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gpso - Page 85

  • VANVES A ADHERE A L’OBSERVATOIRE DU BRUIT MAIS SANS REGLER LA QUESTON DES MESURES ANTI BRUIT

    La ville de Vanves comme GPSO a adhéré à l’observatoire du Bruit Ferroviaire de Vanves/Malakoff dans le cadre du projet d’aménagement de l’avant-gare de Paris Montparnasse. Rien à voir avec la longue et difficile gestion et réalisation des mesures anti-bruit  (doubles vitrages, murs anti-bruit) entre Vanves et Malakoff sur la partie de la ligne entre la gare de Vanves-Malakoff et le pont du Clos Montholon. Cet observatoire s’inscrit dans le cadre du développement du réseau à grande vitesse sur l’ouest et le sud ouest de la France à l’horizon 2017 avec la ligne nouvelle Sud Europe Atlantique (SEA) depuis Tours vers Bordeaux, la ligne nouvelle Bretagne Pays de Loire (BPL) depuis l’Ouest du Mans vers Rennes. SNCF Réseau prévoit d’aménager le plan de voies sans modification d’emprise, ni ouvrage de génie civil. Une enquête publique avait été réalisée entre le 15 juin et le 15 Juillet 2014 qui avait fait ressortir des préoccupations fortes des riverains quant aux nuisances acoustiques liées au bruit ferroviaire. D’où la mise en place de cet observatoire du bruit qui sera présidé par un élu – Vanves sera représenté par 2 élus, 2 membres du CESEV, 2 membres du Conseil de quartier du Centre-Saint Remy  - afin d’oeuvrer à l’information des riverains et à la bonne application des mesures prises pour la diminution des nuisances sonores. Ce qui avait fait réagir Boris Amoroz (FG/PC) lors du conseil municipal du 30  Septembre dernier…

    « Nous ne pouvons que nous en  féliciter mais,  nous ne pouvons que faire le lien avec les autres problèmes de bruit ferroviaire que nous connaissons sur Vanves, sur le réseau Paris-Chartres (réseau de banlieue), qui ne sera pas concerné par cet observatoire. Cependant, il est fort à craindre que les résultats liés à cet observatoire soient bien maigres. Dans le contexte actuel de casse du système ferroviaire, les moyens et budgets liés aux travaux d’infrastructure et de maintenance, tant légère que lourde, sont réduits à peau de chagrin » a-t-il réagi en revenant sur les multiples facettes de ce casse du ferroviaire. « Comme je vous l’avais expliqué au conseil municipal  de mai 2015, cette casse du ferroviaire a de multiples facettes : Énorme baisse du fret ferroviaire, ce qui est en contradiction avec les réductions de polluants, dont nous venons de parler lors de la délibération sur la station GNV, Augmentation des tarifs voyageurs et fermeture des agences, donc celle de Vanves, fermeture pour laquelle M.le maire a dit amen. Et donc une absence d’investissements et de maintenance de l’infrastructure, dont l’accident de Bretigny-sur-Orge ou nos problèmes de bruit ferroviaire sont différentes facettes.Et pendant ce temps-là, le gouvernement clame « COP21 ! COP21 ! », mais détruit le système ferroviaire français, avec le soutien du lobby routier et des partisans de la destruction du service public. Il n’abuse personne »..-  « Ce n’est qu’un observatoire ! Il permet de suivre ce que va faire la SNCF. On est peu concerné par rapport à Malakoff qui l’est plus que nous, car les voies TGV passent sur son territoire » a répondu Pascal Vertanessian (UDI), maire adjoint.

  • VANVES AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE GPSO : DES ECONOMIES ET DE L’ASSAINISSEMENT

    Le dernier conseil communautaire de GPSO qui s’est tenu le 7 Octobre dernier a pris plusieurs décisions qui concerne directement Vanves : Un avis sur son projet de modification de son PLU, l’adoption du nouveau règlement intérieur du Conservatoire de musique qui est géré par GPSO qui envisage de diminuer ses moyens, d’un partenariat avec la Caisse des Dépots et Consignations pour le financement d’une « opération Habitat Qualité » afin de lutter contre l’habitat et les co-propriétés dégradées (une vingtaine dans le secteur d’Issy, Meudon et Vanves), mais aussi d’autres décisions dont l’attribution de la concession publique pour l’exploitation des réseaux d’assainissement sur l’intégralité du territoire communautaire à Veolia Eau/Sade qui était en concurrence avec la SEVESC.  

    ASSAINISSEMENT : Les investissements devraient se monter à 48 M€ sur les 12 ans que durera ce contrat passé avec Veolia Eau /Sade, soit 4 M€ par an. C’est l’une des raisons qui a retenu l’attention des conseillers communautaires avec des propositions tarifaires performantes à leurs yeux - 0,22€ le m3 pour les eaux usées, 357 000 €/an pour les eaux pluviales – une offre très précise avec un programme prévisionnel de travaux calé sur la durée du contrat , équilibrée et dimensionnée pour assurer le renouvellement des ouvrages. Il est vrai que le service de collecte des eaux usées et pluviales comprend 247 km de réseaux d’eaux usées, 46 km de réseau d’eaux pluviales, 7 68 regards, 3 622 bouches d’égoûts et grilles d’avaloirs, 17 postes de refoulement ou de relèvement, 7 chambres à sable, 8 puis d’infiltration, 1 double siphon, 32 bassins de rétention et ouvrages de régulation, 15 séparateurs d’hydrocarbures… Un secteur dont est chargé Bernard Gauducheau comme Vice Président.

    CONSERVATOIRE : GPSO cherche à diminuer de 5% Le budget de fonctionnement de son réseau actuel de conservatoires de musique à cause du contexte actuel (raréfaction des ressources, création de la MGP). Il s’agit tout d’abord d’affirmer la complémentarité de leur offre pédagogique tout en maintenant une proximité avec leurs usagers. Ainsi 6 conservatoires constitueront 3 binômes, Vanves avec Issy les Moulineaux, par exemple. Ensuite d’achever l’harmonisation des temps de cours sur l’ensemble des 7 conservatoires avec complémentarité d’offres de 3éme cycle et de cycles spécialisés au sein des binômes, cibler l’offre adulte vers des pratiques collectives et supprimer les quelques cours individuels, mutualiser les actions de diffusion au sein des binômes. Enfin rationaliser les charges liés aux bâtiments en mettant en place une tarification commune à tous les établissements et prévoir une augmentation des tarifs lissée sur plusieurs années, et diminuer les charges de personnel avec diminution des emplois d’enseignants, redéploiement des équipes administratives et techniques…en tenant compte des besoins propres à chaque conservatoire. L’une des nouveautés du règlement intérieur de ce conservatoire de Vanves est la création d’un Conseil consultatif qui sera un organe de concertation et de réflexion portant sur les orientations générales, la mise en place et le suivi du projet d’établissement. Il est composé de tous les acteurs, du maire aux représentants des parents d’élèves et du personnel. 

     

    STATIONNEMENT : Selon le rapport de la Société Publique Locale Seine Ouest Aménagement, exploitant le stationnement à Vanves, en 2014, le stationnement de surfaces constitué de 2500 places a rapporté 388 980 € (contre 362 657 € en 2013) soit une augmentation de 7%. Il est vrai que 2013 a vu l’ensemble du territoire de Vanves couvert par le stationnement avec 300 places de stationnement et 13 horodateurs supplémentaires, soit 136 au total. L’exploitation des parkings Saint Remy et Cabourg a généré une recette de 111 913 € (110 108 €) en 2014. 

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE