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gpso - Page 80

  • DEPART A LA RETRAITE DE JEAN LOUIS BEYDON, DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES : « TOUT POUR LA MUSIQUE ! »

    La personne de Jean Louis Beydon est indissociable du conservatoire de Vanves depuis prés de 50 ans. Il a été l’âme de cette école de musique  avec  Jean Poidevin, directeur entre 1973 et 1986 auquel il a succédé. Et c’est important de le rappeler à un moment où il a pris sa retraite, avec cette petite cérémonie à l’hôtel de ville lundi dernier, et où le nouveau conservatoire sera inauguré à l’occasion de la fête de la musique 2015, et auquel il a énormément contribué. Pour Jean Louis Beydon, c’est l’histoire de toute une vie mais pas seulement, car il a su mener de front un itinéraire artistique très enrichissant dont il a su faire profiter ce conservatoire pendant prés de 30 ans, souvent en essayant de transgresser les codes et les règles de ce milieu de la formation musicale pour faire connaître et aimer la musique à des milliers de jeunes vanvéens.  A l’heure où s’inaugure ce nouveau conservatoire dont il a toujours rêvé pour Vanves, le Blog de Vanves au Quotidien souhaitait lui rendre hommage non seulement à lui Jean Louis mais aussi à toute sa famille. Saviez-vous que c’est son père qui a vraiment lancé l’enseignement à  d’autres instruments que ceux nécessaire à l’Harmonie municipale à Vanves … et en lui confiant les cours de piano en 1969

    Jean Louis Beydon  a commencé commeélève de saxophone en 1964/65, avec ses frères à l’harmonie municipale (Jean Philipe à la clarinette, Jean Paul à la Trompette, Jean Olivier au Cor) « J’étais un peu jaloux, car j’avais envie de jouer dans un orchestre. Mon père m’a inscrit, m’a acheté un saxophone alto, et j’y suis entré » raconte t-il. Puis comme professeur de piano en 1969 avec notamment comme élève Bertrand Giraud qui est devenu un grand pianiste et le directeur du concours Jean françaix… tout en en devenant directeur des écoles d’Etrechy et de Morigny. « A mon arrivée, à la tête de l’école de musique, nous avions beaucoup moins de disciplines que maintenant, moins d’heures de cours. Nous disposions de très peu de moyens, très peu d’ensembles, une harmonie. Il fallait faire avec les moyens du bord sans beaucoup d’animations en dehors d’un ou deux concerts dans l’année, une audition générale d’élèves qui se passait généralement à la salle des fêtes de l’hôtel de ville en utilisant le vieux piano à queue ».

    PAS DE BARRIERES ENTRE LES MUSIQUES

    L’une de ses premières initiatives est d’avoir monté «  Emilie Jolie », comédie musicale qui a apporté un énorme « plus » à l’école de musique, qui a marqué les esprits, la plupart insistant sur une « formidable aventure vécue » avec ce spectacle mais aussi d’autres comme « les naufragés de la terre » ou « l’école chante Brel ». Il  a organisé des séjours ski-musique aux Carroz d’Araches dans le village de vacances des Flocons verts sur le modèle des classes de neige avec musique la matin, ski l’après midi. Grâce à son directeur adjoint, Jacques Grillot, qu'il a accompagné sur scène pour chanter Brel.  Enfin, il n’avait pas hésité à faire  des interventions en milieu scolaire, des spectacles étant montés avec les écoles notamment et surtout celles du Centre et  Marceau…  « J’ai assez mal vécue mes études personnelles scolaires, avec des professeurs mis sur un piedestal,  des élèves qui étaient un peu comme des moutons, avec solfège et examen en fin d’année…Ce n’était pas mon état d’esprit. Lorsque je suis devenu professeur, je me suis dit que je ne voulais pas enseigner comme on m’avait appris. Je voulais bousculer les choses, car avec la musique, il y a la danse, l’art dramatique. Je déteste les barrières entre les musiques. Très jeune, je me suis aperçu que l’on pouvait faire de la musique en classique, contemporaine, ancienne, que l’on pouvait improviser, créer… L’imagination et la création étaient très absentes à l’époque de ces lieux. C’est pourquoi, j’ai voulu imprimer une dynamique pour casser toutes ces barrières, en essayant de  croiser toutes ces disciplines, en travaillant dans les écoles, en montant des spectacles » expliquait il déjà au blog Vanves Au quotidien.

    UNE DYNAMIQUE EXTRAORDINAIRE

    Très vite, il a crée les classes de théâtre avec le comédien Alain Belfond, renforcé les classes de jazz ouvertes avec Jean Poidevin, développé  les ensembles en passant de 2  (ensemble d’harmonie, ensemble de petits bois) à 20. Avec ses fameuses classes d’IFM (Initiation à la Formation Musicale) ouvertes aux enfants de 4 ans pour leur faire découvrir le plaisir de comprendre le monde de musique grâce à une alternance d’activités, d’attention soutenue.  Il a  énormément développé le violoncelle, la contrebasse, l’alto, la harpe, le clavecin avec même du « luth renaissance ». Lorsque la communauté d‘agglomération a pris en main le Conservatoire de Vanves en 2005/06, il a  bénéficié d’une dynamique extraordinaire en pouvant augmenter les heures d’enseignement, titulariser la grande majorité des professeurs alors qu’ils étaient en CDI,  et rajouter des classes de Luth Renaissance, de clavecin en achetant deux clavecins, et une classe d’orgue avec le nouvel orgue de l’église Saint Remy, développer le cor, le saxophone, des classes de guitare-jazz, acheter du matériel de percussions… grâce à des investissements qui avaient démarré sous le mandat de Didier Morin : 4 pianos à queue, des  pianos droit, un saxophone baryton, une deuxiéme clarinette basse, 4 timbales, plusieurs batteries, des amplis, des sonos... « que nous aurions eu du mal à acheter du temps de l’association de l’Ecole de musique… » explique t-il

    UNE VIE D’ARTISTE

    Parallélement à la direction de ce conservatoire, il menait une vie d’artiste : « J’ai toujours accompagné des artistes, étant pianiste et saxophoniste totalement classique de formation, en n’ayant jamais pris de cours de jazz ou de musiques actuelles ». Son itinéraire artistique l’a ainsi conduit au fil des années à accompagner des chanteurs tels qu’Allain Leprest, l’un des plus grands auteurs actuels, Enzo Enzo, Kent, et même Claude Nougaro au pied levé. Son intérêt pour le théâtre l’a également permis d’accompagner le comédien Henri Courseaux, Molière du meilleur second rôle 2010. Jean-Louis Beydon a ainsi participé à de nombreux concerts aux quatre coins du monde : Usa, Japon, Allemagne, Canada, Russie, …et a joué dans de grands festivals de chanson en France : Avignon, Bourges, Francofolies, Chorus 92, Montauban,…ainsi que dans des salles mythiques : Olympia, Bobino, Casino de Paris...

  • VANVES ET GPSO FETENT LE TOUR DE FRANCE ET LE VELO QUI A DOUBLE SES ADEPTES EN 10 ANS

    A l’occasion de la fête du vélo qui se déroule ce week-end sur les thémes du « vélo en ville » et « découverte du patrimoine en famille », plus de 1000 animations gratuites et accessibles sont organisées dans 450 villes françaises ce week-end dont Paris qui invite à « pédaler à la suédoise »…et surtout les 8 communes de GPSO qui organisent une « fête du tour » au complexe sportif de Marcel Bec dans la forêt de Meudon,  7 semaines avant la dernière étape  du Tour de France le 26 Juillet. Et pour cause, puisqu’elle est baptisée Sévres-GPSO/Paris-Champs Elysées : Le village départ sera installé dans ce complexe sportif  avant le départ de la dernière étape qui sillonnera toutes les villes de la Communauté d’Agglomération de GPSO avant de se diriger vers les Champs Elysées. Le départ fictif de la course se fera à Sévres et le départ réel à  Ville d’Avray où le peloton passera là où s’était achevé en 1903 le premier tour de l’histoire. Le peloton passera ensuite par  Chaville, Meudon, Vanves, Issy les Moulineaux, et les bords de Seine de Boulogne avant de filer vers les champs Elysées.

    Les passionnés se rappelleront qu’en 1986, le prologue s’était déroulé à Boulogne avec une première étape qui avait conduit les coureurs à passer dans toutes les communes des Hauts de seine. Une exposition qui repose sur une partie de la collection d’Emmanuel Déhan, historien du cyclisme et ancien coureur amateur, est organisé à l’hôtel de ville de Boulogne : « La grande histoire du cyclisme boulonnais ».  Elle rassemble beaucoup de documents, d’affiches d’époques, fanions, trophées, photos de champions, premiers vélocipédes…qui plantent le décor d’une discipline dont les premières compétitions notables se déroulérent dans l’ouest parisien et sur le territoire boulonnais. Et d’un club, l’ACBB qui a largement contribué à construire la légende et la tradition du cyclisme amateur de haut niveau en France totalise 5 médailles olympiques, 10 titres de champion du monde, 117 titres de champion de France en ayant compté dans ses rangs, Anquetil, Darrrigade, Stablinski, Thévenet, Roche, Anderson et Millar. A l’occasion de cette fête du Tour aujourd’hui, parmi les animations,  une randonnée cyclotouriste de 34 km  est prévue à 13H30 pour parcourir une partie du circuit qu’emprunteront les coureurs le 26 Juillet prochain, avec deux parcours de marche nordique, le traditionnel Trail du muguet (dés 10H) sur 10 et 21 Km, une randonnée équestre entre le parc de St Cloud et le bois de Meudon avec un pique-nique géant.

    Cette fête intervient alors que l’utilisation du vélo a doublé en dix ans avec plus de 650 000 déplacements sont effectués à vélo chaque jour en Ile de France comme le montre une étude du STIF (Syndicat des Transports Ile de France). IL est ainsi devenu un mode de transport au quotidien : « S’il ne représente encore que 2 % des déplacements en ÎDF, le vélo a su s’imposer comme un atout du quotidien, largement utilisé pour se rendre au travail, et non plus seulement pour les loisirs. Ainsi, près de la moitié des déplacements à vélo sont liés au travail ou aux études. Il  est avant tout utilisé par des actifs (61 %), suivi par les scolaires et étudiants (23 %). Par ailleurs, 60 % des déplacements à vélo sont effectués par des hommes. Les adeptes du vélo habitent principalement à Paris ou en petite couronne, le vélo étant un mode de transport idéal pour des trajets de proximité (2 kilomètres en moyenne en Île-de-France) » indique cette étude. Les politiques de déplacements en faveur du vélo menées jusqu’alors par l’ensemble des collectivités de la Région aux communes ont permis la réalisation de 2 400 km d’aménagements cyclables dont 900 pour le réseau régional structurant, le développement de l’offre de vélos en libre service (dont Vélib’) qui  ont fortement contribué à l’augmentation de l’utilisation du vélo.

  • ELECTIONS REGIONALES : CONVENTION THEMATIQUE ET SPEEDING DATING POUR CHANTAL JOUANNO A VANVES

    Vanves accueillait Mardi soir dans ce préau de l’école Marceau si cher à Bernard Gauducheau la première des huit conventions thématiques organisée durant le mois de Juin dans chaque département par l’UDI dans le cadre de la campagne pour les régionales de Chantal Jouanno : « L’objectif est de faire participer au maximum les gens et décloisonner. Et depuis le début, on est sur le fond, les propositions, sans foire d’empoigne, ni débordements » indiquait elle en se référant aux conventions départementales qui ont marqué le mois de Mai. Bernard Gauducheau, référent pour sa campagne dans les Hauts de Seine avait organisé un speedy dating, « pour éviter la sempiternelle réunion publique. A l’UDI on a la capacité à changer de méthode et faire participer les militants » expliquait il en présentant les 4 thémes abordés pendant un quart d’heure grâce à une personnalité qui se déplaçait à chacune des 4 tables où s’étaient rassemblés  élus et militants de Vanves mais aussi et surtout des Hauts de seine et des autres départements franciliens : Les finances avec Laurent Lafon président du groupe UDI, les relations avec les autres collectivités avec Denis Larghero Vice Président du Conseil Général des hauts de Seine,  le fonctionnement du Conseil régional et des organismes associés avec la secrétaire générale du groupe UDI à la Région, la Métropole du Grand Paris (MGP) avec Béatrice de Lavalette conseillére régionale et maire adjoint de Suresnes.

    Une réunion suivie de prés par deux journalistes du Monde et de Première Heure, auprés desquels sont venus se confier Chantal jouano, mais aussi Laurent Lafon, Philippe Laurent Secrétaire Général de l’AMF, et d’autres. Rien n’est joué concernant une liste commune L.R.( Les Républicains) -UDI  en Région Ile de France même s’il y a eu d’énormes pressions dans les jours qui ont précédé le congrés fondateur des Républicains, avec quelques échos de presse bien téléguidés par l’entourage de  Nicolas Sarkozy qui aurait bien voulu l’annoncer à cette occasion. Mais les centristes n’ont pas cédés, d’autant plus que  les avis sont partagés sur la tactique à adopter tant entre L.R. et l’UDI qu’au sein de chacune de ses formations : Ainsi Chantal Jouanno et Laurent Lafon sur la même ligne qu’un Patrick Devedjian ou un Pierre Bédier car à leurs yeux, il faut ratisser large.

    Le dossier de la MGP qui était l’un des thémes ce cette soirée,  a suscité beaucoup de réactions sur le devenir de GPSO « alors qu’André Santini veut fusionner les 8 communes », des départements – « Sont ils devenus des strates superflus ? » - sur la définition des territoires qui vont remplacer les communautés d’agglomération, l’avenir de l’Ile de France qui risque de devenir une région à deux vitesses… « Quelles sont les raisons de l’entêtement de la gauche ? », « Quel est l’intérêt de la droite de continuer la Métropole ? De toute façon, dans 23 mois, ils (les socialistes) ne seront plus là ! », « A quoi tout cela sert ? A régler leurs problèmes ? Mais cela n’intéresse personne ! », « L’opposition doit s’opposer » ont réagis les participants à chaque table avec l’exposé de B.de Lavaletre qui a insisté  sur la confusion,  avec  les incohérences, les aller-retour ajouté au manque d’intérêt des franciliens  « On allait vers une phase de décentralisation et on nous reprend ce que l’on nous avait donné. On détricote tout ce que l’on a fait ses dernières années » 

    « Cette bonne idée au départ est devenue excluante. On a voté la loi NOTRe au Sénat. Mais on ne sait pas ce que cela va devenir. La métropole se joue à l’échelle de la Région. On a recrée une frontière avec celle-ci. Mais voilà, on n’entend pas la Région, elle ne s’exprime pas » a constaté Chantal Jouanno pour qui « la logique du Grand Paris est celle de Christian Blanc. Il faudrait créer plusieurs pôles dans la Région, et faire du polycentrisme… L’idée est de dire à l’Etat d’arrêter ses erreurs du passé qu’il réedite  en faisant du Grand Paris un instrument de recentralisation » a-t-elle déclarée ce soir là. Mais elle n’est pa allé plus loin tout en le laissant entendre l’idée d’une métropole élargie à l’échelle de la Région qui serait beaucoup plus parlant pour les franciliens. Et là aussi, les clivages dépasse les partis politiques car des Bartolone (PS), Jouanno (UDI), Placé (EELLV), Pécresse (L.R.) sont sur la même longueur d’ondes. Cette idée a même été défendue par le think tank Terra Nova 2011.