauquotidien - Page 420

  • ENTREE DE VILLE : A VANVES LES PROJETS DE TOUR HOTELIERE ET WOODEUM EN PANNE, A MALAKOFF, LA ZAC AVANCE

    Après le report du projet de révision du PLU pour permettre la construction d’une tour hôtelière porte de la Plaine face à l’hôtel Mercure par GPSO, un projet Woodeum inscrit l’appel à projet «Inventez la MGP» en panne, porte Brançion, le seul projet qui avance aux portes de Paris est celui de «la porte Malakoff » à la porte de Vanves grâce à une équipe municipale conduite à Jacqueline Belhomme (FG/PC) qui a souhaité garder la main sur le réaménagement de son entrée de ville après le départ de l’INSEE. Même si l’Etat a changé son fusil d’épaule en souhaitant y installer le ministére des affaires sociales après avoir tervigésé

    Vallée Sud Grand Pari , l’interco similaire de GPSO,  qui regroupe des villes comme Malakoff, Fonteny aux Roses Clamart, Bagneux,  vient de voter en faveur d'une demande de concertation avec l'Etat sur le projet de Grand site de l'Administration centrale à Malakoff sur le terrain des anciens locaux de l’Insee, prés de la porte de Vanves (future porte de Malakoff)  L’Etat souhaite y installer le futur  Ministère des Affaires sociales regroupant la Santé, le Travail et les Sports avance.  En octobre 2020, l’État avait émis une déclaration d’intention relative à sa construction sur un terrain de la ZAC dont il est propriétaire.  Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff souhaite cependant organiser une nouvelle concertation publique. Lors de du dernier conseil de territoire de Vallée Sud Grand Paris, ses élus ont délibéré en faveur de «l’exercice du droit d’initiative, en application du Code de l’environnement». Jean-Didier Berger, son président et maire Clamart va ainsi saisir l’État pour demander cette concertation. «Demander une concertation préalable à l’État, c’est notre droit. Ce que nous propose l’État en terme de projet n’est pas tout à fait ce que la population de Malakoff avait en amont défini»

    Dès 2017, une concertation avec les habitants de Malakoff a déjà eu lieu : «Quand l’Insee est partie sur Montrouge en 2015, l’État voulait vendre. Malakoff a tout de suite déterminé un périmètre d’étude sur ce triangle. On a saisi cette opportunité pour redessiner notre entrée de ville et décidé de faire un projet qui correspondrait au mieux à la population» explique Jacqueline Belhomme. Pendant six mois, la mairie a organisé des balades de quartiers, des ateliers participatifs, des réunions publiques et une enquête téléphonique, auxquels ont participé certains vanvéens. Le projet envisagé a été présenté dans une enquête publique fin 2019 pour la création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC). «Depuis, l'État a décidé de revenir sur ce terrain qui lui appartient. Il est passé en force, parce qu'il a lui-même fait une déclaration de projet alors que nous avions déjà fait la création de notre ZAC, écrasant notre PLU par la même occasion» explique-t-elle en prenant acte et en  ne s’opposant pas à la construction du futur ministère, mais elle souhaite toutefois consulter les habitants : «Nous avons le droit de demander cette concertation de la population et nous avons bien l’intention de l’obtenir». Un ensemble comportant une école, un équipement polyvalent à dimension culturelle, un équipement sportif et des bureaux sont prévu sur le périmètre d’aménagement de la ZAC

  • LE RAPPORT EGALITE FEMMES/HOMMES A VANVES : LA VILLE BONNE ELEVE ?

    Comme chaque année, le conseil municipal présente un rapport sur l’état de l’égalité femmes/Hommes (F/H) concernant la situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de classification, de condition de travail et de rémunération effective, et des mesures prises et les actions réalisées pour améliorer en  vue d’assurer l’égalité professionnelle, comme ce fut le cas au conseil municipal du 6 Février dernier

    Vanves comptç 642 agents municipaux dont 213 hommes (33,17% ) et 429 femmes (66,63%) sachant que l’écart tend à se réduire selon leur statut : 25% d‘hommes et 47% de femmes en carégorie A, 38% et 34% en catégorie B, 150 et 348 en catéhorie C, cette dernière rassemblant 70% des agents. Le rapport a noté que «les avancements de grade ont globalement évolué de manière positive en nombre, et particulièrement au niveau des hommes. Le nombre de femmes ayant bénéficié d’un avancement de grade a considérablement augmenté et prend en compte la répartition du nombre de femme plus important dans la collectivités». Bien évidemment, il constate une proportion importante de femmes dans les filières sanitaires et sociales 110 F et 2 H), administratives (106 F et 40 H), techniques (125 F et 98 H)  ainsi qu’à l’animation (71 F et 53 H). Concernant les chefs de services, la proportion des femmes est plus importante (15 F et 10 H) et la parité est constatée au niveau de la direction générale. 16 H  (27,12%) ont été recruté en 2020 et 43 F (72,88%) sachant que la ville cherche la mixité dés que possible : «La ville s’attache ainsi par exemple à avoir une représentation féminine dans certains métiers et inversement à disposer d’une représentation masculine dans des métiers administratives sur des postes de secrétariat ou comptable ou dans les métiers de la restauration et de la petite enfance. Cependant, en pratique, certains métiers peuvent tendre à favoriser les hommes par rapport aux femmes, par la nature des missions » note-t-il.      

    La pyramide des âges montre une proportion importante du nombre de femmes de plus de 50 ans et une importance relative d’hommes entre 40 et 60 ans. «Cet état des lieux encourage la prise en compte de l’accompagnement des évolutions de poste intégrant particulièrement une pénibilité au travail. Elle se fait notamment par des visites de postes avec le médecin du travail, des formations sur des postures e travail, l’achat de matériel spécifique lié à la pathologie de certains agents, l’achat également de mobilier prenant en compte la prévention des risques » indique le rapport en indiquant «qu’une attention particulière sera accordée en 2021 pour l’accompagnement des départs en retraite à travers des réunions d’informations à partir de l’âge de 55 ans (120 agents concernés) rendez-vous individuels afin de mieux prépareer les conditions de départs… » 

    Ce rapport constate, concernant le temps de travail, que le temps partiel est majoritairement choisi par les femmes (12,95%) quel les hommes (3,29%) « pour s’occuper de leur enfant »,  sachant que ce sont les catégorie C qui en bénéficient majoritairement. Pour les salaires, le salaire moyen mensuel est de 1745,24 pour les H et 1 518,85  pour les F soit un différentiel de 14,22%  en raison des temps partiels. Pour les maladies le nombre de jours d’arrêt est moins important chez les hommes pour les maladies ( 9 739 J pour les F et 2 337 J pour les H), avec une durée moyenne de moins de 15 jours,  les accident de travail (916 J pour les F et 9 J pour les H ) avec une recrudescence des accidents de trajet avec les gréves de Décembre 2919,  les maternités et parentalité (1364 J  et 92 J ), constatant la part majoritaire des femmes qui utilisent ses congés exceptionnels « enfants malades » (235 F er 94,5H ). Des mesures en matière de prévention ont été mises en place par l’achat de matériel suite à des préconisations du conseiller et du médecin de prévention ainsi que des actions de formations (gestes et postures).

    Enfin, ce rapport revient sur le plan d’action en matière d’égalité F/H en constatant plusieurs choses  : Des actions de sensibilisation permettant de prévenir les préjugés sur des rôles masculins  ou féminins stéréotypés, la participation de la ville à des réseaux «Egalité F/H » comme l’AMF 92 ou la Charte Européenne pour l’égalité F/H, et des échanges de bonnes pratiques entre collectivités et notamment de GPSO, la mise en place de l’expérimentation télétravail qui a concerné 3 F et 2 H qui s’est largement développé en 2020 à cause de la crise sanitaire et du confinement, la proposition d’un groupe de travail sur la qualité du travail, 50 postes aménagés indiqués par le médecin du travail qui prend en compte les situations de santé pour les femmes et les hommes dans le cadre de leur travail, des actions en lien avec la formation et la sensibilisation des personnels menée tout au long de l’année 2020 sur l’égalité F/H et notamment pour les femmes de catégorie C pour accompagner leur évolution professionnelle.

  • VANVES ET LE PERIPHERIQUE : LES USAGERS MASSIVEMENT HOSTILES A SA TRANSFORMATION

    Sans grande surprise, les usagers du boulevard périphérique parisien dont font partie les vanvéens, sont très majoritairement hostiles aux modifications - abaissement de la vitesse, suppression de voies- envisagées par la Ville de Paris sur le boulevard périphérique, dont la mise en oeuvre exigera «des mesures d'accompagnement fortes» selon une étude réalisée entre septembre et octobre 2020 auprés de 4000 personnes qui ont répondu à un questionnaire. Elle intervient alors que des Ateliers du Périph réunissent élus parisins et de la petite couronne pour travailler sur sa transformation en boulevard urbain, à l’initiative du Forum métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) qui planche sur les autoroutes du futur

    Le périphérique est surtout perçu comme «la ligne la plus directe et surtout la mieux maîtrisée».  Une  grande majorité des sondés a indiqué «ne pas pouvoir emprunter un autre itinéraire que cette rocade, notamment lors des trajets entre le domicile et le travail. Le périphérique serait en effet plus direct et plus simple pour 76% d’automobilistes et permettrait aussi un temps de parcours le plus court possible»

    La perspective de l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h suscite «un rejet immédiat brutal» des personnes interrogées, qui ne sont pas convaincues sur les avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de la pollution sonore et de l'accidentologie. La mise en place d'une voie réservée aux véhicules propres fait l'objet d'un «rejet très majoritaire», car étant perçu comme discriminant sur le plan social ou ne répondant pas aux contraintes des professionnels, artisans et livreurs.

    Une voie pour les bus et véhicules de secours passerait mieux, éventuellement aussi pour ceux qui pratiquent le covoiturage à trois ou quatre personnes par véhicule. De même, la réduction du nombre de voies de quatre ou cinq à trois par sens de circulation fait consensus contre elle, quel que soit l'usage qui serait fait de l'espace récupéré. Valérie Pécresse, présidente de la Région  estime que «la maire de Paris doit suspendre ce projet ! Tant qu’il n’y aura pas de solution alternative pour se déplacer, comme sera dans quelques années le Grand Paris Express, le périphérique doit rester ! ».