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etablissement public territorial (ept)

  • VANVES RATTACHE A LA SOUS PREFRECTURE DE BOULOGNE GRACE A LA METROPOLE

    Bientôt les vanvéens pourront aller faire leurs démarches à la sous préfecture de Boulogne, plus proche, et non plus à celle d’Antony à l’extrême sud des Hauts de Seine. Le maire de Vanves comme deux autres collègues sont à la tête de communes aux franges des nouveaux EPT (Etablissements Publics communaux) créés par la Métropole du Grand Paris et des 3 arrondissements administratifs  des Hauts de Seine. L’Etat souhaite faire coïncider  les périmètres des 4 EPT que comptent notre département avec les périmètres des 3 arrondissements. Or Vanves est la seule commune à dépendre de l’arrondissement d’Antony alors que l’ensemble des communes de GPSO se trouvent dans l’arrondissement de Boulogne.

    « Cette mise en cohérence des périmètres vise à identifier clairement pour un même territoire, le sous préfet territorial compétent » a écrit le nouveau préfet Pierre Soubelet à Bernard Gauducheau le 27 Septembre dernier en constatant qu’elle ne devrait pas avoir beaucoup d’impact pour la commune de Vanves et ses administrés. Tout simplement parce que « de nombreux services sont d’ores et déjà centralisés sur le site de Nanterre (ingénierie territorial, contrôle de l’égalité) ou sur une plateforme départementale. Par ailleurs, les usagers peuvent se rendre indifféremment en préfecture ou en sous-préfectures pour leurs démarches administratives et le développement de la matérialisation devrait à terme, limiter les déplacements ». En tous les cas, les   vanvéens qui  seront obligé d’aller en sous préfecture, iront d’un coup de « 126 » à  Boulogne où elle se se trouve au Pont de Sévres, en 30 mn au lieu de perdre 1H dans les transports en commun avec un RER B  souvent déficient, ou d'être obligés de prendre leur véhicule. Et là les vanvéens vivront d’une manière pratique les effets bénéfices (et rares) d’une métropole que tout le monde critique.

  • LE MAIRE DE VANVES INTERROGE SUR LA NOUVELLE CARTE INTERCOMMUNAL : « Développer une culture commune de l’action avec des financements en baisse ! »

    Si une nouvelle carte des intercommunalités est étable depuis le 1er janvier 2016,  avec les 12 Etablissements Publics Territoriaux (EPT) de la MGP (Métropole du Grand Paris)  et les 17 nouveaux EPCI à fiscalité propre de Grande Couronne, il n'en reste pas moins qu'elle suscite encore de grandes incertitudes auprès des élus quant à sa légitimité et à son efficacité. « Elles forment désormais des supers structures dont l'efficience et l'efficacité n'ont pas encore été démontrées.  La réalisation d'économies, l'optimisation des services publics intercommunaux, l'adhésion des citoyens et la mise en place d'un véritable projet politique se heurtent souvent aux problématiques du millefeuille institutionnel. La superposition des strates administratives et l'articulation entre la MGP et les EPCI périphériques rendent complexe l'action commune » indique dans un communiqué de presse l’AMIF qui  plaide pour que « la parole et le rôle des Maires restent prédominants au sein de ces nouvelles structures. Seules leurs expérience du terrain et la proximité qu'ils ont tissées avec leurs administrés, pourront donner un sens politique au projet et susciter l'adhésion de la population. Une mise en œuvre précipitée des fusions pourrait être néfaste pour ces nouvelles intercommunalités. Un passage en force des Préfets entérinerait des structures qui ne font pas consensus et nuirait gravement à la définition d'une culture commune de l'action. C'est pourquoi l'AMIF demande à ce que l'Etat n'impose pas de projet rejeté par les collectivités » ajoute cette association qui rassemble l’ensemble des 1280 maires quelques jours avant son salon annuel. Elle d’ailleurs recueillie le témoignage de plusieurs maires dont Bernard Gauducheau sur l’intercommunalité

    « Ainsi depuis le 1er Janvier, ces nouvelles entitées doivent rationnaliser et améliorer l’efficacité du fonctionnement des services publics intercommunaux. Reste à voir si elles vont y parvenir » selon Bernard Gauducheau interrogé par le service comunicaton de l’AMIF. « La majorité des maires franciliens doivent apprendre à travailler dans ces nouvelles structures intercommunales, ce qui nécessite de développer une culture commune de l’action avec des financements connaissant des baisses importantes. D’autre part, ils doivent répondre aux interrogations de leurs concitoyens qui peuvent être désorientés par la complexité administrative et la superposition du nombre de structures de coopération » explique t-il en considérant « qu’il sera nécessaire tout d’abord de dresser rapidement un bilan de la nouvelle carte de la coopération intercommunale en Ile de France pour mesurer si les établissements qui la composent, ont les conséquences positives escomptées en matière d’actions publiques ; d’autre part d’alerter les ministres concernés sur les éventuels chevauchement entre les compétences et les domaines d’interventions de diverses structures de coopération intercommunale. Les récentes réformes institutionnelles n’ont pas simplifié le fonctionnement et la lisibilité du mille-feuille administratif francilien ».  

     

  • VANVES ET GPSO PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    COUP TORDU A LA REELECTION DU PRESIDENT DE GPSO
    Pierre Christophe Baguet (LR) a été élu, mardi dernier,  à la tête de l’EPT (Etablissement Public Territorial) GPSO (Grand Paris Seine Ouest) par 41 voix contre 31 à Jean Jacques Guillet (LR) qui s’était présenté poussé par le duo Santini-Marseille, avec la complicité de tous les élus UDI qui ont voté pour ce dernier, ce qui ne les grandit guére. A défaut de se présenter lui-même comme l’avait laissé entendre la rumeur, le député maire d’Issy les Moulineaux qui a présidé, d’une manière odieuse, la séance d’installation comme doyen, a tenté un putsch avec la complicité du sénateur maire de Meudon pour faire élire le député maire de Chaville, contre un de ses santini’s boy. Mais comme il n’était pas tout à fait assuré de son coup, il a envoyé un autre à sa place. Malheureusement les voix de Pierre Matthieu Duhamel, principal opposant du maire de Boulogne puisqu’il occupait sa place avant d’être battu en 2001 et de l’opposition l’ont empêché et permis à Pierre Christophe Baguet de garder son fauteuil. Tant André Santini qu’Hervé Marseille ne se sont pas attardés au pot qui a suivi cette séance d’installation un peu particulière. Mais le président de l’EPT GPSO ne leur en a pas tenu rigueur, puisque l’ensemble des vice-présidents ont été reconduit dans le même ordre, et avec les mêmes délégations, André Santini étant le 1erVice Président. Il n’en reste pas moins que « les tontons flingueurs de l’UDI ont perdu la main » comme le constatait le maire de Boulogne qui avait été prévenu de ses manigances dés la trêve des confiseurs par l’un des soutien de son ex-opposant Thierry Solére, député maire de Boulogne. A peine croyable.

    GPSO EST L’UN DES PLUS PETITS DES 12 TERRITOIRES
    La Métropole du Grand Paris ( MGP) est constitué de 12 territoires d’au moins 300 000 habitants en moyenne. Mais 3 dépassent les 500 000 habitants : Le T 12Val de Biévres-Seine Amont-Grand Orly (615 000 habitants) au sud est, le T4 La Défense (568 000 habitants) et le T10 ACTEP (503 000 habitants) à l’Est. A contrario, le T3 GPSO serait le moins peuplé (315 000 habitants). Mais le plus riche ? Le revenu moyen par habitant serait de 22 824 € selon l’INSEE contre 13 268 € pour le T9 Grand Paris Est. Par contre ils ont même nombre logements par habitants (11) pour 26 700 logements sociaux chez GPSO et 33 008 à Grand Paris Est.