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gpso - Page 80

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE

  • SQUARE JARROUSSE : UNE INAUGURATION TRES PLUVIEUSE A VANVES

    Il n’y a jamais eu autant d’eau pour la ré-inauguration du square Jarrousse après sa seconde requalification. Un sorte de clin d’œil même de la providence puisqu’il n’a jamais autant plut pour une telle cérémonie depuis longtemps à Vanves, samedi matin. Autant il faisait chaud avec un beau temps ensoleillé le 22 Juin 1991 lorsque ce square consacrée à l’eau avait été inauguré après sa première requalification et extension, autant  c’était le déluge en ce 12 Septembre 2015 lorsque Bernard Gauducheau (UDI) a inauguré cette seconde requalification d’un square désormais plus transparent, plus vert, avec toujours un petit bassin, des jets d’eau et son kiosque où tout le monde s’est regroupé pour écouter le discours du maire. « Cette inauguration nous tient à cœur, car ce square est extrêmement lié à la vie du Plateau, car il est le seul dans ce secteur de Vanves avec le petit square des Bruyéres, et pace qu’il est un espace de respiration dans un quartier très dense » a déclaré le maire en rendant hommage aux équipes de GPSO qui ont réalisé ce chantier étalé sur deux ans  et dint le coût se monte à 500 000 €  

    Cette inauguration avait été précédée de la plantation d’un abricotier en hommage aux victimes du génocide des arméniens dans le cadre des cérémonies du centenaire avec la croix Bleue des Arméniens de France, dans le square qui entoure le centre administratif  à l’angle des rues Mary Besseyre et Sadi Carnot. « Là où c’est le rendez-vous des chiens… et des crottes » constatait une riveraine revenant du marché. « On a planté un arbre, et pour l’aider à prendre racine, sous un temps humide » constatait le maire installé sous une petite tente, avec des invités sous les parapluies dont le maire de Clamart, Jean Didier Berger, alors que la pluie commençait à tomber drû

  • VANVES INAUGURE SON SQUARE JARROUSSE MAIS SANS MANIFESTANTS EN COLERE

    Vanves inaugure aujourd’hui, et pour la troisième fois, le square jarrousse. Cette cérémonie sera précédée d’une plantation d’un arbre du souvenir en hommage aux victimes du génocide des arméniens dans le square entre l’hôtel de ville et le centre administratif

    Le square Jarrousse, du nom d’un ancien maire de Vanves (1902-11) a pour origine le don d’un médecin Vanvéen, le docteur Malfaire qui a offert ce terrain à la commune, à la condition qu’un espace vert y soit créé. Ce qui fut le cas entre les deux guerres. Lors de sa première inauguration, il s’étendait sur 1680 m2 car une partie du square actuel était alors occupé par les bâtiments d’une compagnie de taxis qui a été récupéré par le garage et les ateliers municipaux dans les années 40. Son aménagement était succins avec quelques massifs, quelques bacs à sable… et il a été le théâtre de quelques animations de la ville dont quelques bals du 14 Juillet. Il était très apprécié des riverains, à tel point qu’il a fait l’objet d’une manifestation de parents.   Lorsque le garage et les ateliers municipaux ont déménagés en Octobre 1990,  à leur emplacement actuel entre les rues de l’Avenir et Larmeroux, la municipalité a entrepris de le réaménager et de l’agrandir ( 3800 m2). 

    Le projet avait été confié en 1990  à l’architecte Alain Lamy qui avait choisi  l’eau  comme un élément majeur avec bassin, canaux,  cascade en gradins de 4 m de haut pour animer ce square de leurs effets d’eaux : « L’élément aquatique sous forme de canaux et de bassins sera disposé de telle façon qu’il semblera omniprésent »expliquait il en ajoutant : « La ville a voulu provoquer un dépaysement, une rupture avec la circulation automobile grâce au mur cascade, tout en créant un signal architectural qui annonce ce square et le protège contre le bruit, ceux qui en profitent. Nous avons privilégié la fonction d’espaces verts, le lieu de repos et de détente, et de jeux pour enfants ».

    Mais voilà, le 22 Juin 1991, sa seconde inauguration par Didier Morin et Roger Aveneau, respectivement maire RPR et Conseiller général UDF, avait été perturbée par des parents qui s’insurgeaient contre « ce réaménagement qui a été réalisé pour empêcher les enfants de jouer », reprochant à l’architecte d’avoir fait un « square béton » alors que le précédent était jugé « trop vert », et au maire d’avoir dépensé 8 Millions de frs. « Nous ne pouvons pas toujours faire que des heureux lorsque nous réalisons un équipement » constatait le maire d’alors. Il n’empêche que dés son ouverture, il était fortement sollicité, car très apprécié par les habitants du quartier. Mais au fil du temps, le square a vieilli, souffrant de vétusté et d’une exposition ombragée,  les équipements se sont dégradé victime d’actes de vandalisme et d’intrusions nocturnes. Une requalification était alors engagée vingt après, par la ville et GPSO sur deux années afin de lui redonner de la transparence et du confort avec une plus grande place au végétal après deux réunions publiques pour recueillir l’avis des habitants et de ses habitués et réaliser un diagnostic puis un projet.  

    Ainsi les canaux ont disparu, remplacé par une pelouse, la cascade a été simplifié, le mur de l’avenue Pasteur a été scié sur toute sa longueur et complété par une grille en barreaudage pour donner plus de visibilité sur le square, la plus grande partie de la haie de cyprés de Leyland vieillissante et dépérissante, a été remplacée par une haie diversifiée dont la palette végétale a été définie pour offrir aux habitués et aux riverains des floraisons printanières et estivales. « Cette présence végétale est assurée tout au long de l’année grâce à l’emploi de plantes à feuillage persistant » indique t-on chez GPSO. Les deux massifs de vivaces aux abords du bassin du kiosque, ont été complètement repensés. Le marronnier dépérissant a été supprimé et apporte ainsi davantage de lumière à cet espace vert qui dispose d’allées en stabilisé, d’un nouveau mobilier,  de portails  plus hauts pour stopper les intrusions nocturnes, avec un éclairage.  L’aire de jeux des petits a été en partie ténovée (renouvellement s du sol souple) et l’aire des adolescents a été complètement réaménagée avec une nouvelle et grande structure ludique. Bernard Gauducheau, pour sa 3éme inauguration, le 12 Septembre 2015,  peut être tranquille, il n’y aura pas de manifestations de vanvéens en colère, bien au contraire !