Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

eelv - Page 15

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE PLUIES, CAMPAGNES, ANNIVERSAIRES

    MALAISE FATAL : En fin de matinée, mardi dernier, la place de la République a été le théâtre d’un drame avec le malaise fatal  d’un retraité juste en face de la pharmacie de l’Eglise. Une infirmière qui passait par là a pu prévenir les secours dés qu’elle a vu cet homme s’affaisser. Les Sapeurs pompiers étaient très vite sur les lieux, rejoint par le Samu.  Mais les massages cardiaques n’ont pas suffi à  réanimer ce retraité que beaucoup de vanvéens connaissaient, avec ses cheveux blancs et sa moustache blanche : Claude Girouard allait avoir 79 ans le 21 Octobre prochain puisqu’il est né dans la manche en 1934. Cuisinier de métier, il avait travaillé au restaurant le Dôme à Montparnasse. Tous ses compagnons de la FNACA étaient bien sûr sous le choc puisqu’il faisait parti de cette association d’anciens combattants.  Il avait fait la guerre d’Algérie dans une unité de parachutiste à l’âge de 20 ans. Beaucoup de ses compagnons seront présent le 24 Septembre à 14H30 à Saint Remy pour les obséques de ce retraité très discret que beaucoup appréciait. 

     

    CENTENAIRE : « Méditerranée » de Paganini a été interprété par Pierre Meige en ouverture de la soirée d’hommage à Albert Camus organisée par la LICRA et l’amicale des Pieds Noirs pour marquer le centenaire de sa naissance mardi dernier au théâtre. « La méditerranée est une manière de vivre et de penser » a-t-il rappelé. Les nombreux participants à cette soirée ont pu écouter une conférence passionnante de Michèle Salvat, philosophe, sur « Camus Méditerranéen qui a rappelé les différentes étape de sa vie, l’ensemble de son œuvre, et de multiples déclarations dont beaucoup sont encore brûlantes d’actualités. Cette soirée s’est terminée tard car un long téléfilm sur « Camus, les dix dernières années de sa vie » a été projeté ensuite

     

    PAIN D’EPICES : Vanves a ouvert sa nouvelle mini-créche au 1 rue de  Châtillon grâce au legs généreux de l’un de ses habitants,  Maurice Magne, et d’un don de ses deux enfants héritiers, qui souhaitait qu’un service dédié aux vanvéens soit ouvert dans ce local. Cet homme qui a présidé pendant plus de 20 ans le Stade de Vanves, était chef d’une entreprise de BTP qui a construit de nombreux bâtiments dans la ville (Gymnase du Plateau qui porte son nom, immeuble BNP à l’angle A.Fratacci/V.Hugo, écoles Larmeroux, Marceau) et cet immeuble de la rue de Châtillon avec ce local où il avait installé ses bureaux, et son appartement au dernier étage avec son atelier d’artiste et sa terrasse surplombant le parc F.Pic.  La mairie a aménagée une mini-créche dans les 100 m2 de ce local qui comprend 16 berceaux avec de nombreux espaces fonctionnels (jeux et activités, sommeil, change, buanderie, vestiaires…). Doté d’un plafond chauffant et d’une cuve de récupération des eaux pluviales,  la mini-créche Pain d’Epices a été construit dans un réel souci d’éco-responsabilité avec isolation des sols, double-vitrage, systéme d’éclairage régulé en fonction de la lumière naturelle. Les premiers enfants sont entrés dans cette nouvelle mini-créche depuis le 9 Septembre dernier.   

     

    CAMPAGNE MUNICIPALE : « Il ne fallait pas qu’ils commencent trop tôt ! Ils vont vite s’épuiser. Fais moi confiance !» aurait confié Bernard Gauducheau maire de Vanves, quelques jours après le lancement de la campagne des socialistes lors de la Grande Braderie de Vanves. Les socialistes ont d’ailleurs quelques soucis dans leurs négociations avec les Verts puisqu’un communiqué d’EELV 92 laissait entendre vendredi dernier que Vanves faisait partie des Villes où EELV « mènera et soutiendra des listes d’intérêt local ». Alors liste autonome ou pas !

  • VANVES ET GRAND PARIS METROPOLE : « Pas de précipitation » a demandée Isabelle Debré

    Isabelle Debré (UMP), Sénateur des Hauts de Seine et de Vanves siégeait lorsque le sénat a donc carrément supprimé la création de la métropole de Paris, lundi après midi, comme l’ensemble des sénateurs franciliens qui comptent dans la Région sauf ceux de la Grande Couronne, comme l’a remarqué Héléne Lipietz (EELV). « Je voterai l'amendement de suppression car je refuse la contrainte et la création dans la précipitation d'un étage supplémentaire. Les élus ont travaillé, laissez-leur le temps d'aboutir » a-t-elle déclarée avant le vote, étant finalement sur la même ligne que son collégue Vincent Delahaye qui avait demandé : « Laissez nous un an, le temps  aux élus d’élaborer une vision et de revenir avec un accord sur le fond, comme à, Lyon, plutôt que de bricoler » tout en ajoutant « Et si dans 12 ou 18 mois ils n’y parviennent pas, le gouvernement fera des propositions ». Ce qui a amené Mayrlise Lebranchu, ministre de la Décentralisation à réagir : « Faisons cependant attention à ceux qui veulent aller moins vite, comme à ceux qui veulent aller plus vite. En 2010, on a donné du temps à la petite couronne ; c'était la sagesse. Le temps de la discussion est passé. Si le texte sortait du Sénat sans faire progresser l'intercommunalité en Île-de-France nous porterions une lourde responsabilité ». 

     

    Ainsi ce projet de métropole de Paris  est tombé, victime d’une alliance hybride UMP, Centristes et PC. « Trois types d’oppositions divergentes se sont exprimées dans ce rejet : autour de M. Dallier, qui souhaite la fusion des départements de la petite couronne et de Paris ; autour de M. Karoutchi, qui est pour une région métropole; et autour des élus communistes, qui refusent toute couverture intercommunale obligatoire de la petite couronne » constatait la ministre de la Décentralisation. Ils ont supprimé l’article 10 du texte qui obligeait les départements de la petite couronne à constituer des intercommunalités couvrant tout leur territoire, car « il dessaisissait les communes d’Ile de France de leur autonomie au profit d’intercommunalités contraintes » selon Roger Karoutchi qui a déposé l’amendement. Du fait de la suppression de cet article, les articles suivant conduisant à  la création de la Métropole du Grand Paris constituée de la ville, des intercommunalités de la petite couronne, plus une partie contiguë de la grande couronne, tombaient  comme l’a rappelé, fort de son expérience d’ex-secrétaire d’Etat aux Relations aux Parlements, Roger Karoutchi à la ministre Lebranchu. « J’ai comme une impression de solitude » a lâché cette dernière, visiblement dépitée  : « Ce rejet du Sénat, qui ne propose aucune alternative, risque de faire perdre, de nouveau, un temps précieux aux habitants d’Ile France, déjà largement pénalisés par le manque de logements, la précarité énergétique et les écarts de richesses d’une commune à l’autre » expliquait elle dans un communiqué de presse où elle déplorait une « conjonction des refus » face à la volonté du gouvernement « de clarifier, de simplifier et de mutualiser en IDF ». « Le gouvernement a voulu aller trop vite » selon jean Pierre Nicolle (PRG), le Monsieur Grand Paris de Jean Paul Huchon président PS de la Région Ile de France qui ajoutait : « les sénateurs ont exprimé le rejet de beaucoup d'élus locaux d'une strate supplémentaire: le projet n'était pas encore mûr ».

     

    A contrario, le Fonds  départemental de Péréquation IDF supprimé par la commission des lois, a été rétabli, et la création d’un EPF(Etablisement Publique Foncier) unique pour la Région a été adopté, car les sénateurs de province ont insisté sur la  nécessité d’avoir un tel instrument dans leur métropole comme notamment Michel Mercier ex ministre du Grand Paris et Président du Conseil Général  du Rhône.  « Les sénateurs ont adressé un véritable camouflet au projet du gouvernement » s’est félicité Valérie Pécresse président du groupe UMP en invitant « tous les élus locaux franciliens à amplifier ce mouvement et à manifester auprès du gouvernement leur opposition à ce projet de loi », c'est-à-dire en votant des vœux en conseil municipal pour dénoncer la réforme du gouvernement. Ce qui a été refusé par le maire de Vanves à l’occasion du dernier conseil municipal qui n’en voyait pas l’utilité.  « Alors que l’urgence est à la simplification de la carte administrative pour réduire les dépenses publiques, le gouvernement s’obstine à vouloir marier de force les communes au sein de vastes intercommunalités et à créer une nouvelle strate administrative avec la Métropole de Paris, compétente en matière d’urbanisme. Une telle organisation conduira immanquablement à augmenter les impôts et à dessaisir les maires de toute prise sur le visage de leur commune ». Enfin, les écologistes ont parlé de « premier acte manqué pour la démocratie locale » considérant que « la faiblesse de la proposition du gouvernement, tant au niveau démocratique qu'au niveau de la nécessaire simplification des institutions, n'a pas permis de trouver une majorité politique au Sénat. Les grands élus locaux, bien souvent adeptes du cumul des mandats et défendeurs du statu quo, s'en sont ainsi donné à cœur joie, ce qui est regrettable pour le renforcement de la démocratie locale et pour les collectivités locales qui souhaitent prendre à bras le corps les enjeux métropolitains du 21e siècle »