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gpso - Page 79

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE QUI SENT LES VACANCES ESTIVALES

    L’inauguration du conservatoire de musique avec la fête de la musique ont donné un avant goût de ces vacances devant le parvis d’Ode, le parc F.Pic et la place de la République avec ses terrasses remplies malgré un temps mitigé. Mais pour certains parents, dont des élus tant de la majorité que de l’opposition, c’était le temps du bac pour leurs enfants qu’ils ont entouré de leurs encouragements et leurs conseils comme Valérie Vignaud (UDI), Xavière Martin (UDI, ou Jean Cyril le Goff (PS), mais aucun n’a, parail il, stressé, pendant qu’ils passaient leurs épreuves écrites et orales. Pour d’autres, c’étaient les fêtes d’écoles à Vanves qui se sont succédées tout au long de la semaine. Cette semaine c’est la dernière ligne droite avant les vacances scolaires marquée par un conseil communautaire à l’hôtel de ville de Boulogne où se déroule une exposition sur le tour de France et l’ACBB en prévision de la dernière étape du tour de France 2015 à travers les 8 communes de GPSO le 26 Juillet prochain, que ne manquera d’aller visiter Bernard Roche, passionné et collectionneur de la grande boucle. Et un conseil départemental  où Isabelle Debré assistera au désormais traditionnel échange du préfet des hauts de Seine avec les élus départementaux sur le rapport des services de l’Etat, occasion de lui poser quelques questions d’actualités brûlantes. La semaine se terminera par une fête à l’église saint Remy pour le départ du père Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, pour un autre ministère, où toute la communauté paroissiale devrait se retrouver pour le remercier pour ces 6 ans passés à Vanves

    Lundi 22 Juin

    A Milan : Une conseillère municipale de Vanves, Anne Laure Mondon, visitera l’exposition universelle de Milan avec la petite équipe d’ExpoFrance qui prépare la candidature de la France pour l’exposition Universelle. Depuis Avril dernier, elle participe pour 6 mois aux travaux d'ExpoFrance en tant que chargée d'études, avec pour principale mission la coordination de la rédaction de l'avant-projet de candidature

    A 19H30 à l’école Larmeroux : Réunion publique du quartier des Hauts de vanves

    Mardi 23 Juin 

    A 19H à l’Evêché du diocése des Hauts de Seine (Nanterre) : Des élus de Vanves participent à une rencontre organisée par Mgr Aupetit, Evêque des Haurs de Seine avec les édiles altoséquanais

    Mercredi 24 Juin

    A 18H30 à l’hôtel de ville de Boulogne : Réunion du conseil communautaire de GPSO

    Jeudi 25 Juin

    A 18H au foyer de l’association Simon de Cyréne : Rencontre avec les voisins et les amis

    Vendredi 26 Juin

    A 10H au Conseil départemental des Hauts de seine : Isabelle Debré participe à la séance plénière

    Samedi 27 Juin

    A 10H à La Palestre : Congrés de la  FED qui est une des composantes de l’UDI dont l’objectif est d’avoir un rôle important dans le débat d’idées et  la construction d’un Centre fort, prêt à relever les défis actuels et à venir.

    Dimanche 28 juin

    A 10H30 à l’église St Remy : Messe puis déjeuner et festivités en l’honneur du départ du Père Hauttecoeur

    A 16H au PMS A.Roche : Finale du tournoi de tennis

    A 18H à l’espace A.Gazier : « Moi j’y crois pas » par la compagnie un P’tit Bravo qui présente un florilège de scénes et chansons d’Appollinaire.

  • INAUGURATION DU NOUVEAU CONSERVATOIRE DE VANVES QUI COMMENCE A ETRE JALOUSE

    Pour Vanves, c’est vraiment la fête de la musique, avec l’inauguration de son nouveau conservatoire de musique, danse et théâtre tout au long de ce week-end, grâce à de multiples concerts et animations. L’inauguration officielle, vendredi soir, a ouvert les festivités avec de très nombreuses personnalités. « Un grand jour pour Vanves ! Enfin un conservatoire à Vanves ! » s’est exclamé Bernard Gauducheau, maire de vanves, entouré de Pierre Christophe Baguet, président de GPSO sans qui rien n’aurait été possible – « C’est une œuvre collective, avec sur une idée de Bernard Gauducheau, les décors de JJ Guillet et G.de la Roncière, les finances par D.Badré… » a-t-il déclaré comme pour le générique d’un film – des maires et vice présidents de GPSO, JJ Guillet (Chaville), Grégoire de la Ronciére (Sévres), Denis Badré (ville d’Avray), les architectes Babin et Renaud, Jean Louis Beydon et Philippe Duperdu l’ex et le nouveau directeur de ce conservatoire dont ils ont rêvé depuis longtemps,  l’ensemble des élus tant de la majorité et de l’opposition, les riverains qui ont quelque peu souffert durant ce chantier… et surtout les élèves et leurs parents, avec des représentants des villes jumelles dont la maire de Ballymoney. Tous ceux qui ont découvert et visité ce bâtiment ont été « bluffé » comme l’a dit l’un d’entre eux par ce bâtiment qui a été construit par la société Legendre, l’une des rares entreprises à avoir postulé pour ce chantier, car les candidats ne se bousculaient pas pour relever ce défi. Certains ont passé quelques nuits blanches jusqu’à ces derniers jours pour livrer ce bel instrument qui fonctionnera véritablement à partir de la Rentrée 

    Bernard Gauducheau a souligné l’engagement de la ville de Vanves et de GPSO pour la culture pour tous en ces temps difficile pour les collectivités territoriales. « Ce projet a été porté par la communauté d’agglomération unanime. Tout seul, nous n’aurions pas pu faire cet outil. Il a fallu 10 ans de travail, d’efforts pour Vanves et la communauté d’agglomération qui a financé cette réalisation (17 M€), Vanves ayant contribué à l’effort grâce à un fonds de concours (1M€) et la mise à disposition du  terrain (évalué à 4 M€) » a  t-il indiqué en rappelant rapidement le chemin parcouru depuis l’Harmonie Municipale créée en 1926, qui  regroupait environ 80 musiciens, puis l’association municipale de musique de Vanves en 1974 et le conservatoire Jean Françaix en 1994. « La nécessité de construire un conservatoire est apparue en 2000. Mais il a fallu la création de l’intercommunalité en 2003 (Arc de Seine puis GPSO en 2000) pour y arriver.  A la Rentrée 2015, ce bâtiment accueillera 1000 élèves (contre 700 par le conservatoire actuel) » a-t-il déclaré en expliquant que le choix de ce nom de baptême, Ode, se réfère à ces poèmes chantés et lyriques,  que l’ensemble des salles portent des noms se référant aux disciplines pratiqués dans ce conservatoire de la musique au théâtre et à la danse, avec Jean Françaix pour l’auditorium. « Ce nouvel outil sera un véritable laboratoire pour l’éducation de nos enfants » a-t-il conclu en rendant hommage aux professeurs de ce conservatoire

    « C’est une œuvre collective » a confirmé Pierre Christophe Baguet maire de Boulogne qui préside GPSO, en insistant sur « la mobilisation de cette communauté d’agglomération qui a choisi, dés le départ, d’ajouter la culture à ses compétences, et notamment les conservatoires, pour lui donner une dimension humaine » a-t-il déclaré en donnant quelques chiffres significatifs sur ses 7 conservatoires : Ils enseignent de la maternelle aux doctorants prés de 7000 élèves, 14 000 si l’on ajoute les associations musicales, grâce à 400 professeurs, à une soixantaine de disciplines différentes. Un orchestre communautaire a même été créé, ce qu a créé une émulation parait il entre les conservatoires. « On inaugure un très bel  outil à Vanves. Il faut maintenant que les élèves et les professeurs se l’approprient ». Et ils ont commencé,  comme ont pu le constater les invités pendant les visites organisées dans les salles de  cours où ils interprétaient quelques œuvres ou dansaient comme  dans cette très belle salle de danse au dessus de l’auditorium avec sa terrasse.

    Un film réalisé par Jacques Thoine, président du CIV (Ciné Image Vanves)  sur tout le chantier depuis la démolition de l’ancien  garage Solférino jusqu’à l’édification a été projeté dans l’auditorium sur une musique interprété par le big band du conservatoire en direct comme pour les vieux films muets.  Et la musique a commencé à retentir tant dans cet auditorium avec un concert symphonique inaugural vendredi soir, une création musical cet après midi, que sur le parvis à l’occasion de la fête de la musique. Cette très belle  réalisation a commencé à susciter quelques jalousies parmi les collègues de Bernard Gauducheau qui ont depuis longtemps des conservatoires qui auraient besoin d’un lifgting. Mais elle était nécessaire à Vanves où son conservatoire était quelque peu éparpillé dans différents sites de Vanves.

  • L'HISTOIRE D’UN CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES TOUJOURS A L’ETROIT

    Le nouveau conservatoire ODE occupe tous les esprits depuis plusieurs semaines et particulièrement ses derniers jours avant son inauguration prévu le week-end de  la fête de la Musique (19-20-21 Juin ). Occasion de rappeler qu’il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale créée en 1926, voilà 87 ans. Elle regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs pour former ses jeunes musiciens et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves, car le besoin se faisait sentir de créer l’enseignement d’autres instruments. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 élèves.    20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 élèves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  En 1989, elle avait 30 professeurs qui assuraient 300 H de cours pour 751 élèves avec une subvention de 1 050 000 Frs. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 élèves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire était géré par la communauté urbaine GPSO avec plus de 750 élèves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs. Mais voilà, son problème était d’être toujours à l’étroit dans ses différents locaux

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collège Saint Exupery au milieu des années 50. « Notre prof, assez âgé, pas pédagogique pour un sou, mais qui faisait cela par plaisir, donnait ses cours à 30 mômes qui se réduisait à 4 à la fin de l’année scolaire » raconte Jean Poidevin, directeur (1973-1986). Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée, le stade de Vanves au premier. L’école de musique s’était installée dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second.  «  Au sous sol, la ville avait équipé une petite pièce à côté de la chaufferie pour mettre les trompettes car il y avait encore la batterie-fanfare qui y répétait » se souvient il. « Robert Picherot donnait ses cours de trompette, de cor, de tuba, de trombone. Il a eu les enfants de Maurice André comme élève » ajoute Jean Louis  Beydon.

    Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs (VAL) et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau dont Jean Louis Beydon a fait sauter les murs en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. « C’était très difficile de suivre tout ce qui se passait avec des instruments de musique à droite et à gauche, que l’on avait du mal à entretenir » reconnait Jean Louis Beydon. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS).

    Et depuis plus rien, sauf ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aprés avoir été envisagé à l’emplacement du pavillon (ex-stade de Vanves) et du bâtiment de la rue Guy Mocquet,  sur la place de la République à l’époque de la (défunte)  ZAC Saint Remy lorsque Didier Morin était Maire (1990-95) puis par Guy Janvier (PS) qui ne l’a pas fait lorsqu’il était maire et le regrette aujourd’hui… avec des propositions qui tombaient à chaque fois à l’eau. Finalement, c’est l’intercommunalité qui l’a rendue possible, avec GPSO qui a confié sa construction  au cabinet d’Architecte Babun-Renaud le 24 Juin 2010. Mais voilà, ce nouveau conservatoire ODE qui est un très bel instrument  ne va-t-il pas faire disparaître l’esprit d’équipe, la convivialité, la cohésion qui a  fait le succés de cette école d’initiation et de formation à la musique ?« Tout le monde sera là dans un même bâtiment. Il y aura peut être et sûrement des changements. Les professeurs se verront peut être moins, parce qu’actuellement ils se voient, se rencontrent en passant par le secrétariat au pavillon. . Et malheureusement c’est ce qui se passe dans les autres conservatoires où les professeurs se connaissent à peine. Alors que j’ai toujours voulu dés le départ, et avec Jean Louis qui a continué, qu’il y ait un esprit d’esprit, qu’il y ait vraiment une cohésion entre tous les professeurs » confiait au blog Jean Poidevin ex-directeur qui a précédé Jean Louis Bedon à la tête de ce conservatoire. C’est le seul risque et la crainte de tous ceux qui ont vécu une formidable épopée de la musique à travers cette école de musique et ce conservatoire comme élèves ou professeurs, tout en étant heureux de cette évolution.