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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 67

  • UN ARTISTE DE VANVES NOUS PROMENE A TRAVERS L’HISTOIRE DES HAUTS DE SEINE

    Les livres fleurissent comme les fleurs en ces dernières semaines de printemps. Après Sarkozy et le Sports, la révolution numérique terrestre, l’histoire avec ses personnages qui ont marqué l’histoire de nos communes altoséquanaises et construit en quelque sorte leur identité, grâce à un vanvéen bien connu des  vanvéens : Pierre Meige

     

    « Ballade poétique et historique dans les Hauts de Seine »

     

    Un « Manuel historique, poétique et féerique des Hauts de Seine » (Edt l’Ours Blanc) vient de paraître. Il a été écrit par un auteur-composition-écrivain amoureux de l’histoire, de la chanson, de la poésie : Pierre Meige, auteur de nombreux livres comme « paroles vanvéennes » auquel il avait fait contribuer de nombreux habitants de notre commune pour raconter leir histoire de Vanves. Dans ce dernier ouvrage, il raconte ses personnages illustres qui ont marqué l’histoire des Hauts de Seine et de ces 36 communes dont certaines se sont plus ou moins appropriés le souvenir et l’image : La dame blanche de Châtenay (Blanche de Castille), le roi des pauvres de Saint Cloud (Saint Clotoald), la petite bergére de Nanterre (Ste Geneviève) dont des tableaux retracent la vie dans l’église Saint Remy, Issoire le géant détrousseur du Petit Montrouge, le troubadour du Bois de Boulogne, le  prince des poétes à Vanves (Philippe Desportes), les géants rabelaissions de la forêt de Meudon, le chevalier page du domaine de Sceaux, les fantômes de la Malmaison, l’inspirateur de  la « nouvelle Californie » à Malakoff et chanteur ambulant (Alexandre Chauvelot), la vierge rouge de Levallois, les Robinsons du Plessis, le poéte martyur du Mont Valérien (Missak Manouchian), le poéte du jazz et du swing de Ville d’Avray (Boris Vian).

    « Ce livre s’adresse à tous les curieux de l’origine et de l’histoire de ce département encore tout récent qui n’en a pas.  Un résumé finalement de tout ce que l’on devrait retenir dans l’histoire de nos 36 communes altoséquanaises, bien incrustés pour la plupart du temps avec des découvertes étonnantes comme Victor Noir, tué pour avoir posé des questions politiquement incorrectes à un Bonaparte » ou ces personnages comme « Chauvelot qui s’inscrit dans la lignée de Sellier et Payret Dortail avant l’heure » lit on dans la préface signé par un journaliste bien connu de Vanves.  « Il fait connaître aussi l’étymologie des noms des lieux, des personnages qui les ont illustrés, des moins connus aux plus connus, reines, poétes, peintres, écrivains attachant par leurs vies, leurs rôles,  mais aussi les mythes et les légendes qui s’y rapportent, avec des textes poétiques illustrant ce livre.  Nous redécouvrons des racines bien plus implantés sur notre territoire qu’on ne le croit. Avec des personnalités hauts en couleurs : Marguerite de Valois (la Reine Margot), Desportes pour qui l’auteur a un faible, avec Condorcet, arrêté à Clamart… »

    « Pierre Meige a, d’ailleurs pour tous, un coup de cœur quelque part. Il en livre la raison à la fin de ce livre   en citant Jacques Prévert : « notre vie n’est pas derrière nous, ni devant, ni maintenant... Elle est dedans… cette citation a été mon guide poétique qui a accompagné mes recherches historigraphiques puisées le long des rives de cette vallée altoséquanaises jusqu’au sommet de ce mont mémorial ». Et qu’il résume dans ce poéme final : « La balade des Hauts de Seine ». Mais l’on peut reprendre ce qu’écrivait Rabalais : « L’ignorance est la mére de tous les vices ». Ce livre devrait contribuer à rendre les habitants de ce département encore tout jeune, un peu moins ignorants quant à l’histoire de cette terre altoséquanaise, grâce à des personnages que l’on dit connaître et que l’on redécouvre à travers ses 160 pages.

  • COMMUNION REPUBLICAINE ET CATHOLIQUE A VANVES

    La place de la République a été très animée en ce samedi 8 Mai 2010 par des cérémonies très différentes : La première, religieuse, a encadrée la seconde, patriotique. De jeunes vanvéens ont célébré leur première communion avec entrée et sortie solennelle par la grande porte de Saint Remy au son des cloches qui ont finalement encadrée la cérémonie marquant le 65éme anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945, sur cette place ensoleillée. A peine entrée dans l’église avec quelques retardataires, le cortége officiel arrivait vers 11H sur la place et l’ensemble des participants se plaçait autour de la stéle symbolisant la République avec les drapeaux britannique, américain et français : lecture du message du secrétaire d’Etat aux anciens combattants, discours du maire qui a annoncé que la municipalité remettrait les diplômes d’honneur aux anciens combattants de 1939/45 le 11 Novembre prochain, dépôts de gerbe par deux membres du Conseil Municipal dont M.Le Goff junior, du Conseil des Séniors, du Conseiller Général Guy Janvier avec M. Le Goff senior, des anciens combattants par les présidents des sections UNC et FNACA de Vanves, et de la Municipalité par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré. Pendant la sonnerie aux morts et la minute de silence, les deux petits fils du Conseil Général se sont fait remarquer, rattrapés par leur grand-mère. Marseillaise et Chant des Partisans remarquablement interprétées par Aloys Guitton. Dépôt d’une gerbe pour l’Europe par Bernard Gauducheau et Jacques Landois, grand maître des cérémonies patriotiques, pour rappeler à tous ce grand projet d’union des pays de ce continent bien secoué par la crise grecque, puis remise de la médaille de porte drapeau à M.Mabillat pour ses 30 ans de service. Et le cortgé de reprendre le chemin de la mairie pour la photo officielle et le vin d’honneur. Tout de suite après, c’est un autre cortége qui sortait de l’église, au son du clocher, avec ses premiers communiants qui envahissaient la place tout endimanché. Vanves avait vraiment un air de printemps durant cette matinée de samedi.

  • VANVES SE SOUVIENT DE SES 43 MORTS DE LA CAMPAGNE DE FRANCE

    A l’occasion du 65éme anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945, le Blog Vanves au quotidien a décidé de contribuer au devoir de mémoire des vanvéens en publiant hier la liste des 43 vanvéens morts pour la France parmi les premiers  et durant « la Campagne de France » entre le 10 Mai et les 22 et 24 Juin 1940. Aujourd’hui, nous rappelons le souvenir de l’un d’entre eux, Henry Metman, grâce au témoignage de Jacques Marillier qui l’a bien connu lorsqu’il fut vanvéen entre 1934 et 1937 et avait gardé un contact étroit avec lui, comme beaucoup de vanvéens 

     

    HENRY METMAN, UN PRETRE MORT AU COMBAT UN 26 MAI 1940

     

    Né le 27 février 1908 à Guernesey, il rentre en France à la veille de la guerre de 1914. Il a fait ses études au Collège St François de Sales à Dijon puis au Lycée Lakanal à Sceaux, ses parents habitant à Bourg-la-Reine. De brillantes études, dont plusieurs prix notamment un pour le Grec.  Après son baccalauréat, il a travaillé à la Société Générale afin d'aider ses parents à élever ses trois jeunes frères. Au printemps 1928, il est incorporé dans un régiment de tirailleurs algériens qui l'amène en Algérie puis au Maroc.

     

    A son retour, il entre au séminaire d'Issy-les Moulineaux, devient prêtre en 1934 et arrive sur le Plateau, à la paroisse St François d'Assise. C'est là que pendant trois ans, il va déployer une activité intense en faveur de la population du quartier, en particulier les jeunes, avec le patronage, les colonies de vacances, les Cercles d'Etudes, etc… n'hésitant pas à contacter directement les familles et les enfants de la zone. Il est apprécié par son allant, son cœur, son langage direct et toujours amical, également son sens pratique. Il a ainsi aidé les jeunes à se construire un local. Quand en 1937, il est appelé par ses Supérieurs pour devenir missionnaire diocésain, il garde un contact étroit avec les Vanvéens, les visitant sur place ou pendant les colonies de vacances, et écrivant à ceux qui sont éloignés.

     

    Au début de la guerre en 1939, il est mobilisé comme Adjudant à la Légion Etrangère (XIe étrangers) où la vie est plutôt rude. Chef de section au Centre d'instructions de la Valbonne. Adjudant-Chef le 15 septembre. Au printemps 1940, il commande une section dans la Meuse. Marches de nuit, travaux de terrassement... En mai, l'ennemi attaque. Le 25 mai, il écrit son compte-rendu : « sommes engagés dans un bois... il y a des pertes forcément, n'étant pas enterrés installés à 30-40 m des Allemands.... Ordre de ne reculer dans aucun cas ». Le 26 mai, à 0 h 10 du matin, il s’avance seul à quelques mètres en avant d'un de ses postes pour suivre l'évolution d'une patrouille allemande. Il est tué d'un projectile au cœur (balle ou petit éclat) !

     

    La Compagnie entière et les officiers du Bataillon sont consternés car il en imposait à tous par sa dignité, sa conscience et son zèle apostolique et militaire. Tué aux environs d'Inor, il fut tout d'abord inhumé dans ce village détruit pris et repris trois fois au cours de durs combats.  Au début de juin, Henry Metman est promu Sous-Lieutenant et cité à l'ordre de l'Armée.

    À Vanves, ce fut la consternation générale, tant son souvenir était resté vivace. C'est pourquoi une plaque portant son nom fut aposée dans la chapelle du Plateau jusqu’à sa destruction, plaque déposée à la cave lors de la reconstruction dans les années 1975/1980.