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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 67

  • UN 8 MAI DOMINICAL INTENSE A VANVES PERTURBE PAR LES CLOCHES

    Comme le 1Er Mai fête du travail, le 8 Mai où l’on célébre la victoire des alliés contre l’ennemi Nazi, est tombé un dimanche. Les autorités municipales s’en sont vraiment aperçues lorsque les cloches de l’église Saint Remy se sont mis à sonner à toute volée, place de la République, pendant 5 mn pour l’appel à la grande messe dominicale, interrompant la cérémonie alors qu’Aloys Guitton  allait interpréter le Chant des Partisans après la Marseillaise.

     

    Car contrairement au 11 Novembre, la cérémonie du 8 Mai se déroule place de la République, après avoir débutée généralement place du 8 Mai après un office religieux à Saint François. Mais, cette fois-ci, à cause des travaux du futur Mail Sadi Carnot, ce n’était pas possible. La cérémonie religieuse s’est déroulée à Saint Remy animée par « le fils d’un survivant de la guerre 14-18 » le pére Thirion comme il s’est lui-même présenté. « Les plus anciens savent que c’étaient le débarquement, la libération de Paris qui nous a marqué davantage. Nous pensons à toutes les victimes de cette, de ces guerres » a-t-il déclaré en regardant ses deux plaques de marbres à l’entrée de l’église « avec cette liste interminable des vanvéens tombés en 1914-18, 1940 avec les résistants. « C’étaient des petits gars de Vanves qui ont donné leur vie… Mais vous c’était l’Indochine, l’Algérie… C’est pour tout cela que l’on prie pour la Paix »   

    Elus, anciens combattants, habitants se sont retrouvés ensuite sur cette place pour la cérémonie traditionnelle avec levée des couleurs,  discours, dépôt de gerbe,  Marseillaise et Chant des Partisans interprété avec mastria par Aloys Guitton, décoration de la médaille de la Valeur Militaire, Etoile d’Argent, Algérie à Pierre Fouinot, puis célébration de l’Europe par un dépôt de gerbe. Mais l’instant le plus intense s’est déroulé dans l’assistance présente où se trouvait la sœur de Marcel Martinie, l’un de ses jeunes vanvéens mort pour la France auquel le maire à rendu hommage dans son discours, avec Jacques Cabourg dont l’îlot qui porte son nom perpétuera à jamais le souvenir, Albert Legris… Celle-ci racontait avoir rencontré l’un des compagnons de son frére qui avait pu s’en sortir et lui avait confié que le dernier mot de Marcel Martinie avant de succomber sous les balles de l’ennemie nazi  avait été « maman ». Tout est résumé là, car certaines rues et places de Vanves portent aujourd’hui le nom d’enfants de Vanves qui n’ont pas hésité à résister et sont morts pour la France. C’est pourquoi tant de vanvéens et de français souhaitent toujours célébrer ce 8 Mai.

  • VANVES ET SES FEMMES ILLUSTRES ET MECONNUES

    A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien a recherché les  femmes qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne.

     

    Commençons par des contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée. Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe est la 8éme femme  à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest, vedette d'une série TV « Julie Lescaut » qui a avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux, grande dame du cinéma français qui a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O.. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne.

     

    Mais aussi des inconnues qui ont marqué notre actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme qui a fait le Dakar en Moto (en 2003) et découvert ce sport à l' Enduro du Touquet, Danièle Martin, spécialiste des marathons de l'impossible sur la Muraille de Chine, dans le désert, ou encore  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre toujours installée dans un atelier d'artiste du 13 Rue de Châtillon qui s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves et expose encore dans notre ville, Racha Arodaky, jeune pianiste plein d'espoir dont le piano (a fait ) et fait parler beaucoup d'elle.

     

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a zété installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène est Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des dernières journées du patrimoine. Sa vie fut celle d'une poéte révolté, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin. Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves. Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Par contre le commissariat de Vanves a depuis un certain moment beaucoup de femmes-commissaires comme c’est le cas actuellement.

  • 19 MARS : VANVES INFOS RAVIVE LA FLAMME DE LA DISCORDRE

    Les responsables de la  71éme Section UNC de Vanves n’ont vraiment pas du tout apprécié la façon dont le dernier numéro de Vanves Infos (Mars 2011) annonce la cérémonie du 19 Mars : Photo du maire et de ses adjoints au maire au banquet qui suit l’AG de la FNACA alors que Bernard Gauducheau (NC)  n’a jamais participé depuis 10 ans au déjeuner dit de « cohésion » qui suit l’AG de l’UNC chaque année. Commentaire dithyrambique qui officialise une cérémonie associative. Du jamais vu dans un journal municipal d’une ville de droite (UMP/NC) comparable à ce que font généralement des villes dirigées par la gauche. Par contre aucun article, ni photo sur l’AG 2011 de la 71éme section de l’UNC qui s’est pourtant déroulée le 13 Février 2011 en présence du maire et de nombreux adjoints.

     

    Pourquoi tant de publicité qui cautionne un « tel mépris de nos lois » pour reprendre l’expression exprimée  récemment par le président d’une section bretonne de l’UNP (Union nationale des Parachutistes) invité à la cérémonie du 19 Mars organisée par la ville de Dinard, et qui a été envoyée à l’auteur de ce blog par Jean Heuzé, président d’Honneur de l’UNC de Vanves et qui résume bien le sentiment de beaucoup d’anciens combattants  : « En effet, le décret n°203-925 du 26 Septembre 2003, confirmé par la loi n°2005-158 du 23 Février 2005, fixe au 5 Décembre (et non au 19 Mars) la journée d’hommage aux combattants d’Afrique du Nord. Chaque année, certaines associations d’anciens combattants, heureusement fort peu nombreuses dont la FNACA, refusant la date officielle du 5 Décembre, choisie pour son éloignement de toutes polémiques, organisent le 19 Mars des manifestations à l’occasion de l’anniversaire de la signature des accords d’Evian. Cela est encore plus grave quand elles reçoivent le soutien d’élus de la République. Elles persistent à vouloir faire de cette date, célébrée en Algérie comme date de la victoire sur la France, celle de la fin de la guerre d’Algérie, mêlant ainsi hommage rendu aux soldats français avec des considérations à connotation hautement politique » écrit le président, Pierre Mazé de la section UNP de l’Ille et Villaine au maire de Dinard  et qui pourrait être repris concernant Vanves. 

     

    Et de rappeler quelques chiffres : « Le nombre de disparus s’élève à 307 du 1er Novembre 1954 au 18 Mars 1962, à 162 du 19 Mars 1962 au 2 Juillet 1962, 146 du 3 Juillet 1962 au 2 Juillet 1964. Et les supplétifs ne sont pas comptabilisés dans cette arithmétique bien souvent massacrés dans d’atroces conditions. Et depuis bientôt 50 ans, 615 familles françaises portent un deuil jamais accompli, mais régulièrement ravivé, chaque 19 Mars, par la mascarade de commémorations organisées çà et là dans notre Pays par d’anciens d’Algérie qui ont oublié qu’ils ont laissé derrière eux : 307 soldats disparus avant le 19 Mars qui sont donc morts pour rien (on dira que c’est le lot classique de toute guerre, surtout quand on la perd), 308 soldats disparus après ce 19 Mars, qui sont morts inutilement. Leurs corps ne sont jamais rentrés au Pays. Ils ne nous restent que leur ombre. Voilà pourquoi, prés de 50 après la fin de cette tragédie algérienne, la France ne peut cautionner la célébration du 19 Mars 1962. Voilà pourquoi une récente lettre ouverte de la FNACA au Président de la République ne peut pas ne doit pas être entendue lorsqu’elle réclame l’officialisation de cette date, en en rapprochant la signification à celle du 11 Novembre ! (ben voyons) ! ». Ce rappel n’aurait jamais eu lieu si le journal municipal de Vanves n’avait pas donné tant de publicité à cette annonce de la cérémonie associative du 19 Mars organisée par la FNACA.