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gpso - Page 9

  • RECOURS CONTRE LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE LA RUE MARCHERON A VANVES

    Un recours en annulation du projet de réaménagement de la rue Raymond Marcheron a été déposé devant le tribunal administratif de Cergy Pontoise, car il ferait l’impasse sur tout aménagement cycliste, en étant ainsi non conforme à l’article L228-2 du Code l’Environnement imposant, à l’occasion de travaux de « rénovations des voies urbaines », l’aménagement d’itinéraires cyclables pourvus d’aménagements prenant la forme de pistes, de bandes cyclables, de voies vertes, de zones de rencontre […] en fonction des besoins et contraintes de la circulation » 

    « Je ne conçois pas qu’en 2024, on puisse mettre 2,1 millions d’euros sur la table sans dépenser un euro pour les cyclistes » déplorait Laurent Delrieu, l’un des requérants, juriste et citoyen engagé dans le Parisien du 15 Février dernier qui se référait au « Plan vélo territoriale 2021-2025 » de GPSO qui prévoyait la mise en place d’aménagements cyclables sur cette voie, mis en priorité n°1, car J.Bleuzen-R.Macheron est l’un des axes les plus fréquenté par les cyclistes, tout en ne prévoyant aucun report vers d’autres rues. L’autre requérant, Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV et expert en mobilité, aurait souhaité la mise à sens unique de cette voie pour permette l’aménagement d’une piste cyclable. Mais cette solution n’avait pas été retenue par la ville, comme l’avait expliqué l’équipe municipale lors d’une réunion publique le 15 mai 2023, parce que cette rue fait partie d’un axe trés emprunté (J.Bleuzen-R. Marcheron-Lermeroux) avec 10 000 véhicules/jours et à cause du passage du bus 59. Le double sens a été maintenue, sans aménagement cyclable, avec le report « conseillé » du flux cycliste sur d’autres voies, notamment paralléle, comme sur un itinéraire bis constitué des rues Chatillon, Docteur Delafosse, Aristide Briand, René Coche, Victor Basch.  

    Les auteurs de ces recours mettent en cause l’interprétation de cet article du code de l’environnement par GPSO qui considère « qu’aucun aménagement cyclable ne doit être réalisé sur la rue Marcheron en raison, d’une part, d’une balance avantages / inconvénients non satisfaisante et, d’autre part, d’une emprise foncière insuffisante » Ils considérent que cet article lui laisse le soin de choisir entre différents types d’aménagements cyclables sans pouvoir s’exonérer de la réalisation de l’un d’entre eux en arguant « des besoins et des contraintes de la circulation » en se référant aux travaux parlementaires

    « En choisissant de ne pas réaliser les aménagements cyclables imposés par l’article L. 228‐2 du code de l’environnement, GPSO a mal interprété cet article et a méconnu l’intention du législateur.  Sa décision est donc illégale » indiquent les réquérants en se référant à deux décisions du conseil d’Etat concernant tout d‘abord la commune de Batz sur Mer :« Ces besoins et contraintes n’ont lieu d’être pris en considération que pour déterminer quels aménagements doivent être créés […] et non pour déterminer si des aménagements doivent être créés » a expliqué le rapporteur public. En ce domaine, il y a une « liberté des moyens mais une obligation de résultat ». Pour Amiens Métropole qui avait prévu un itinéraire cycliste alternatif à proximité de la rue réaménagé comme à Vanves, la cour administrative a sanctionné le report de la circulation cycliste vers un itinéraire alternatif qui allongeait « de deux tiers la distance à parcourir »

    Ces deux vanvéens considérent le projet de GPSO ne répond pas aux conditions posées par la jurisprudence pour autoriser l’absence d’aménagements cyclables sur la voie objet des travaux. « Le raisonnement sur l’argument d’une emprise foncière insuffisante est inexact puisque, dans sa partie la plus étroite, la rue Marcheron fait 11,70 mètres de large. Ce qui laisse tout à fait la place d’aménager une voie à sens unique sur une seule file ainsi que des aménagements cyclables » expliquent ils, mais en mettant en avant le scénario d’une rue à sens unique (auquel tient particulièrement Pierre Toulouse) qui n’a pas été retenu par GPSO et la ville et en considérant que « le dévoiement cyclable proposé ne répond donc pas aux conditions posées par la jurisprudence et il est donc illégal ». Quant à l’itinéraire cycliste bis, ils constatent que le projet ne prévoit aucuns travaux sur les rues de Châtilon, Docteur Lafosse et Aristide Briand pour les rendre conformes à la règlementation et accueillir ce flux cycliste supplémentaire, comme c’est le cas actuellement avec le réaméagement les rues René Coche et Victor Basch qui le prévoit,  alors même que ces rues ne sont pas adaptées à un flux cycliste à double sens

    Les requérants demandent donc qu’une injonction soit prononcée à l’encontre du président de l’EPT Grand Paris Seine Ouest dans le but de réexaminer (dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision) leur demande de modification du projet de réaménagement de la rue Marcheron pour le rendre conforme à l’article L 228‐2 du code de l’environnement. Pas sur qu’ils obtiennent satisfaction selon certains spécialistes, alors que certains élus vanvéens, ne faisant pas partie de la majorité municipale, considèrent que ces recours ne servent à rien

  • L’ACTUALITE DE GPSO A VANVES EN BREF

    En dehors de l’adoption à l’unanimité du PLUi lors de son conseil de territoire le 7 Février dernier, l’actualité à GPSO concerne actuellement la collecte des déchets alimentaires qui continue de se développer secteur par secteur jusqu’en 2025 et la modernisation des infrastructures d’éclairages tant à l’échelle du territoire que dans ses propres locaux  

    COLLECTE DE DECHETS ALIMENTAIRES  

    Depuis un an, GPSO commencé à déployer la collecte des biodéchets dans ses 8 communes en porte-à-porte, quel que soit le type d’habitat, sans avoir recours aux points d’apports volontaires, alors que l’habitat sur GPSO est à 92 % collectif. Dans plusieurs secteurs, les usagers ont reçu un bio seau, un premier rouleau de sacs biodégradables et, surtout, une nouvelle poubelle de couleur marron dans deux secteurs de la ville (autour du lycée Michelet depuis Février 2023, quartier du Plateau jusqu’au carrefour de l'Insurrection) qui sera entièrement couverte en  2025 (carrefour de l’Insurrection jusqu’au Clos Motholon en Novembre prochain). «Au 1er janvier 2024, 28 % des foyers sont desservis et 44 000 bio seaux ont été distribués sur un total de 175 000 foyers » indiquait GPSO qui indiquait que 635 tonnes de déchets alimentaires ont été collectés en 2023 sur son territoire, ce qui représentait 190 tonnes de compost produit. «Pour bien se rendre compte, cela représente près de 10 000 sacs de 20 kg de compost, qui pourraient fertiliser près de 18 terrains de foot. En termes de valorisation énergétique, 635 tonnes d’ordures alimentaires pourraient aussi chauffer 19 maisons de 110 m2 ». Car une fois triés et collectés, ces déchets sont amenés en usine de méthanisation et centre de compostage. Là, ils sont transformés en biocarburant, électricité, chaleur, engrais naturel et compost. 

    UN ÉCLAIRAGE PLUS EFFICIENT ET DURABLE

    Lors de la réunion publique sur le bilan de mi-mandat, le maire avait indiqué que grâce à GPSO, il avait pu remettre à niveau la ville en citant notamment l’éclairage à un moment où l’interco a entrepris un  plan de rénovation d’envergure de ses infrastructures d’éclairage. Des points lumineux équipés de sources LED, moins énergivores, produisant une lumière blanche plus agréable et aux optiques plus performantes que les lampes traditionnelles sont progressivement déployés, permettant de diminuer la puissance électrique installée. Ce déploiement s’accompagne de la mise en place systématique de la télégestion de l’éclairage, limitant ainsi les déplacements des techniciens. 147 Points lumineux ont été rénovés en 2023 (représentant 318 000 €), 67 le seront en 2024, en permettant parait il une économie de puissance de l’ordre de 75%. En parallèle GPSO a lancé l’étude d’un Schéma de cohérence d’aménagement lumière (SCAL) sur l’ensemble de son territoire de GPSO. L’objectif est de définir les prescriptions techniques qui permettront d’optimiser le fonctionnement de l’éclairage, en identifiant les besoins propres à chaque ville tout en assurant une cohérence à l’échelle du territoire.  Le SCAL deviendra un support d’aide à la décision pour tous les aménagements réalisés par GPSO afin d’éclairer au bon moment et au bon endroit, en alliant la performance énergétique, la préservation de la biodiversité et la qualité de l’ambiance lumineuse. Enfin, des mesures ont été prises depuis octobre 2022 afin de diminuer les consommations d’énergie liées à l’éclairage public. Si pour certaines villes des extinctions sont mises en œuvre entre 1h et 5h du matin  comme à Chaville, Meudon, pour d’autres, l’intensité lumineuse est diminuée comme  à Vanves Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Sèvres lorsque cela est possible techniquement

  • REUNON PUBLIQUE SUR LE BILAN ET LES PERSPECTIVES D’UN MI-MANDAT A VANVES (Suite et fin)

    La réunion publique plénière annuelle qui s’est déroulé jeudi dernier à la Palestre, avait pour théme le bilan à mi-mandat mais aussi ce qui va se passer dans les 2 à 3 années à venir. Elle a permis un échange de questions-réponses fructueux avec comme animateur Ury Israël adjoint au maire au projet municipal qui a donné la parole au maire et à ces collègues

    Le Fun Park : « On nous a fait beaucoup de procès d’intention depuis le début. Mais il est bien en cours de réalisation » a répondu Pascal Vertanessian maire adjoint à l’Urbanisme. « Il était important que cette porte Brancion soit réaménagé pour permettre aux piétons de pouvoir la traverser en toute sécurité, avec cette résidence étudiante, toute proche d’une faculté » ajoutait il

    Le terrain Larmeroux où se trouve l’école temporaire du Parc : A la question de son devenir lorsque des travaux d’extension- rénovation seront terminés, le maire a précisé que « rien n’est décidé. Tout dépendra de la conjoncture. On n’a pas de projet définitif. On mettra sur le marché, un bien qui appartient à la ville. Ce qui permetrra de désendetter la commune »

    Les nuisances du  pavillon de la Tourelle : « C’est un souci ! » a reconnu le maire  en expliquant que la ville n’est pas intervenu dans le choix du nouveau gérant qui venait de Neuilly où son établissement  «les pieds dans l’Eau » était installée sur l’Ile(de la Jatte) où il n’était entouré par aucune habitation. « on se bat pour limiter les nuisances sonores. Cela m’ennuie beaucoup. Si je pouvais les faire partir, je le ferai » n’a pas caché le maire en reconnaissant que « c’est un lieu apprécié des jeunes. C’est pour cela qu’on essaie d’être conciliant »

    GPSO : « Grâce à note intégration dans GPSO, nous avons réaménagé la ville, tous ses espaces publics, refait l’assainissement, puis entièrement l’éclairage public…afin de remettre à niveau Vanves depuis 20 ans » a répondu Bernard Gauducheau à une question sur ce que faisait la ville pour lutter contre le réchauffement climatique à travers le PLUi qui a été voté par le Conseil du Territoire GPSO le 7 Février dernier.   

    Lutte contre le réchauffement climatique : « On va végétaliser les espaces publics, mais la configuration de la ville fait que ses espaces et ses rues sont étroites » a fait remarquer Pascal Vertanessian en citant la rue Raymond Marcheron où 500 m2 d’espaces verts seront aménagés, le square du Général Gaulle où est prévu une forêt urbaine (comme à Paris)… « Le verdissement de la ville est un enjeu face au réchauffement climatique. Mais ce n’est pas uniquement une affaire de la ville, mais une action citoyenne qui concerne tous les vanvéens  qui ont un rôle à jouer pour verdir les espaces privés » a-t-il expliqué en rappelant que la ville participe au financement de l’achat d’arbres par les copropriétés. «Il y a des enclos privés qui pourraient être réaménagés et replantés » a ajouté le maire en donnant l’exemple de ce petit espace derrière l’immeuble de la rue Ernest Laval où se trouve le restaurant asiatique

    Pistes cyclables : « Des pistes cyclables ont été aménagées depuis la crise sanitaire du Covid-19 » et sont devenus pérennes depuis. « Ce projet communal s’inscrit dans un plan vélo territorial. On fait partie des villes les plus avancées dans ce domaine, car elles sont reliées à celles des villes voisines » a indiqué Pascal Vertanessian en ajoutant la réparation vélo, la formation au vélo dans les écoles, et l’aménagement d’un local au 19 avenue Verdun pour essayer d’y installer atelier vélo

    Commerces : « Nous menons une politique de préemption pour justement diversifier les commerce comme la librairie le Cheval Vapeur sur le Plateau, le barbier de la place de la place de Lattre de Tassigny, le primeur du quartier de lagare »  a indiqué Christiane Vlavianos adjointe au commerce, relayé par le maire qui a précisé que la mairie cherche à les rendre pérenne en leur sous louant le local