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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 71

  • UN CERTAIN 18 JUIN 2010 A VANVES : LANCEMENT DE LA BRANCHE 92 DU CHÊNE, INCARNATION DU GAULLISME SOCIAL

    La ville de Vanves avait bien fait les choses pour ce 70éme anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle. Le monument aux Morts avait été fleuri aux couleurs tricolores durant l’après midi et un portrait du Général de Gaulle avec son uniforme du temps de Londres avait été posé devant le pupitre. Bernard Gauducheau (NC) qui revenait du Conseil Régional où il a siégé deux jours, et Isabelle Debré (UMP) de Londres où elle était dans la délégation accompagnant le président de la République – Arrivée à 17H15 à la gare du Nord, elle était à 17H56 à Vanves grâce à Charles Kaazan, conseriller municipal UMP, qui lui a fait chevauché sa moto à travers les rues de Paris et le Périph pour être à temps devant la mairie – ont présidé la cérémonie à laquelle ont assisté beaucoup plus de vanvéens qu’à l’habitude, avec la présence de Guy Janvier (PS), conseiller général et même d’un Vert qui se font plutôt rare dans ce genre de cérémonie, en la personne de Claire Papy.

    Isabelle Debré a lu l’appel du Général de Gaulle à la BBC. Et généralement c’étaient les seules paroles entendues ce jour là pour cette cérémonie. Mais voilà, en cet anniversaire exceptionnel, Bernard Gauducheau, maire, a tenu à faire un  discours pour « cette cérémonie dont on a changé l’ordinaire » : « Vanves se remémore le temps le temps où la France a su être le capitaine de son âme ! ». Il a rappelé le souvenir de vanvéens qui ont raconté des souvenirs de cette période  comme Jacques Derny qui a subi un bombardement le 3 Juin à l’école Gambetta et Gaston Marillier qui a tenu un journal, témoin du désarroi des français et des vanvéens de cette époque. Et il a bien sûr évoqué l’Appel du Général : « Jamais il ne fut aussi grand et aussi seul ! »… « Ce discours incarne le patriotisme ». Il a ensuite déposé avec Isabelle Debré une Croix de Lorraine fleurie devant le monument aux morts. Après la sonnerie aux Morts, la minute de silence, la Marseillaise, le Chant des Partisans a clôturé cette cérémonie.

    Mais ce n’était pas fini, car l’UMP a organisé une cérémonie au square Marceau devant la stéle du Général de Gaulle en présence de Jean Pierre Schosteck, député maire UMP de châtillon. Un dîner a suivi à l’école Marceau comme c’est la tradition maintenant, préparé et servi par l’équipe d’Adeline Voisine. Occasion pour Isabelle Debré de lancer officiellement le Chêne 92, c'est-à-dire la branche altoséquanaise de ce club politique créé par Michéle Alliot Marie qui a su fédérer 120 parlementaires. « Cela n’a rien à voir avec Villepin » - qui lance son mouvement politique aujourd’hui – « car on n’est ni contre, ni pour. C’est notre conviction, notre engagement, notre loyauté qui nous conduit » a expliqué Isabelle Debré qui a raconté comment elle avait présenté cette initiative à la Garde des Sceaux dont elle est une fidéle et proposé Julien Gazel, jeune conseiller municipal UMP comme chargé de mission, alors qu’il avait déjà adhéré au Chêne : « C’est un grand honneur pour une lourde tâche. Il s’agit de remettre à l’ordre du jour nos idées. Il y a 70 ans, des gens ont quitté le territoire pour faire don de leur personne à la France. C’est symbolique pour ce lancement ! » a-t-il déclaré.  

  • 70éme ANNIVERSAIRE DE L’APPEL DU GENERAL DE GAULLE A LONDRES ET A VANVES

    A l’occasion du 70éme anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle lancé depuis Londres sur les ondes de la BBC par le général de Gaulle, de très nombreuses cérémonies sont prévues.  Pour cette occasion, une cérémonie exceptionnelle de commémoration se déroulera à Londres dans la matinée puis à Paris en soirée devant les statues de Winston Churchill et du général de Gaulle avant la traditionnelle cérémonie au Mont-Valérien, présidé parle Président de la République. Une vanvéenne fera partie ce jour de la délégation présidentielle, Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine, et participera aux temps forts de cette visite présidentielle : Visite du siége du siège historique de la BBC avec présentation de l'exposition organisée par la BBC autour de l'appel du 18 juin 1940,  évocation historique des relations entre le général de Gaulle et la BBC par M. Jean-Louis Crémieux-Brilhac devant la tapisserie de Jean Lurçat, offerte par le gouvernement français en 1949, dévoilement d'une plaque commémorative. Dépôt de gerbe par le Président de la République en présence du  Prince de Galles devant les statues sur le Mall du Roi George VI et de la Reine Elizabeth,  puis devant la statue du général de GAULLE, à Carlton Gardens. Visite du quartier général du Général de Gaulle, 4 Carlton Garden. Puis cérémonie franco-britannique au  Royal Hospital Chelsea avec David Cameron,  Premier ministre, avec parade aérienne, remises de décorations à des vétérans britanniques et anciens combattants de la France libre,  lecture de l'Appel du 18 juin par un élève du Lycée Charles de Gaulle de Londres, exécution du Chant des Partisans interprété par le chœur de l'Armée française et la chorale du Lycée Charles de Gaulle, rencontre avec les vétérans Français et Britanniques ainsi qu'avec les descendants des combattants de l'île de Sein.

    Evidemment, à Vanves, ce sera plus simple, avec une cérémonie au monument aux morts organisé par la municipalité, ce qui n’a pas toujours été le cas, puis devant la plaque du square Marceau organisé chaque année par la section gaulliste de Vanves. Mais cet anniversaire pas comme les autres sera marqué par le lancement de Chêne 92, la version altoséquanaise du club initié par Michèle Alliot Marie, ministre d’Etat et Garde des Sceaux, en présence d’Isabelle Debré bien sûr, de Patrick Ollier et Jean Pierre Schosteck, députés maires de Rueil et de Châtilln, avec Julien Gazel qui en sera son secrétaire général. A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien publie le discours prononcé un certain 18 Juin 2008 par Philippe Seguin, qui nous a quitté voilà peu, devant des anciens combattants et résistants illustres réunis au Sénat. Pas besoin de commentaires.    

     

    « Je peux simplement dire, mais avec toute l’humilité de celui qui n’a été ni combattant, ni résistant, combien je sais, que par mon histoire familiale, ce que servir la France veut dire. Mon père est mort au combat en Septembre 1944 dans le Doubs. Le 11 Novembre 1949, alors que je n’avais que 6 ans, j’ai reçu en son nom la croix de guerre et la médaille militaire. C’est un exemple qui marque à jamais. D’autant que j’ai reçu de ma mère, peu après, un cahier relié rassemblant les souvenirs, les notes, et les lettres de mon père avec l’adjonction d’être à son exemple, brave, courageux, bon et honnête. Voilà mon héritage.

    Je peux témoigner aussi du rôle qu’a joué le Général de Gaulle dans ma vie. Il a marqué mon enfance. J’ai été élevé dans son culte et je me souviens encore de sa visite à Tunis en 1953, la première fois que je le voyais de mes yeux, j’avais 10 ans. Je n’aurais voulu manquer cet événement pour rien au monde et je ne fus du reste pas déçu du spectacle. De Gaule a marqué de la même façon, mon adolescence et les premières années d’adulte.

    J’avais 15 ans en 1968, j’en savais assez pour participer à cette extraordinaire expérience suscitée dans le pays. De Gaulle était une référence, la preuve qu’il existe des hommes qui, plus qu’à un camp, adhérent à une morale qui est celle de l’intérêt général et qui se situent bien au-delà des clivages partisans. Il n’était ni de droite, ni de gauche : Il prenait à l’un ou à l’autre ce qu’il y avait de meilleur. Il incarnait surtout une tradition où le drapeau compte et où l’on sait ce que Nation veut dire. Ce fut et cela a toujours été pour moi déterminant.

    Le 18 juin est un moment très particulier, l’occasion de rappeler la mémoire d’un homme exceptionnel et d’un événement qui le fut tout autant. Le 18 juin, c’est le génie d’un homme qui éclate au grand jour, le génie d’un homme qui a tout de suite compris  et dit que la guerre serait forcément gagnée parce qu’elle serait une guerre mondiale. Un homme qui a tout de suite compris que tout le problème résidait dans la part que la France prendrait à la victoire et à l’organisation du monde qui en déroulerait. Le 18 Juin, c’est le courage d’un homme qui signifie que l’honneur de chacun tient à sa capacité à maîtriser et conduire son propre destin, à être acteur et non objet, à savoir dire non, le signe distinctif des hommes et des femmes libres. Il faut le rappeler et saluer tous ceux qui dans son sillage, ont fait montre de la même volonté de ne rien céder, de ne rien se laisser imposer et de déterminer leur propre destin. L’appel du 18 Juin, c’est l’affirmation aussi que la responsabilité individuelle  ne prend toute sa signification que dans la mesure où elle se transcende dans une aventure collective, une aventure partagée ».

  • UN ARTISTE DE VANVES NOUS PROMENE A TRAVERS L’HISTOIRE DES HAUTS DE SEINE

    Les livres fleurissent comme les fleurs en ces dernières semaines de printemps. Après Sarkozy et le Sports, la révolution numérique terrestre, l’histoire avec ses personnages qui ont marqué l’histoire de nos communes altoséquanaises et construit en quelque sorte leur identité, grâce à un vanvéen bien connu des  vanvéens : Pierre Meige

     

    « Ballade poétique et historique dans les Hauts de Seine »

     

    Un « Manuel historique, poétique et féerique des Hauts de Seine » (Edt l’Ours Blanc) vient de paraître. Il a été écrit par un auteur-composition-écrivain amoureux de l’histoire, de la chanson, de la poésie : Pierre Meige, auteur de nombreux livres comme « paroles vanvéennes » auquel il avait fait contribuer de nombreux habitants de notre commune pour raconter leir histoire de Vanves. Dans ce dernier ouvrage, il raconte ses personnages illustres qui ont marqué l’histoire des Hauts de Seine et de ces 36 communes dont certaines se sont plus ou moins appropriés le souvenir et l’image : La dame blanche de Châtenay (Blanche de Castille), le roi des pauvres de Saint Cloud (Saint Clotoald), la petite bergére de Nanterre (Ste Geneviève) dont des tableaux retracent la vie dans l’église Saint Remy, Issoire le géant détrousseur du Petit Montrouge, le troubadour du Bois de Boulogne, le  prince des poétes à Vanves (Philippe Desportes), les géants rabelaissions de la forêt de Meudon, le chevalier page du domaine de Sceaux, les fantômes de la Malmaison, l’inspirateur de  la « nouvelle Californie » à Malakoff et chanteur ambulant (Alexandre Chauvelot), la vierge rouge de Levallois, les Robinsons du Plessis, le poéte martyur du Mont Valérien (Missak Manouchian), le poéte du jazz et du swing de Ville d’Avray (Boris Vian).

    « Ce livre s’adresse à tous les curieux de l’origine et de l’histoire de ce département encore tout récent qui n’en a pas.  Un résumé finalement de tout ce que l’on devrait retenir dans l’histoire de nos 36 communes altoséquanaises, bien incrustés pour la plupart du temps avec des découvertes étonnantes comme Victor Noir, tué pour avoir posé des questions politiquement incorrectes à un Bonaparte » ou ces personnages comme « Chauvelot qui s’inscrit dans la lignée de Sellier et Payret Dortail avant l’heure » lit on dans la préface signé par un journaliste bien connu de Vanves.  « Il fait connaître aussi l’étymologie des noms des lieux, des personnages qui les ont illustrés, des moins connus aux plus connus, reines, poétes, peintres, écrivains attachant par leurs vies, leurs rôles,  mais aussi les mythes et les légendes qui s’y rapportent, avec des textes poétiques illustrant ce livre.  Nous redécouvrons des racines bien plus implantés sur notre territoire qu’on ne le croit. Avec des personnalités hauts en couleurs : Marguerite de Valois (la Reine Margot), Desportes pour qui l’auteur a un faible, avec Condorcet, arrêté à Clamart… »

    « Pierre Meige a, d’ailleurs pour tous, un coup de cœur quelque part. Il en livre la raison à la fin de ce livre   en citant Jacques Prévert : « notre vie n’est pas derrière nous, ni devant, ni maintenant... Elle est dedans… cette citation a été mon guide poétique qui a accompagné mes recherches historigraphiques puisées le long des rives de cette vallée altoséquanaises jusqu’au sommet de ce mont mémorial ». Et qu’il résume dans ce poéme final : « La balade des Hauts de Seine ». Mais l’on peut reprendre ce qu’écrivait Rabalais : « L’ignorance est la mére de tous les vices ». Ce livre devrait contribuer à rendre les habitants de ce département encore tout jeune, un peu moins ignorants quant à l’histoire de cette terre altoséquanaise, grâce à des personnages que l’on dit connaître et que l’on redécouvre à travers ses 160 pages.