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gpso - Page 72

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LES ELUS INQUIETS FACE AUX COMPLEXITES BUDGETAIRES CREES PAR LA METROPOLE

    Les débats au Conseil municipal de Mercredi dernier ont été d’une grande hauteur de vue, dans un esprit républicain, sans polémique inutile entre majorité et opposition municipale. D’autant plus qu’il s’agissait de débattre des orientations budgétaires avec une intervention liminaire du maire, une longue présentation de prés d’une heure du 1er maire adjoint aux finances, et les interventions de l’opposition  sur lesquels reviendra le blog

    Dans les grandes lignes, le budget 2017 devrait se monter à 43,15 M€ en fonctionnement et 6,09 M€ en fonctionnement.  Bernard Gauducheau (UDI) et Bertrand Voisine (LR)  ont mis en avant tout d’abord  le désengagement massif de l’Etat : « la perte cumulée depuis 2013 atteint quasiment les 2 M€ au seule titre de la DGF » ont-ils indiqué. « Depuis 3 ans, on navigue à vue car on est dans l’incertitude. On n’a jamais connnu cela. D’autant plus que la complexité de note gestion financière s‘est accru avec la création de la MGP (Métropole du grand Paris) alors qu’on aurait pu simplifier les choses. Mais cela ne pourra pas durer ainsi. Sans parler des élections qui ont tout arrêté et rajouté à l’incertitude» ajoutait le maire dans la discussion générale.  Ensuite la vente des terrains A.Briand (16,2 M€) mais aussi Mary Besseyre (5,2 M€)  qui a permis de réduire de 50% la dette de la commune, sans emprunt toxique à la différence de beaucoup de communes,  et de retrouver des marges d’actions. Enfin la réduction de certains postes de dépenses sans diminuer la qualité de services grâce à la mise en place de nouveaux modes de gestion ou de fonctionnement etc …. Anne Laure Mondon (PS) leur a reproché « d’expliquer à chaque fois depuis 4 ans, que tous les maux sont dûs à F.Hollande (asséchement inlassable des collectivités locales, cure d’austérité) alors que la France a pu économiser 5 Milliards d’euros durant ce quinquennat » auquel a répondu Boris Amoroz en les renvoyant dos à dos : « Ces cures d’austerité remontent à plusieurs législatures. Je pense même que c’est une volonté délibérée ».

    « Ce sont bien les emprunts contractés qui ont réduit les marges de manoeuvres de la commune. Le produit des cessions de terrains ne peuvent pas servir de variable d’ajustement pour réduire la dette et l’emprunt. On aurait pu garder les terrains Mary Besseyre »  selon Anne Laure Mondon (PS) . « Et imaginer un lieu pour les vanvéens, pour les associations, les animations » a ajouté Lucile Schmid (EELV). Le maire avait même imaginé un lieu culturel comme une médiathéque – avec le concours de Hachette Livre -  lors de la campagne des élections municipales de 2014. Mais les promesses électorales … ! Heureusement  Françoise Saimpert (LR) était là pour  affirmer « urbi et orbi » que « les associations représentées par le CLVA ne réclament pas de maison des associations. Le PHARE est un lieu d’acueil prisé par toutes ! ». Fermer le ban ! Dans le débat général, Bernard Gauducheau (UDI) a précisé que « Aristide Briand  n’était pas, au départ, une réserve foncière ! L’idée de la vente était de financer l’aménagement de l’îlot Cabourg. Comme nous avons pu aller plus loin, nous en avons profité pour désendetter la commune, on a pu reconstruire le conservatoire et le terrain de l’ancienne école de musique permettra de répondre à un besoin de logements  et de service public communal  en réservant des espaces publics ». Tout en faisant remarquer que « si les missions assumées par les communes diminuent, on ne va pas créer de nouveaux équipements et services » face à un Boris Amoroz qui défendait (comme toujours) le service public (communal) en s’élevant contre la privatisation de la cantine de l’école Larmeroux.

    A l’occasion de ce DOB 2017 mais aussi de deux autres délibérations sur le rapport d’observations de la CRC (Cour Régionale des Comptes) d’Ile de France sur la gestion de GPSO avant qu’elle devienne un EPT(Etablissement Public Territorial), le 1er Janvier 2016, et le pacte financier avec l’EPT GPSO, l’ensemble des élus ont fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis du terrain intercommunal particulièrement bouleversé depuis la mise en place de la MGP , qui a rendu délicate la préparation de ce budget. « La situation de l’EPT GPSO, partenaire indispensable de notre commune, est ainsi devenu particulièrement compliquée : Il doit aujourd’hui supporter des dépenses dynamiques alors qu’il a été dépossédé des 2/3 de ses recettes dynamiques compensées par des dotations rigides sur lesquelles il ne peut influer » constatait Bernard Gauducheau (UDI).  Anne Laure  Mondon  (PS) a souhaité une vigilance sur GPSO qui aura des conséquences les finances de la commune et le personnel communal. D’autant plus qu’un mécanisme de perception et de redistribution, sans réelle logique, tout fait incompréhensible pour le citoyen contribuable – et mêmes les élus – risquent rapidement de montrer ses limites  comme l’a reconnu le maire qui constatait que « Vanves a connu une belle dynamique avec GPSO. L’avenir est plus sombre ! »

    Et c’est c’est bien là, la question qui commence à tarauder les 130 maires de la MGP : Justement si celle-ci n’est pas une menace pour l’autonomie communale (financière ret gestionnaire)  parce que c’est justement un EPCI, c’est le cas des Territoires qui ont le statut d’Etablissement Public Territoire (EPT). Et c’est la question posée par les PLU intercommunaux, le droit de préemption enlevé aux maires au profit des EPT,  les 40 Offices communaux qui devront être gérés par ces derniers. « Ils ont hérité de compétences stratégiques alors qu’ils doivent assumer des compétences de gestion » commencent ils à expliquer.   

  • ISSY/BOULOGNE : LES CONDITIONS DE LA REUSSITE D’UNE FUSION…ENCORE SANS VANVES

    En dehors de la politique et des élections présidentielles, cette semaine a été marqué par plusieurs événement :  un Conseil territorial de GPSO au cours duquel s’est déroulé le débat d’orientation budgétaire mercredi soir alors qu’à Audiens, avait lieu le lancement officiel de la mission handicap de la branche de la production audiovisuelle. La réélection de Bruno Chauvet à la présidence du Stade de Vanves lors du Comité directeur jeudi soir…Et vendredi, une interview est parue dans Première Heure de Guy Sorman qui indiquait quelles sont les conditons de la réussite d’une fusion entre Issy les Moulineaux et Boulogne Billancourt

    Guy Sorman est le président du Conseil Economique, social et Environnemental local (CESEL) de Boulogne qui a été saisi par son maire, Pierre Christophe Baguet,  de cette problématique. Ce CESEL a étudié ce qui s’était fait en la matière en France et notamment dans les agglomérations d’Annecy et de Cherbourg et consulté des rapports du Sénat et de la Cour des Comptes, et en a conclu plusieurs choses : Une fusion est réussie si vous avez une volonté politique commune et des projets en commun. La finance n’est pas une condition de la réussite. Beaucoup de fusions se sont faîtes pour obtenir une carotte fiscale de l’Etat, obtenir une prime, mais voilà la réussite n’est pas au bout du chemin. C’est même  très aléatoire.  Par contre « lorsqu’il s’agit de faire quelque chose ensemble, que l’on n’aurait pas pu faire séparément, permet de réussir la fusion. Nous avons beaucoup insisté dans le rapport sur la nécessité de projets collectifs commun -  amélioration des services publics, de l’environnement etc…- pour que les populations adhérent » indique t-il en parlant d’aménagement des rives de seine incluant les îles d’Issy les Moulineaux et de Boulogne, et même d’un campus commun puisque Boulogne et Issy ont beaucoup d’étudiants.

    Le référendum ne sert à rien, car comme cela a été vérifié pour Cherbourg ou la fusion ds départements du Haut et du Bas Rhin, car les électeurs répondent à une autre question que celle qui est posée. Il n’est surtout pas apparu comme un élément qui contribue à réussir une fusion.  Par contre l’explication,  la concertation  sont des conditions de la réussite. « Et nous disons clairement que jusqu’ici la communication n’a pas été bien menée, qu’elle a plutôt introduit le trouble dans les esprits, qu’elle a un peu perturbée, et même beaucoup, les fonctionnaires des deux villes.  Et que la communication soit entièrement axée sur la notion de projet territorial commun sinon les habitants n’en verront pas l’utilité ! » explique Guy Sorman qui parle de « capitale alternative à Paris suffisamment attractive  où l’on trouve une qualité de services et d’offres commerciales, d’emplois, d’activités culturels qui fait qu’on n’est pas obligé d’aller à Paris  de plus en plus inaccessible,  en particulier en voiture, sans perspectives d’amélioration de dessertes en transports en commun immédiats »

    Enfin, ce CESEL ne s’est pas saisi de la question d’un élargissement de cette fusion à d’autres communes comme Vanves par exemple, isolée à la pointe est du territoire de GPSO. « Il est bien trop tôt pour parler de cela, il faut bien que nous commençions par avancer de notre côté » expliquait récemment PC Baguet maire de Boulogne dans les médias qui remarquaient d’aileurs que « faute d’informations techniques suffisamment précises, le maire de Vanves gardait, pour le moment, un silence prudent ». En tous les cas, une preuve est apportée que les CESEL peuvent être saisis de questions d’actualités brûlantes. Encore faut il le vouloir !   

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES DE LA SEMAINE

    C’était le week-end des rendez-vous traditionnels avec le Forum Carrières de Michelet qui a lieu tous les deux ans, samedi, le banquet des seniors dimanche offert par la ville et le CCAS. Mais aussi exceptionnels avec le 2éme tour des primaires de la Belle Alliance, et la pose de huit traverses de 70 tonnes chacune pour supporter les voies de la ligne  SNCF Paris Montparnasse à la gare de Clamart,  Dimanche, qui permettront le creusement de la future gare de Grand Paris Express en dessous. Certains élus ont dû se partager, les uns à droite entre le banquet des aînés au Kremlin Bicêtre et le meeting de F.Fillon à la Villette comme Isabelle Debré, et à gauche entre la tenue des bureaux de vote du 2éme tour de primaire et le banquet comme Jean Cyril Le Goff et Gabriel Attal.

    Lundi 30 Janvier

    A 15H à Velizy (Théatre de l’Ode) : Isabelle Debré participe au Conseil d’Administration de l’etablissement pblic de Coopération Yvelines/Hauts de Seine qui votera son budget 2017

    Mardi 31 Janvier

    A 20H au Gaulois : Déjeuner-Débat du comité local d’En Marche qui  soutient Emmanuel Macron

    Mercredi 1er Février

    A 18h30 à la Maire de Boulogne : Conseil territorial de l’EPT GPSO

    A 20H45 à Saint François : Conférence sur « la politique à la lumière de l’évangile » donné par le pére Paul Valadier qui a dirigé la revue Etudes et a enseigné à Science-Po. Il s’appuiera sur son dernier ouvrage « Sagesse biblique, sagesse politique »

    Jeudi 2 Février

    A 19H à Danton : Comité directeur du Stade de Vanves

    Dimanche 5 Février

    A 10H30 à l’hôtel deVille : Assemblée Générale de la section UNC de Vanves/Malakoff  présidée par Paul Guillaud son président suivi d’un déjeuner de « cohésion » au restaurant Le Gaulois