Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

création de la mgp

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : FEU LA COMMUNE NOUVELLE

    La question que se posent aujourd’hui,  certains élus des 8 communes de GPSO, est de savoir si toute cette histoire à propos de la constitution d’une commune nouvelle à la place de la communauté d’agglomération n’a pas été lancée pour mieux la torpiller, avec une enquête téléphonique, dont les résultats n’ont pas été publiée. Hervé Marseille (UDI), sénateur maire de Meudon qui portait cette idée, n’a pas finalement défendu ses amendements au sénat. Et  l’assemblée Nationale a réglé la question des communes nouvelles, même si Jean Jacques Guillet (L.R.) député maire de Chaville  est revenu à la charge en  défendant un amendement permettant de créer commune nouvelle d’au moins 300 000 habitants mais sans qu’elles puissent bénéficier des dispositions financières prévues pour les communes nouvelles rurales. « Le fait d’avoir des communes urbaines nouvelles de 300 000 habitants sur le territoire métropolitain me paraîtrait une bonne chose. Dans ce contexte, cet amendement vise à mettre en place un « état spécial territorial », à l’image de ce qui existe pour la commune de Paris » a t-il expliqué, face au refus de la ministre de la Décentralisation qui a fait état de son incapacité de définir juridiquement ce qu’est un « état spécial territorial » - « on y reviendra à l’avenir, parce que c’est inévitable. Dans une intercommunalité  très intégré, comme il en existe trois sur le territoire de la métropole, (GPSO, Plaine Commune et Est Ensemble)  il faut pouvoir aller plus loin, à un moment ou à un autre, en créant une commune nouvelle » a-t-il   répondu. Il est vrai que parmi les maires, les avis étaient très partagés, certains préférant carrément intégrer la ville de Paris en devenant un arrondissement supplémentaire, ce qui serait le cas du maire de Vanves. Un  scénario qui se vaut et rappelle l’historique de l’extension de la capitale lorsqu’elle avait intégré dans ses limites les villages de Vaugirard, de Grenelle, d’Auteuil…. Car comme il l’explique souvent « plus rien ne distigue Vanves de Paris » qui bénéficie des mêmes avantages (transports…), des mêmes inconvénients (densité…)  et qui reste, selon les vanvéens qui l’apprécient, à l’échelle humaine, contrairement à Issy les Moulineaux.

    En tous les cas, il n’a fallu qu’une séance de nuit, Jeudi soir pour examiner l’article 17 Septdecies qui traite de la MGP (Métropole du Grand  Paris) et les 160 amendements déposés.  Les débats, qui n’ont guère passionné les députés au-delà du cercle francilien,= et  se sont animés à trois occasions : Au début lorsque la majorité a adoptée l’amendement du gouvernement maintenant la date de sa création au 1er Janvier 2016 mais fixant au 1er Janvier 2017 la prise en charge de ses principales compétences, et notamment l’habitat et l’aménagement du territoire métropolitain. « La manière dont on a brutalement décidé, après une réunion à Matignon, de vider la coquille et d’exercer les compétences stratégiques de la métropole en 2017 n’est pas acceptable » a tonné Patrick Ollier (L.R.) député maire de Rueil. « Comment accepter que le sort de 11 millions de Franciliens soit scellé par un accord de coin de table entre l’actuel Premier ministre et le futur candidat aux régionales ? La métropole mérite mieux que d’être l’otage de jeux de pouvoir et de plans de carrière » a constaté Jacqueline Fraysse (FG/PC) député de Nanterre. « Si Bartolone perd les régionales, la MGP sera une coquille vide. S’il gagne, elle se confondra avec la Région. Dans les deux cas, ni vu ni connu, un peu comme au jeu du bonneteau : la métropole disparaîtra et nul ne s’y retrouvera. Vous poursuivez donc le détricotage de la métropole au gré des échecs électoraux de la majorité » a résumé le député de Paris Philippe Goujon (LR) député maire du XVéme..

    Ensuite lors de l’examen de l’amendement dit anti-NKM déposé par le gouvernement, faisant élire les 60 représentants de Paris par les conseils d’arrondissements, sauf un qui l’est par le Conseil de Paris pour permettre finalement d’éliminer NKM et de sauver Anne Hidalgo.  La conseillère de Paris du 14éme arr. a dénoncé un amendement « ad hominem », rédigé sur mesure à l’initiative du maire de Paris, pour lui barrer la route. « Il semblerait que j’ai le triste privilège de susciter une disposition législative aux seules fins de m’évincer », a-t-elle déploré. Anne Hidalgo considérait « qu’il n’y aurait absolument aucune logique démocratique à ce que quelqu’un battu dans une élection municipale puisse venir siéger au Grand Paris ».. « Il est même  « inconstitutionnel » et « va tomber parce que le bon sens va l’emporter » selon Yves Contassot (EELV).

    Enfin, les députés ont rogné les contours de la MGP en supprimant le transfert de la compétence « concession de la distribution publique de gaz » et « gestion des réseaux de chaleur », ce qui a suscité de longs échanges très techniques. Par contre la MGP pourra élaborer un Schéma Directeur des réseaux de distribution d’énergies.  Marylise Lebranchu a reconnu que « ce texte n’est pas de très grande qualité et que la métropole du Grand Paris méritait beaucoup mieux. La faute aux élus franciliens que le gouvernement aurait mieux fait ne pas écouter » a-t-elle déploré en substance.

  • VANVES, GPSO ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : « LES SENATEURS ALTOSEQUANAIS SE SONT FAIT PLAISIRS ! »

    Il a fallu six jours pour examiner la loi NOTRe au Sénat et notamment les articles consarés à la Métropole du Grand Paris durant toute la journée de Lundi, la séance étant présidée par Isabelle Debré vice Présidente, le matin. Deux séries d’amendements ont été voté  par la Haute Assemblée reportant la création de la MGP au 1er Janvier 2017 et modifiant le nombre de conseillers métropolitains et  les conditions de leur élection à Paris

    Les premiers reportent au 1er Janvier 2017 la création de la MGP. «  La mise en place du dispositif sous six mois, sans que l'on soit au clair sur les compétences, ni sur le financement, sans que le statut du personnel soit clarifié, sans que l'on sache quoi que ce soit des ordonnances annoncées, est tout simplement impossible » constatait Roger Karoutchi (L.R) « Malgré les réunions de préfiguration, il n'y a aucune visibilité sur les finances, ni sur les compétences, sans compter que l'on prétend, en parallèle, réformer les règles d'urbanisme, la DGF... Pour cette dernière, on ne sait pas où l'on en est, à 500 M€ près ! L'ambiguïté et la confusion règnent. Comment pourrions-nous appliquer un tel texte au 1er janvier 2017 ? » s’est interrogé Hervé Marseille (UDI).   « Tout sera prêt dans les temps. Il n’y aurait rien de pire que d’accorder un  nouveau délai qui consisterait à reporter de nouveau l’obstacle. La date du 1er  Janvier 2016 n’est pas une date couperet puisque la métropole, ses nouveaux EPCI et ses élus auront 2 ans pour déterminer la répartition de ses compétences » a indiqué Marylise Lebranchu ministre de la Décentralisaton

    Une seconde série d’amendements a modifié le nombre de conseillers métropolitains de 346 à  209 et institué une élection à la proportionnelle par le Conseil de Paris de ses 60 représentants et non une élection par chaque Conseil d’arrondissement, ce qui aurait permis d’éliminer NKM et de sauver Anne Hidalgo grâce à l’élection d’un représentant par le Conseil de Paris puisque toutes les deux sont dans l’opposition dans leur arrondissements respectifs, le 14éme détenu par la gauche et le 15éme par la droite. « Qu’est-ce que  ce bazar » s’est même exclamé le rapporteur socialiste. « On aurait pu écrire que l'on ne peut être élu si l'on est une femme rousse du XIVe arrondissement ! Même Charles Pasqua au mieux de sa forme n'aurait pas osé ! » s’est exclamé Hervé Marseille (UDI) : « Même vous, madame la ministre, n'êtes pas convaincue par votre propre amendement. On sent la manoeuvre ! Pourquoi ne pas raisonner par quartiers ? Les conseillers d'arrondissement ne sont compétents ni pour la construction, ni pour le tourisme, ni pour le budget... On ne voit pas comment on a pu inventer pareil système... Même à gauche on s'interroge... Le plus simple, c'est une élection par le Conseil de Paris à la proportionnelle » a proposé Roger Karoutchi (L.R.).

    Enfin Hervé Marseille (UDI)  n’a pas réussi à faire prendre en compte la création, ni le statut de communes nouvelles d'au moins 300 000 habitants. « Dispensées de la nécessité d'intégrer un établissement public territorial, elles seraient alignées sur le modèle de la commune de Paris, conformément aux voeux de près de 95 % des élus franciliens. Nous renforçons ainsi l'intégration régionale » a-t-il tenté d’expliquer mais sans succès lors cette séance, en retirant finalement tous ses amendements qui avaient été critiqués par les conseillers communautaires d’opposition de GPSO Vendredi dernier. Ainsi Vanves ne fusionnera pas avec ses 7 consoeurs de GPSO qui devrait se transformer en EPT (Etablissement Public Territorial) le 1er Janvier 2016…puisque l’assemblée Nationale reviendra sur ce report car « les sénateurs se sont fait plaisir » comme le notaient quelques observateurs avertis