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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 65

  • UN 11 NOVEMBRE A VANVES GRIS, EMOUVANT, FAMILIAL ET CONVIVIAL

    LE 11/11/11 A 11H11 mm 11s, c'est-à-dire hier matin, il ne s’est rien passé d’extraordinaire à Vanves en dehors de la commémoration du 11 Novembre 1918, le discours du maire prenant fin pour laisser place aux dépôtx de gerbes. Pas de disparition dans l’espace temps, pas de fin du Monde – ll parait que c’est pour le 12/12/12 – pas de catastrophe… C’était plutôt une journée tout à fait classique avec ce temps brumeux, pourtant pas très froid, et ce gris classique du 11 Novembre.

     

    Cette commération a débuté au square du 11 Novembre avec un dépôt de gerbe par Anne Laure Mondon et Michel Dingreville. Elle s’est poursuivi au Cimétière avec la lecture d’un poéme « la Paix » par une conseillère municipale des jeunes et un dépôt de gerbe par Françoise Djian et Jean Cyril Le Goff. Elle s’est bien sûr terminé devant le monument aux morts qui est le temps fort de cette cérémonie : Message du Président de la République et non du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, contrairement à l’hzbitude,  lu par Michel Judde, et pour cause : Nicolas Sarkozy a proposé que « désormais, chaque 11 Novembre, tous ceux qui ont donnés leur vie pour la France, soient associés à cet hommage solennel de la nation ». Discours de Bernard Gauducheau toujours lyrique sur « ses 1560 jours de guerre qui ont marqué l’histoire de l’humanité », sur « cette capacité des français à s’unir pour lutter, pour défendre, leur patrie ». Les dépôts de gerbe par les Conseuls Municipaux des Jeunes et des seniors, par le Conseiller général Guy Janvier (PS) avec Jean Cyril Le Goff, le Comité local des associations patriotiques  représenté par Michel Judde et le général Giraud, puis par la Municipalité » représentée par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré accompagné par Pierre et Alexia, deux jeunes écoliers d’une classe de Larmeroux qui a participé à la cérémonie et chanté « a capella » une marseillaise émouvante. Une commération toute simple d’un petit village de l’agglomération parisienne où toute sa communauté s’est retrouvé pour rendre hommage à ces 850 Vanvéens morts en 1914-18 mais aussi tous les autres anciens combatants de toutes les guerres, avec cette photo traditionnelle sur les marches de l’hôtel de ville pour témoigner aux générations futures, et le pot amical qui a suivi.    

  • A VANVES LE 11/11/11 A 11H11 mn 11s : HOMMAGE A TOUS LES COMBATTANTS

    A ce jour et à cette heure – exceptionnel car cela ne déroule qu’une fois par siécle – Vanves rendra hommmage à ses poilus mais aussi à tous les combattants de toutes les guerres  comme le souhaitent maintenant beaucoup d’anciens combattants. Un « D Day » à la française dont devrait parler le Président de la République à l’occasion de ce 93éme anniversaire du 11 Novembre 1918. A Vanves, ce 11 Novembre 2011, a été précédée de deux gestes symboliques et forts     

     

    Tout d’abord au Conseil Municipal de Mercredi soir, le maire avait fait distribuer un bluet à l’ensemble des élus en expliquant que ces bleuets poussaient sur les champs de bataille et sont devenus un symbole commémotratif de la première Guerre Mondiale sous forme de broche et d’autocollants.  Mais c’était aussi le surnom donné par les poilus  aux jeunes soldats qui arrivaient sur le front, et plus particulièrement aux soldats de la classe 1917 qui n’avauent pas conus les pantalons rouges mais seulement l’uniforme bleu horizon.

     

    Ensuite hier soir dans le hall de la mairie, l’arrivée de la flamme à  19H30 précédé d’un tambour, les anciens combattants de la FNACA ayant été chargés de la ramener de l’arc de Triomphe. « Nous voici réunis autour de la flamme sacrée comme si nous déferrions à la convocation annuelle de nos héros morts pour la Patrie, pour répondre à la question qu’ils nous poseraient sûrement : « Enfants de France qu’avez-vous fait de notre sacrifice ? » a déclaré Maurice Noyer, ancien combattant de la FNACA chargée de l’allocution marquant cette cérémonie  en répondant à la question « alors leur sacrifice serait il vain ? » et en citant un court extrait de cette ode à la paix écrit à la fin de la Grande Guerre par Eugéne Baudoin, maire de Vanves entre 1896-1900 : « La Paix quel doux mot à l’oreille/on le dit de telle ferveur/Qu’à tous les humains, il éveille/Tous les espoirs, tout le bonheur !/La Paix c’est l’aurore qui se lève/Son manteau d’or à l’horizon/C’est chez les humains le doux rêve/Que chacun fait pour sa maison/La Paix, c’est la face du monde/Qui reprend toute sa gaieté/Quand régnent jusqu’aux fins de l’onde/Les bienfaits de la Liberté »

     

    Aujourd’hui, la cérémonie commémorative sera simple et émouvant avec dépôts de gerbes au square du 11 Novembre (Ilôt du Métro), au cimétière précédé d’une cérémonie œcuménique, puis devant le Monument aux Morts où se trouveront le maire, la municipalité, les élus, les anciens combattants, les vanvéens à 11H11mn 11 s car l’objectif était d’être le plus proche de 11H pour les dépots de gerbe et l’hommage lorsqu’a sonné le clairon de l’Armistice sur les champs de bataille, après lecture du message du Secrétaire aux Anciens Combattants et le discours du Maire.

     

    Dans le passé, elle commençait par une messe (solennelle) célébrée à Saint Remy. Puis le cortége se formait précédé de la fanfare et des pupilles de la nation, chacun avec un petit drapeau à la main. Il se dirigeait vers le monument inauguré en 1924, qui était alors le long de la rue Antoine Fratacci au bas de l’actuel square de la Mairie (F.Mitterrand). Là, dans son discours, Frédéric Pic qui a été le maire de Vanves d’entre-les deux guerres, rappelait bien sûr le souvenir de ces 850 vanvéens morts pour la France, avant le dépôt des gerbes  - par la municipalité, les employés communaux, l’associatioon de la Jeunesse Catholique et l’UNC -  la cérémonie elle-même  avec la Marseille suivie de la marche funébre et de l’appel des morts, chaque nom des vanvéens cités étant suivi d’un « Mort pour la France ». Le cortége se dirigeait alors vers le cimetière où les pupilles de la Nation accompagnés des autorités, déposaient leur petit drapeau sur chaque tombe d’un soldat tombé au  champ de bataille.  La cérémonie se terminait devant le monument élevé à la mémoire des « vaillants de 1870-71 »

  • DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé ce long week-end de la Toussaint, le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

     

    Les ossements découverts lors du réaménagement du passage des écoles à la suite de nombreux travaux,  construction des deux immeuble derrière l’église, nouvel aménagement de la place de la République, ont  démontré que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot , mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel mais cette maison que l'on aperçoit grâce aux travaux, à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements) et les nouveaux immeubles derrière la Librairie. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie.

     

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été récemment réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994,  comprenant 4 blocs de 8 emplacements, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir