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gpso - Page 84

  • VANVES ET GPSO FETENT LE TOUR DE FRANCE ET LE VELO QUI A DOUBLE SES ADEPTES EN 10 ANS

    A l’occasion de la fête du vélo qui se déroule ce week-end sur les thémes du « vélo en ville » et « découverte du patrimoine en famille », plus de 1000 animations gratuites et accessibles sont organisées dans 450 villes françaises ce week-end dont Paris qui invite à « pédaler à la suédoise »…et surtout les 8 communes de GPSO qui organisent une « fête du tour » au complexe sportif de Marcel Bec dans la forêt de Meudon,  7 semaines avant la dernière étape  du Tour de France le 26 Juillet. Et pour cause, puisqu’elle est baptisée Sévres-GPSO/Paris-Champs Elysées : Le village départ sera installé dans ce complexe sportif  avant le départ de la dernière étape qui sillonnera toutes les villes de la Communauté d’Agglomération de GPSO avant de se diriger vers les Champs Elysées. Le départ fictif de la course se fera à Sévres et le départ réel à  Ville d’Avray où le peloton passera là où s’était achevé en 1903 le premier tour de l’histoire. Le peloton passera ensuite par  Chaville, Meudon, Vanves, Issy les Moulineaux, et les bords de Seine de Boulogne avant de filer vers les champs Elysées.

    Les passionnés se rappelleront qu’en 1986, le prologue s’était déroulé à Boulogne avec une première étape qui avait conduit les coureurs à passer dans toutes les communes des Hauts de seine. Une exposition qui repose sur une partie de la collection d’Emmanuel Déhan, historien du cyclisme et ancien coureur amateur, est organisé à l’hôtel de ville de Boulogne : « La grande histoire du cyclisme boulonnais ».  Elle rassemble beaucoup de documents, d’affiches d’époques, fanions, trophées, photos de champions, premiers vélocipédes…qui plantent le décor d’une discipline dont les premières compétitions notables se déroulérent dans l’ouest parisien et sur le territoire boulonnais. Et d’un club, l’ACBB qui a largement contribué à construire la légende et la tradition du cyclisme amateur de haut niveau en France totalise 5 médailles olympiques, 10 titres de champion du monde, 117 titres de champion de France en ayant compté dans ses rangs, Anquetil, Darrrigade, Stablinski, Thévenet, Roche, Anderson et Millar. A l’occasion de cette fête du Tour aujourd’hui, parmi les animations,  une randonnée cyclotouriste de 34 km  est prévue à 13H30 pour parcourir une partie du circuit qu’emprunteront les coureurs le 26 Juillet prochain, avec deux parcours de marche nordique, le traditionnel Trail du muguet (dés 10H) sur 10 et 21 Km, une randonnée équestre entre le parc de St Cloud et le bois de Meudon avec un pique-nique géant.

    Cette fête intervient alors que l’utilisation du vélo a doublé en dix ans avec plus de 650 000 déplacements sont effectués à vélo chaque jour en Ile de France comme le montre une étude du STIF (Syndicat des Transports Ile de France). IL est ainsi devenu un mode de transport au quotidien : « S’il ne représente encore que 2 % des déplacements en ÎDF, le vélo a su s’imposer comme un atout du quotidien, largement utilisé pour se rendre au travail, et non plus seulement pour les loisirs. Ainsi, près de la moitié des déplacements à vélo sont liés au travail ou aux études. Il  est avant tout utilisé par des actifs (61 %), suivi par les scolaires et étudiants (23 %). Par ailleurs, 60 % des déplacements à vélo sont effectués par des hommes. Les adeptes du vélo habitent principalement à Paris ou en petite couronne, le vélo étant un mode de transport idéal pour des trajets de proximité (2 kilomètres en moyenne en Île-de-France) » indique cette étude. Les politiques de déplacements en faveur du vélo menées jusqu’alors par l’ensemble des collectivités de la Région aux communes ont permis la réalisation de 2 400 km d’aménagements cyclables dont 900 pour le réseau régional structurant, le développement de l’offre de vélos en libre service (dont Vélib’) qui  ont fortement contribué à l’augmentation de l’utilisation du vélo.

  • ELECTIONS REGIONALES : CONVENTION THEMATIQUE ET SPEEDING DATING POUR CHANTAL JOUANNO A VANVES

    Vanves accueillait Mardi soir dans ce préau de l’école Marceau si cher à Bernard Gauducheau la première des huit conventions thématiques organisée durant le mois de Juin dans chaque département par l’UDI dans le cadre de la campagne pour les régionales de Chantal Jouanno : « L’objectif est de faire participer au maximum les gens et décloisonner. Et depuis le début, on est sur le fond, les propositions, sans foire d’empoigne, ni débordements » indiquait elle en se référant aux conventions départementales qui ont marqué le mois de Mai. Bernard Gauducheau, référent pour sa campagne dans les Hauts de Seine avait organisé un speedy dating, « pour éviter la sempiternelle réunion publique. A l’UDI on a la capacité à changer de méthode et faire participer les militants » expliquait il en présentant les 4 thémes abordés pendant un quart d’heure grâce à une personnalité qui se déplaçait à chacune des 4 tables où s’étaient rassemblés  élus et militants de Vanves mais aussi et surtout des Hauts de seine et des autres départements franciliens : Les finances avec Laurent Lafon président du groupe UDI, les relations avec les autres collectivités avec Denis Larghero Vice Président du Conseil Général des hauts de Seine,  le fonctionnement du Conseil régional et des organismes associés avec la secrétaire générale du groupe UDI à la Région, la Métropole du Grand Paris (MGP) avec Béatrice de Lavalette conseillére régionale et maire adjoint de Suresnes.

    Une réunion suivie de prés par deux journalistes du Monde et de Première Heure, auprés desquels sont venus se confier Chantal jouano, mais aussi Laurent Lafon, Philippe Laurent Secrétaire Général de l’AMF, et d’autres. Rien n’est joué concernant une liste commune L.R.( Les Républicains) -UDI  en Région Ile de France même s’il y a eu d’énormes pressions dans les jours qui ont précédé le congrés fondateur des Républicains, avec quelques échos de presse bien téléguidés par l’entourage de  Nicolas Sarkozy qui aurait bien voulu l’annoncer à cette occasion. Mais les centristes n’ont pas cédés, d’autant plus que  les avis sont partagés sur la tactique à adopter tant entre L.R. et l’UDI qu’au sein de chacune de ses formations : Ainsi Chantal Jouanno et Laurent Lafon sur la même ligne qu’un Patrick Devedjian ou un Pierre Bédier car à leurs yeux, il faut ratisser large.

    Le dossier de la MGP qui était l’un des thémes ce cette soirée,  a suscité beaucoup de réactions sur le devenir de GPSO « alors qu’André Santini veut fusionner les 8 communes », des départements – « Sont ils devenus des strates superflus ? » - sur la définition des territoires qui vont remplacer les communautés d’agglomération, l’avenir de l’Ile de France qui risque de devenir une région à deux vitesses… « Quelles sont les raisons de l’entêtement de la gauche ? », « Quel est l’intérêt de la droite de continuer la Métropole ? De toute façon, dans 23 mois, ils (les socialistes) ne seront plus là ! », « A quoi tout cela sert ? A régler leurs problèmes ? Mais cela n’intéresse personne ! », « L’opposition doit s’opposer » ont réagis les participants à chaque table avec l’exposé de B.de Lavaletre qui a insisté  sur la confusion,  avec  les incohérences, les aller-retour ajouté au manque d’intérêt des franciliens  « On allait vers une phase de décentralisation et on nous reprend ce que l’on nous avait donné. On détricote tout ce que l’on a fait ses dernières années » 

    « Cette bonne idée au départ est devenue excluante. On a voté la loi NOTRe au Sénat. Mais on ne sait pas ce que cela va devenir. La métropole se joue à l’échelle de la Région. On a recrée une frontière avec celle-ci. Mais voilà, on n’entend pas la Région, elle ne s’exprime pas » a constaté Chantal Jouanno pour qui « la logique du Grand Paris est celle de Christian Blanc. Il faudrait créer plusieurs pôles dans la Région, et faire du polycentrisme… L’idée est de dire à l’Etat d’arrêter ses erreurs du passé qu’il réedite  en faisant du Grand Paris un instrument de recentralisation » a-t-elle déclarée ce soir là. Mais elle n’est pa allé plus loin tout en le laissant entendre l’idée d’une métropole élargie à l’échelle de la Région qui serait beaucoup plus parlant pour les franciliens. Et là aussi, les clivages dépasse les partis politiques car des Bartolone (PS), Jouanno (UDI), Placé (EELLV), Pécresse (L.R.) sont sur la même longueur d’ondes. Cette idée a même été défendue par le think tank Terra Nova 2011.

  • VANVES, GPSO ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : « LES SENATEURS ALTOSEQUANAIS SE SONT FAIT PLAISIRS ! »

    Il a fallu six jours pour examiner la loi NOTRe au Sénat et notamment les articles consarés à la Métropole du Grand Paris durant toute la journée de Lundi, la séance étant présidée par Isabelle Debré vice Présidente, le matin. Deux séries d’amendements ont été voté  par la Haute Assemblée reportant la création de la MGP au 1er Janvier 2017 et modifiant le nombre de conseillers métropolitains et  les conditions de leur élection à Paris

    Les premiers reportent au 1er Janvier 2017 la création de la MGP. «  La mise en place du dispositif sous six mois, sans que l'on soit au clair sur les compétences, ni sur le financement, sans que le statut du personnel soit clarifié, sans que l'on sache quoi que ce soit des ordonnances annoncées, est tout simplement impossible » constatait Roger Karoutchi (L.R) « Malgré les réunions de préfiguration, il n'y a aucune visibilité sur les finances, ni sur les compétences, sans compter que l'on prétend, en parallèle, réformer les règles d'urbanisme, la DGF... Pour cette dernière, on ne sait pas où l'on en est, à 500 M€ près ! L'ambiguïté et la confusion règnent. Comment pourrions-nous appliquer un tel texte au 1er janvier 2017 ? » s’est interrogé Hervé Marseille (UDI).   « Tout sera prêt dans les temps. Il n’y aurait rien de pire que d’accorder un  nouveau délai qui consisterait à reporter de nouveau l’obstacle. La date du 1er  Janvier 2016 n’est pas une date couperet puisque la métropole, ses nouveaux EPCI et ses élus auront 2 ans pour déterminer la répartition de ses compétences » a indiqué Marylise Lebranchu ministre de la Décentralisaton

    Une seconde série d’amendements a modifié le nombre de conseillers métropolitains de 346 à  209 et institué une élection à la proportionnelle par le Conseil de Paris de ses 60 représentants et non une élection par chaque Conseil d’arrondissement, ce qui aurait permis d’éliminer NKM et de sauver Anne Hidalgo grâce à l’élection d’un représentant par le Conseil de Paris puisque toutes les deux sont dans l’opposition dans leur arrondissements respectifs, le 14éme détenu par la gauche et le 15éme par la droite. « Qu’est-ce que  ce bazar » s’est même exclamé le rapporteur socialiste. « On aurait pu écrire que l'on ne peut être élu si l'on est une femme rousse du XIVe arrondissement ! Même Charles Pasqua au mieux de sa forme n'aurait pas osé ! » s’est exclamé Hervé Marseille (UDI) : « Même vous, madame la ministre, n'êtes pas convaincue par votre propre amendement. On sent la manoeuvre ! Pourquoi ne pas raisonner par quartiers ? Les conseillers d'arrondissement ne sont compétents ni pour la construction, ni pour le tourisme, ni pour le budget... On ne voit pas comment on a pu inventer pareil système... Même à gauche on s'interroge... Le plus simple, c'est une élection par le Conseil de Paris à la proportionnelle » a proposé Roger Karoutchi (L.R.).

    Enfin Hervé Marseille (UDI)  n’a pas réussi à faire prendre en compte la création, ni le statut de communes nouvelles d'au moins 300 000 habitants. « Dispensées de la nécessité d'intégrer un établissement public territorial, elles seraient alignées sur le modèle de la commune de Paris, conformément aux voeux de près de 95 % des élus franciliens. Nous renforçons ainsi l'intégration régionale » a-t-il tenté d’expliquer mais sans succès lors cette séance, en retirant finalement tous ses amendements qui avaient été critiqués par les conseillers communautaires d’opposition de GPSO Vendredi dernier. Ainsi Vanves ne fusionnera pas avec ses 7 consoeurs de GPSO qui devrait se transformer en EPT (Etablissement Public Territorial) le 1er Janvier 2016…puisque l’assemblée Nationale reviendra sur ce report car « les sénateurs se sont fait plaisir » comme le notaient quelques observateurs avertis