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gpso - Page 75

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»

  • VANVES RATTACHE A LA SOUS PREFRECTURE DE BOULOGNE GRACE A LA METROPOLE

    Bientôt les vanvéens pourront aller faire leurs démarches à la sous préfecture de Boulogne, plus proche, et non plus à celle d’Antony à l’extrême sud des Hauts de Seine. Le maire de Vanves comme deux autres collègues sont à la tête de communes aux franges des nouveaux EPT (Etablissements Publics communaux) créés par la Métropole du Grand Paris et des 3 arrondissements administratifs  des Hauts de Seine. L’Etat souhaite faire coïncider  les périmètres des 4 EPT que comptent notre département avec les périmètres des 3 arrondissements. Or Vanves est la seule commune à dépendre de l’arrondissement d’Antony alors que l’ensemble des communes de GPSO se trouvent dans l’arrondissement de Boulogne.

    « Cette mise en cohérence des périmètres vise à identifier clairement pour un même territoire, le sous préfet territorial compétent » a écrit le nouveau préfet Pierre Soubelet à Bernard Gauducheau le 27 Septembre dernier en constatant qu’elle ne devrait pas avoir beaucoup d’impact pour la commune de Vanves et ses administrés. Tout simplement parce que « de nombreux services sont d’ores et déjà centralisés sur le site de Nanterre (ingénierie territorial, contrôle de l’égalité) ou sur une plateforme départementale. Par ailleurs, les usagers peuvent se rendre indifféremment en préfecture ou en sous-préfectures pour leurs démarches administratives et le développement de la matérialisation devrait à terme, limiter les déplacements ». En tous les cas, les   vanvéens qui  seront obligé d’aller en sous préfecture, iront d’un coup de « 126 » à  Boulogne où elle se se trouve au Pont de Sévres, en 30 mn au lieu de perdre 1H dans les transports en commun avec un RER B  souvent déficient, ou d'être obligés de prendre leur véhicule. Et là les vanvéens vivront d’une manière pratique les effets bénéfices (et rares) d’une métropole que tout le monde critique.

  • LE REAMENAGEMENT « SOFT » DE LA RUE JEAN BLEUZEN A VANVES : UN PROJET QUI MANQUE D’AMBITION

    A l’occasion du Conseil municipal du 27 septembre dernier, le groupe PS a interrogé  le maire sur « un projet de réaménagement de la rue Jean Bleuzen qui aurait été soumis au Conseil de quartier et au CESEV (Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves). Un tel projet, sur un des axes principaux à fort trafic de notre commune, nous paraît très judicieux et nous apprécions également le fait que de telles réflexions soient soumises aux instances participatives de Vanves. A titre d’information du Conseil municipal, nous souhaiterions connaître la nature de ce réaménagement, les prévisions calendaires de réalisation ainsi que son coût, ainsi que le processus de concertation et de décision en cours et savoir si les riverains, directement concernés et impactés, seront également associés à la réflexion sur ces aménagements » a demandé Valérie Mathey (PS). .

    La réponse de la municipalité est intéressante et édifiante : « Afin d’améliorer la sécurité des piétons et ralentir la vitesse de circulation sur la rue Jean Bleuzen, la Commune de Vanves a sollicité GPSO il y a environ un an pour la réalisation d’une étude destinée à faire le bilan des dispositifs en place et proposer d’éventuelles modifications avec comme priorité de sécuriser les traversées piétonnes aux endroits les plus sensibles. Ce thème a fait l’objet d’une présentation aux membres du Conseil de quartier et du CESEV au titre de la commission espaces publics. Cependant, certains membres du CESEV ont considéré que le projet proposé par la Ville et GPSO ne leur convenait pas et ont décidé, de leur propre initiative, de travailler directement sur un autre projet, sans que cela soit l’objet de leur mission » a-t-il été expliqué. Les membres de cette commission du CESEV ont été bien saisis officiellement de cette question, avec l’aval du président du CESEV donc de la municipalité, contrairement à ce qui a été expliqué. « Ce sujet a été proposé par la municipalité à la réflexion de la commission dès sa création » était il même précisé.Des informations  récentes tendent à prouver que les membres du CESEV ont actuellement plutôt du mal à choisir librement justement le théme de leurs saisines sans avoir le feu vert des hautes autorités de la ville et du CESEV.

    Mais ce sont plutôt certaines propositions des membres de cette commission du CESEV qui n’ont pas plu car elles  prévoyaient notamment, comme il a été précisé :  La mise en sens unique d’une partie de la rue Jean Bleuzen dans le sens Paris / banlieue, entre la rue Gambetta et le carrefour de l’Insurrection. L’inversion du sens de circulation des rues Barbès entre l’avenue Marcel Martinie et la rue Jean Bleuzen, ainsi que l’inversion de la rue Danton et de l’avenue de Verdun. L’aménagement de deux bandes cyclables sur la section en sens unique de la rue Jean Bleuzen. La limitation de la vitesse à 30 km/h avec réalisation d’un plateau surélevé entre le square du 11 novembre et la rue Jean Jaurès. Et enfin la réalisation d’une traversée piétonne au droit du restaurent Mac Donald. « Plusieurs de ces propositions n’ont pas été retenues et les motifs en ont été exposés aux initiateurs de ce projet par la commune. En effet, les techniciens de GPSO ont clairement mis en lumière les effets très négatifs du report des flux de circulation dans d’autres voies secondaires avec un report de risques pour les piétons à des endroits particulièrement sensibles.  D’après les comptages réalisés par GPSO, le trafic moyen quotidien sur le rue Jean Bleuzen est de 10 000 véhicules répartis de manière équivalente dans chaque sens de circulation. Les reports de flux avancés dans l’étude du CESEV reste très hypothétique ; la rue Gambetta aurait ainsi pu voir sa circulation sensiblement augmenter car constituant la seule voie d’accès à la section en double sens de la rue Jean Bleuzen ». 

    « Le projet finalement retenu consistera essentiellement en plusieurs points : la suppression du passage piéton devant l’entrée charretière de France 3, considéré comme dangereux du fait du passage fréquent de véhicules et poids lourds de livraison à proximité. La surélévation des passages piétons devant le square Marceau et la société Audiens afin d’accroître la sécurité aux abords des quatre écoles (maternelle et élémentaire Marceau, maternelle et élémentaire Gambetta) et du métro (été 2017). La création d’un passage piéton devant le Mac Donald, toujours dans un souci de sécurisation, en particulier en entrée de ville, à proximité directe du boulevard périphérique, où la circulation est dense et rapide. Cette action reprend l’une des propositions faite par les membres du CESEV. Enfin, la création de six places de stationnement aux abords du magasin Picard, de la résidence étudiante Nexity et de la Grand Pharmacie Bleuzen ». Le coût total du projet est de 77 000 Euros TTC (la reprise de l’assainissement due à la création des passages surélevés augmente le coût du projet). Ce projet a déjà fait l’objet  d’une présentation en réunion publique de quartier le lundi 23 mai 2016.  Le démarrage des  travaux est prévu début novembre. Les dernières interventions auront lieu à l’été 2017.