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isabelle debré sénateur

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.

  • UN PREMIER CAFE POLITIQUE DE L’UMP VANVES EN PLEINE EBULLITION POLITIQUE ET MILITANTE

    La section UMP de Vanves a profité du village des terroirs pour organiser son premier café politique mensuel au Bistroquet samedi matin, avec Yves Menel, 1er maire adjoint et conseiller général de Garches, avec Isabelle Debré sénateur et 1ére maire adjointe de Vanves et Maxme Gagliardi

     

    « On est là dans cette période d’ébullition politique, pour se dire franchement les choses. On a réussit à faire un gros vote avec 175 000 votants. L’organisation n’a pas été bonne. Mais on ne pensait pas avoir autant de monde. Des tricheries, mais il y en a à chaque élection ! Avec une mauvaise pioche après la désignation des candidats : On est revenu à un combat frontal entre deux fortes personnalités. Mais un élément nouveau : Tout le monde s’est branché sur BFM TV. Et on a fait l’ouverture des JT pendant 10 jours. Avec la surenchére des entourages. Dans le même temps, on a eu les élections partielles où Patrick Devedjian (à Antony) a fait un score encore jamais réalisé jusqu’à présent. Avec un PS en baisse et un FN éliminé » a constaté dans un premier temps Yves Menel avant d’ajouter pour lancer la conversation : « 80% de nos militants pensent qu’il faut re-voter. Il faut le faire avant l’été et non en Septembre. Avec les deux sortants ou d’autres candidats ? » - « Mais ils sont grillés tous lesdeux « s’exclame un participant – « les gens ont une capacité d’oubli important. On a deux blessés, un grave (JF Copé) et un léger (F.Fillon) » a-t-il ajouté.  « Mardi prochain à 12H, tous les parlementaires vont voter à bulletin secret  sur un nouveau vote. JF Copé a eu une phrase malheureuse en disant que les parlementaires n’avaient aucune légitimité » a indiqué Isabelle Debré en racontant « qu’il y avait eu un vote à main levée entre sénateurs : 80 ont demandé un nouveau vote, 10 n’ont pas participé au vote. Il n’y a plus de courage politique en ce moment ! » - « au moins, on se retrouve pour débattre » constate Yves Ménel.

     

    Et ce fut le cas pendant près d’une heure autour de cafés et de chocolats au fond de la salle du Bistroquet. « On a eu juste un retour de carte. Et un grand nombre d’adhésions surtiout de jeunes. On sent un certain volontarisme ! » indiquait la sénateur qui considére que « les deux sont grillés ». La plupart des militants présents souhaitent un second vote, de surcroît ouvert à d’autres candidats.  « Il faut élargir, car on aura du mal à revoter pour l’un ou pour l’autre » demande un militant. « Il faut revoter avec un nombre supplémentaire de candidats » ajoute un second  « Mais pas revoter sur les motions » ajoute un troisiéme alors que certains s’interrogent : « Une majorité a voté pour la Droite Forte. Mais personne n’est identifié comme porte parole ! »  - « c’est normal parce que personne ne va voter pour une droite faible ! » répond Isabelle Debré qui constate que « si la droite sociale a fait un bon score, c’est parce que Laurent Wauquiez la portait » - « En tous les cas, pour engranger de nouveaux électeurs, il faut du fonds » a  ajouté un participant.

     

    Un autre a demandé qu’il y ait un intérim au siége de l’UMP si l’on revote alors que cerrtains affirment ne pas vouloir voter pour eux : « Ils se sont conduit l’un et l’autre comme les derniers. Ils n’ont pas eu un comportement digne ». D’autres participants souhaitent que « l’on re-vote le plus tôt possible, car les municipales sont pour bientôt ! Afin d’éviter de prendre une savate ! ». A ce moment l’un des participants parle de cette pétition reçu par internet qui invite à légitimiter  JF Copé à sa place de président. « On ne peut pas la signer puisqu’on doit re-voter ! » répond un autre. « c’est dommage de prendre en otage les militants » s’offusque un troisiéme. A la fin, Yves Mébel tente : « Est-ce que l’on peut parler d’avenir ?  » mais sans succés. Le café politique touche à sa fin. Isabelle Debré et Maxime Gagliardi invitent tout le monde à se retrouver dehors pour le pot offert par le Comité de Quartier à l’occasion de ce village des terroirs, dehors face à la pharmacie sous un soleil timide où sont déjà présents élus et militants UDI et PS – dont certains militants tractaient place du VAL -  avec des vanvéens .   

  • LE FESTIVAL ART DANTHE DE VANVES : FREDERIC MITTERRAND MINISTRE DE LA CULTURE INAUGURE FINALEMENT SA 14éme EDITION

    Comme l’avait annoncé dés Dimanche matin le blog Vanves au quotidien, Frédéric Mitterand ministre de la culture était hier soir au théâtre Le Vanves pour assister  à la nouvelle création d’Anna Halrpin et Anne Collod « parades & changes in expansion ». Il est arrivé discrétement vers 21H accueilli par Bernard Gauducheau, maire, Isabelle Debré, Sénateur, José Alfarroba directeur du théâtre, et s’est tout de suite fondu dans la foule des spectzteurs pour entrer dans la salle. Il a assisté à cette création qui a duré plus d’une heure, réinterprétation in extenso de « Parades & Changes » œuvre majeure créée en 1965 par Anna Halprin qui déploie en une série de « parades »,  actions quotidiennes altérées, corps sonores, voyages d’objets, temporalités distendues et sensorialités multiples. Il est allé salué les artistes dans leurs loges à la fin du spectacle, et s’en reparti tout aussi discrétement, ne souhaitant pas la présence des journalistes, dans ces contacts privilégiés

          

    Cette présence est un des résultats de José Alfarroba, directeur du théatre le Vanves et fondateur de ce festival qui a eu l’occasion d’expliquer,  au cabinet du ministre de la culture, ce qu’était ce festival et le travail effectué par le théâtre de Vanves pour accompagner depuis 4 ans, 4 jeunes  compagnies émergentes  qui  ont un ou deux projets de créations, mais aissi le travail effectué avec les écoles. « C’est une reconnaissance ! Le ministre ne se déplace pas souvent en banlieue et dans des petits lieux ; Le fait qu’il soit venu, est une reconnaissance au niveau national de ce que l’on fait ! C’est suite à ce qui est fait dans et autour du festival que le ministre a décidé de venir. Et nous espérons que lui ou un autre viendront pour les 15 ans l’année prochaine » confiait José Alfarroba en ajoutant : « On s’est bagarré pendant prés de 15 ans avec le soutien assez important de la ville. Ce qui n’était pas évident au départ. La danse contemporaine, dans la plupart des cas, est souvent l’enfant pauvre de la plupart des lieux de spectacles. Mais elle est défendue par le ministére, par la DRAC. Et si nous avons été scéne conventionnée, c’est grâce à la danse, qui peut rebuter quelquefois le public. Mais de plus en plus de vanvéens viennent peu à peu. Il y a un public qui aime ce que l’on fait, l’ambiance, le contact avec les artistes qui viennent au bar discuter avec les spectateurs. Beaucoup de gens ont encore peur des artistes en disant qu’ils sont des intellectuels,, inabordables,  ce qui n’est pas le cas. Et ces derniers attendent beaucoup de ces contacts car ce sont des artistes citoyens et engagés »