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eelv - Page 16

  • VANVES ET LA FUTURE METROPOLE PARISIENNE : Haro contre le projet de loi sur la gouvernance du Grand Paris

    Les 1281 maires franciliens comme celui de notre commune de Vanves, sont actuellement très inquiets, suite aux annonces faîtes par le gouvernement concernant l’avant projet de loi sur la Métropole Parisienne. Elle devrait regrouper 412 communes de l’unité urbaine de Paris, prés de 10 millions d’habitants, avec des compétences fortes en matière de logement, d’environnement, d’hébergement d’urgence, de cadre de vie. Elle serait dirigée par un Conseil Métropolitain composé du Maire de Paris et des représentants des Intercommunalités (EPIC) regroupant au moins 100 000 habitant. Une conférence métropolitaine harmoniserait les politiques entre la Métropole et le reste de la Région et regrouperait le Conseil Métropolitain, le président du Conseil Régional et les présidents des conseils régionaux

     

    Les principales associations d’élus franciliens  ont réagis négativement à ce projet depuis le 6 Mars dernier. Ainsi  le syndicat Mixte d’Etudes Paris Métropole créé et lancé à Vanves, a fait part de ses inquiétudes concernant « l’absence de réaffirmation de la place essentielle de la commune dans son rôle historique d’échelon de proximité comme dans sa capacité opérationnelle et décisionnelle ; la non participation de la Région et des départements à l’instance métropolitaine, avec le risque de nouveaux « effets de frontière » discriminants ; un déficit démocratique,  risquant d’éloigner le citoyen métropolitain des centres de décision » indiquait Philippe Laurent son président (maire UDI de Sceaux). Ce qui ne l’empêchait pas de se féliciter de voir figurer dans le projet, des propositions que Paris Métropole  porte : création d’une instance métropolitaine, montée en puissance de l’intercommunalité, mise en place d’un fonds d’investissement métropolitain, constitution d’un conseil de développement à l’échelle métropolitaine, prise en compte de la nécessaire solidarité interdépartementale. L’AMIF (Association des maires d’Ile de France) appellait à la vigilance  sur la gouvernance future de la métropole en restant attentive « d’une part à ce que le rôle du maire et de la commune, bases de notre systéme démocratique, soit pleinement affirmé, ce dont les élus sont en droit de douter à la lecture du projet gouvernemental en l’état ; d’autre part à ce qu’il n’y ait pas une Ile de France  à deux vitesses entre la métropole de Paris et le reste de la Région »

     

    Au niveau politique, l’ensemble des groupes politiques du conseil régional ont vivement réagis et critiqués le projet gouvernemental parlant d’usine à gaz, de la fin de la Région Ile de France. Ainsi le groupe  UDI du Conseuil Régional dont fait parti Bernard Gauducheau  constatait que « la commune est la grande absente de la Métropole de Paris…qui repose en effet sur la mise en place d’intercommunalités au détriment des communes » alors « qu’elles n’ont pas encore acquis de légitimité institutionnelle et démocratique. De très nombreuses communes ne sont pas encore regroupées en intercommunalité… Comment peut on bâtir une métropole qui ne repose que sur des structures inexistantes ?  C’est comme vouloir construire un bâtiment sans fondation ». L’UMP parlait d’usine à gaz : « Suite aux bisbilles à répétition entre Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë sur la question de la gouvernance francilienne, en particulier en matière de logement, le gouvernement a tranché en faveur du maire de Paris et de la création d’une « Métropole de Paris ». Cette décision démontre le dramatique affaiblissement du conseil régional après 15 ans de gestion socialiste. C’est une mauvaise nouvelle pour les Franciliens »…. Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts de Seine a d’ailleurs  invité les élus UMP et UDI à se mobiliser par des voeux municipaux ou départementaux contre ce projet qui est « une aberration et donnerait naissance à un nouveau monstre bureaucratique : Nouvelle strate dans le millefeuille administratif, mise à mort de l’autonomie communale, des départements franciliens à deux vitesses, une légitimité de la Région remise en cause… »

     

    A gauche Jean Paul Huchon (PS) n’a pas caché ses craintes : « La création d’une « Métropole de Paris » dans la seule zone dense va exclure de la métropole, un million de franciliens » excluant les habitants de ses franges. «  Le sentiment de relégation, déjà très présents dans les territoires péri-urbains, sera une fois de plus accentuée. Il existe un réel risque de généralisation ou d’accentuation de la concentration des richesses, des activités et de l’excellence au cœur de la métropole sans que l’ensemble de l’IDF ne puisse en bénéficier » réagissait il. « C’est un coup terrible porté à l’égalité des territoires. En concentrant les investissements dans une zone centrale, on ne fera qu’aggraver les fractures géographiques et sociales. Sans parler du sentiment de relégation et d’abandon que ressentiront les populations de la grande banlieue » ajoutaient les écologistes.

    « Décidemment, ce projet de loi s’inscrit dans les pas du projet libéral du Grand Paris, cher à Sarkozy : transférer des pouvoirs réglementaires, administratifs et financiers à des cénacles d’élus et de techniciens chargés de gérer les affaires publiques loin des citoyennes et des citoyens comme dans l’opacité des conseils d’administrations des entreprises du CAC40 ! » dénonçaient les mélenchonistes.   « Il est inacceptable que le projet conduise à affaiblir le rôle des collectivités élues (communes, départements, régions) au profit de structures non élues (intercommunalités et métropoles) . Ce projet élude la question des financements, pourtant décisive, notamment en matière de logement, de solidarité financière en dehors de la création d’un Fonds de solidarité pour les départements franciliens  dont la portée marginale (60 millions) fait douter de l’efficacité » ajoutaient les communistes.

  • CONSEIL REGIONAL : LE MAIRE DE VANVES GARANT DES DERNIERS PUBLICS FACE A UNE GAUCHE DEPENSIERE

    Bernard Gauducheau a vécut une matinée de jeudi assez mouvementée à la Commission Permanente du Conseil Régional. Le maire de Vanves qui défendait les amendements de l’UDI (ex-NC)  lors de plusieurs délibérations, vraiment essentielles,  a carrément attaqué le PC, les Verts et l’exécutif…sur des points sensibles

     

    Cela a commencé avec la mise en place d’une interface Web dédiée à un calculateur d’itinéraires cyclabes accessible à partir du site web de la Région. Il a carrément posé la question de la pertinence de cet outil sur lequel la Région engage 70 000 € alors des initiatives privées semblables qui existent déjà, sont bien meilleures, relayé par le groupe UMP. Ce qui lui a valut une réponse cinglante du vice président verts Pierre Serne qui a conclut par  : « 70 000 € c’est le prix de 5 sondages Buisson-Sarkozy » - « Vous n’êtes vraiment pas à  la hauteur de votre prédécesseur (Jean vincent Placé) que vous allez nous faire regretter » a répliqué Bernard Gauducheau en ajoutant « Si vous étiez un gestionnaire, vous sauriez que l’on ptréfére laisser l’initiative privée lorsque c’est meilleur. Et c’est être respectueux des deniers publics ». Du coup JP Huchon a pris la défense de son vuice président en demandant : « vous êtes prié de ne pas attaquer nos vice-présients ! ».

     

    Cela a continué avec un amendement de l’UDI demandant de supprimer la subvention de 45 000 € de la Région en faveur de la numérisation du fonds audiovisuel du PCF « mouvement ouvrier et démocratique » selon les termes de la délibération. « Le soutien du conseil régional à un parti poltique ne nous semble pas opportun » a indiqué Bernard Gauducheau provoquant des réactions de toute part : « Nous avons à cœur de soutenir cette opération car l’Ile de France a intérêt à participer à la conservation du patrimoine du PC qui n’est pas un parti extrêrme. Il s’est engagé dans la résistance, a eu des martyrs et a participé a gouvernement d’union natuionale du général De Gaulle. Il fait parti de notre histoire » a répliqué  Jean Paul Huchon . « Il ne s’agit pas de favoriser le PC mais de considérer qu’il a joué un certain rôle à une certaine époque »  a ajouté le président du groupe PS. « Evidemment à l’UDI, vous n’avez pas un passé aussi riche qyue le PC. Nous numérisons en toute transparence »  a conclu le président du groupe PC. Une véritable union de la gauche « Nous n’avons pas la même vision de l’histoire. Il faut savoir qui fait quoi. Si les archives du PC sont intéressantes. Qu’il l’assume et n’utilise pas l’argent public ! » a-t-il répliqué

     

    Enfin, il a demandé à l’occasion de l’exament du budget de la communication institutionnelle du Conseil Régional « quelle était l’efficacité de cette politique er surtout du journal de l’Ile de France ? ». Ce qui a permis à Jean Paul Huchon de rappeler quelques souvenirs, notamment lors de son premier mandat entre 1998 et 2004 pendant lequel Roger Karoutchi (UMP) et Bernard Lehideux (UDF à l’époque) l’avaient empêche de développer cette politique de communication, et surtout de créér le journal régional. Celui-ci n’a pu voir le jour qu’en 2004 « lorsque nous avons obtenu une majorité après les élections ». Et de reconnaitre que son service communication réfléchit actuellement à une maquette moins foissonnante et plus pédagogique.  

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAIN DE 1ER TOUR

     « Alors qu’une bonne partie de la presse, des observateurs parlaient du déclin de la Sarkozie, de sa remise en cause, de  son effondrement, après l’échec de Nicolas Sarkozy aux présidentielles, et donc d’une très forte poussée à gauche, avec l’essentiel des siéges de l’UMP menacé, on n’a pas du tout assisté à cela. Mais plutôt à un rééquilibrage par rapport à 2007.  Au contraire, même par rapport à des scores de F.Hollande aux présidentielles dans un certain nombre de circonscription, il y a un ré-équilibrage très net en faveur de nos candidats, du fait de l’implantation, l’équation personnelle, que ce soit chez André Santini, Patrick Devedjian, Philippe Pemezec. Nous avons pratiquement partout des candidats sortants qui sont en situation de l’emporter » constatait t-on dimanche soir au Conseil Général des Hauts de Seine du côté de l’UMP et du NC. André Santini, Bernard Gauducheau, Isabelle debré, Françoise Saimpert avaient fait le déplacement avec quelques élus et militants

     

    « ON VA VOIR S’ILS REUSSISSENT A S’ENTENDRE ! »

    André Santini qui est arrivé en tête dans la 11éme circonscription, avec 44,01%  devant Lucile Schmid candidate PS-EELV, qui recueillait 23,71% des voix, en battant  Laurent Pieuchot, dissident (15,01%) reconnaissait qu’il revenait de loin : « Nous étions donné perdant. Pendant un mois on avait tous les chiffres contre nous. On disait Santini menacé, usé…. On a fait une belle et vrai campagne avec du porte à porte, des réunions avec les arméniens, les ultra marins, des cafés politiques, des déjeuners thématiques ! Et on a bénéficié de la division de la gauche. Le personnage Santini est encore exportable »  confiait le député maire d’Issy les Moulineaux à des journalistes. « Jean Christophe Fromantin (Maire de Neuilly) parle de vent nouveau ! Mais à part lui, qui est le vent nouveau » s’interrogeait il en pensant déjà à sa campagne de 2éme tour  - en faisant venir à Vanves soit Jean Pierre Raffarin, soit Alain Juppé, à Larmeroux Jeudi soir - et à une gauche divisée  « On va voir s'ils réussissent à s'entendre. Mais ils se haïssent » concluait il.

     

    « Les commentateurs avaient annoncé que la droite dans son ensemble, perdrait 5 circonscription. Et bien, on n’est pas partit pour cela. Loin de là ! » ajoutait de son côté Patrick Devedjian dans une courte intervention. «  Claude Guéant est bien placé au second tour à Boulogne parce que les électeurs même s’ils sont pris un peu au dépourvu, n’aiment pas que l’on se maintienne lorsqu’on est derrière et que l’on défend les mêmes idées.  André Santini est parti pour la gloire comme d’habitude. Patrick Ollier (député mairede Rueil) n’a aucunes difficultés, Jacques Kossowski (député maire de Courbevoie) non plus.  Dans la 12éme le scrutin et un peu serré d’après les résultats, mais Philippe Pemezec est en tête et c’est tout à fait jouable. Chez moi, j’ai fait 40% et mon adversaire de gauche 29%. Avec 11 points d’avance, je pense avoir la dynamique et il n’aura pas de bon report à gauche connaissant la division à gauche sur ce parachuté chevénementiste. Pour JJ Guillet (député de Meudon/Sévres) cela ne fait pas de difficulté même si son score est un peu décevant. Je regrette que l’influence de Christian Dupuy sur Suresnes où il y a un formidable score (44%) ne contamine pas davantage Nanterre où le score n’est pas ce qu’il mérite. A Asnières, ce sera un petit peu plus difficile ».

     

    « NOUS ALLONS ANIMER L’ESPACE PUBLIC ! »

    « Les scores  d’André Santini qui est toujours candidat unique de la droite, et de la gauche sont  exactement semblables : Autour de 44%. Donc l’élection est ouverte pour Dimanche » constatait  de son côté Lucile Schmid (EELV/PS) qui était resté à Vanves Dimanche soir,   confiante dans le report des voix du dissident  Laurent Pieuchot (15,01%), du FdeG Lysiane Alezard (5,31%). « J’ai vu Laurent Pieuchot Dimanche. On a toujours eu le principe entre nous qu’il y aurait un désistement républicain. Il n’y a pas de problème sur le désistement avec lui et Lysiane Alézard! ». A ses yeux, « la circonscription est assez constrastée, c’est à dire qu’on voit bien qu’à Issy les Moulineaux, André Santini a fait le plein des voix. En revanche à Vanves, la gauche est trés lagement en tête. C’est l’indication que la victoire pour nous Dimanche viendra de deux choses : une bonne dynamique de gauche par rapport aux électeurs qui se sont déjà exprimés et une mobilisation supplémentaire puisque comme dans toute la France, il y a eu une abstention très forte » ajoutait elle

     

    Et de faire l’addition sur Vanves : Santini =  36,51%. Schmid+Pieuchot+Alézard = 47,05%. « Le jeu avec André Santini est plus qu’équilibrée, et la gauche est largement en tête. C’est une évolution que l’on avait déjà ressentie aux présidentielles, et qui est confirmé par le 1er tour des législatives. C’est une évolution qui a été rendu possible par le fait de travailler main dans la main entre écologistes et socialistes. C’est le résultat d’une alliance de terrain avec un travail qui a été fait au quotidien et très intensivement, sans arrière pensée avec une vraie capacitédede générosité, de part et d’autre. Je retiens que la générosité existe en politique » explique t-elle en annonçant que cette semaine « nous allons animer l’espace publique parce qu’au fond notre victoire est possible si on montre ce qu’est la démocratie ». Daniel Cohn Bendit devrait  revenir mais  à Vanves à l’école Marceau (peut être Jeudi)  et Christiane Tauibura, ministre ded la Justice viendra sûrement à Issy les Moulineaux.