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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 68

  • LES ANCIENS COMBATTANTS DE VANVES NE FONT PLUS RECETTES MAIS ENTRETIENNENT LA FLAMME

    Les anciens combattants n’ont pas fait recette Dimanche dernier pour la 91éme assemblée générale de la 71éme section de l’UNC/UNCAFN de Vanves Malakoff, du côté des élus pourtant en campagne pour les élections cantonales. Seul Bernard Gauducheau, maire de Vanves, était présent. Et pourtant ils entretiennent la flamme de la mémoire, très important pour les jeunes générations.

     

    Bernard Gauducheau maire de Vanves a remercié les anciens combattants d’être toujours présent, faire vivre leur association, participer aux cérémonies patriotiques. « C’est un sujet de satisfaction de voir que vous ne perdez pas l’essentiel, malgré quelques divergences entre vos associations, c'est-à-dire la mémoire de notre pays, de ses combattants…Le rappel de l’histoire de la France, de notre République. Il faut sauvegarder ce qui est essentiel grâce à un effort de d’éducation et d’apprentissage » a-t-il ajouté en constatant « que les politiques ne s’investissent pas assez là-dessus. Mais chacun de nous a sa part de responsabilité et pas seulement les élus… » a-t-il déclaré à la fin d’une réunion très riche en informations, animée par Paul Guillaud, président de cette section vanvéenne de l’UNC, qui a suivi un ordre du jour immuable.  

    Tout d’abord, un hommage aux membres de l’UNC de Vanves disparus en 2010 : Maurice Magne « fidèle membre de notre section,  bien connu de tous les Vanvéens. Beaucoup de ceux qui ont bien connu Maurice Magne ont été peiné par l’annonce de sa disparition. C'était un Monsieur exemplaire, un Monsieur remarquable.  Ancien dirigeant du Stade de  Vanves, Il avait eu 93 ans le 16 février 2010 ». Marcel Dambron, l’un des plus ancien membre de la section : « Je le connaissais depuis près de 30 ans, bien avant mon engagement à Soldats de France, ou à l'UNC. Le sport vanvéen a perdu également une de ses figures » a déclaré Paul Guillaud qui a associé à cet hommage « tous les militaires français décédés au combat ou en service durant l’année 2010, y compris les 16 soldats décédés en Afghanistan en 2010, 53 militaires français étant morts en service en Afghanistan de 2001 à ce jour ».

     

    Ensuite, le rapport moral du président qui a fait, de nouveau, un appel à la vigilance pour plusieurs raisons : « Quasiment 20 ans jour pour jour après le déclenchement de la « Guerre du Golfe » des pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient sont en crise politique grave, après la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie ou le Yémen. Des militaires d’active et des réservistes assurent des missions Vigipirate de renforcement de la sécurité générale depuis 1995. Environ 1000 hommes sont en permanence en action dont 600 en région parisienne, ainsi que 200 aviateurs et 150 marins. Des conflits importants sont également en cours dans l’ensemble du monde. En Afghanistan, en Cote d’Ivoire,  au Tchad, au Liban, en Asie centrale ou au Kosovo et sur de nombreux  autres points du globe, y compris à bord de nos navires pour lutter contre la piraterie, des soldats français, d’active ou de réserve, participent au maintien de la paix, à la permanence des actions humanitaires et vont à la rencontre des populations civiles et assurent la sauvegarde de nos ressortissants. 11200 militaires français sont engagés sur les théâtres d’opérations extérieures » a-t-il déclaré en apportant à l’assemblée des précisions chiffrées..

    Il est revenu sur deux événements : la remise du diplôme d’honneur aux anciens combattants de la seconde guerre mondiale à l’issue de la cérémonie du 11 Novembre 2010 devant une assemblée nombreuse : « Nous déplorons seulement que la liste des ressortissants de l’ONAC ayant servi de base à la recherche des bénéficiaires, ne comportait que les titulaires de la carte du combattant, ce qui a exclu certains de nos membres tout aussi méritants ». La cérémonie de la journée nationale d’hommage aux Morts pour la France durant la guerre d’Algérie et les conflits de Tunisie et du Maroc le 5 Décembre en présence des hautes autorités du département et de la Musique de la Région Terre Ile de France avec un piquet d’honneur du 8ème Régiment de transmissions.

     

    Il a rappelé que  la section UNC de Vanves-Malakoff  s’était dotée fin 2008 d’un site internet, accessible par tous, vitrine de la section et des actions de l’UNC : «  c’est un outil pour l’information des citoyens et qui doit être une base d’échanges, qui a connu près de 4000 connexions à ce jour, par près de 3800 internautes provenant de 54 pays ou territoires, dont des internautes de Djibouti et du Japon  avec un temps moyen de plus de 6 minutes par visite ! ». Il a consacré un moment de réflexion sur l’outrage au Drapeau, en mars dernier, à Nice, dans le cadre du choix d’une photographie  par le « jury » d’un concours organisé par un grand distributeur de produits culturels et qui montrait un infividu utilisant un drapeau bleu-blanc-rouge en guise de poapier hygiénique « qui en a choqué plus d’un, parmi les militaires et membres d’associations patriotique. Mais il n’a guère suscité de réactions de la plupart de nos concitoyens, et certainement pas de la part de nos politiques » Il a  rappelé « qu’il  est un des symboles de la France comme le stipule l’article 2 de la constitution de la République française » : « On ne peut profaner que ce qui est sacré, et il est inquiétant de constater la passivité générale de la communauté nationale ».

    Le secrétaire  de la section a indiqué que la section avait participé à de nombreuses cérémonies patriotiques (22)  et réunions (8), tenue 23 permanences, permis d’apporter des aides particulières à des vanvéens en difficulté pour l’obtention de documents administratifs ou des aides spécifiques. Elle a continué de récolter des dizaines de lunettes inutilisées par ses adhérents et leurs amis, chez les opticiens de la ville pour être reconditionnées et transmises à des associations d’anciens combattants d’Afrique. Le président a apporté de son côté quelques informations sur l’UNC concernant l’attribution de la campagne double à tous les titulaires de la carte de combattant, la décristallisation des pensions de retraite des personnels non combattants de l’armée française d’Outre-Mer,

     

    Enfin, Paul Guillaud a abordé la partie historique, sur lequel, nous reviendrons prochainement, de la réunion, durant laquelle il a fait trois rappel : La présence des jeunes au sein de l’UNC  depuis l’Union National des fils de Combattants en 1929 jusqu’à Soldats de France 64 ans plus tard, le bicentenaire de la brigade des Sapeurs Pompiers de Paris et  la fin de la guerre de 1870 et les heures les plus tristes de la commune de Paris qui ont touchés Vanves et Issy les Moulineaux : « grâce à Paul Guillaud, on apprend des tas de choses. Il faut effectuer un retour en arrière pour se rendre compte à quel rythme se succède les événements, car le monde change. Et de voir que la France se donne les moyens de se sécuriser en se préparant à toute éventualité. D’où cette nécessité d’être mobilisé. Il ne faut pas perdre de vue des priorités comme notre défense » a réagit le maire en considérant que « notre effort est insuffisant en terme de moyens matériels et humains ». L’assemblée générale s’est terminée par un dépôt de gerbe devant le monument aux morts de Vanves, suivi par un pot de l’amitié offert par la municipalité, et le déjeuner de « cohésion » au restaurant l’Amandine auquel ont participé une vingtaine d’adhérents.

  • PAS DE NOSTAGIE MITTERRAND A VANVES

    Week-end chargé pour les élus vanvéens et les candidats aux cantonales, en tous les cas, les deux principaux protagonistes. Il a commencé dés hier soir avec la soirée du personnel communal et se terminera par le banquet des aînés dimanche à midi qui se dérouleront comme d’habitude au Pavillon Dauphine. Le maire NC  comme le conseiller général PS feront le tour des tables pour saluer un par un les territoriaux comme les seniors, et prendre le pouls de l’électorat. Entretemps, le maire devrait faire un tour aux permanences des Conseils de Quartier du Centre Saint Remy et des Hauts de Vanves qui se tiennent ce matin, et bien sûr au 14éme trophée du Bicentenaire qui se déroule à l’hôtel de ville : Il rassemble des passionnés de jeux de stratégie qui se rencontrent sur le théme des batailles napoléoniennes. Mais personne à Vanves célébrera le 15éme anniversaire de la disparition de François Mitterrand

     

    Ce samedi sera marqué évidemment par l’anniversaire de la disparition de François Mitterrand célébré à Jarnac par tous les socialistes mais pas à Vanves. Pourtant ils disposent, comme pour les gaullistes avec le square Marceau (Charles de Gaulle), d’un square, celui de la mairie baptisée du nom de François Mitterrand sous le mandat de Guy Janvier. Il n’y aura pas de rassemblement,  ni de dépôt de gerbe devant la plaque apposée sur l’un des murs de la mairie. En tous les cas, selon nos informations à la veille de ce jour anniversaire. Ce qui n’empêche pas de rappeler quelques souvenirs. Tout d’abord ce 8 Janvier 1996 lorsque Guy Janvier alors maire de Vanves mit en bernes les drapeaux de tous les édifices public pour marquer l’hommage de la ville à l’ancien président et fit ouvrir un registre à l’hôtel de ville le jour de ses obséques, le 11 Janvier. Il racontait alors « avoir été très marqué par son discours de Cancun où il renouait avec le message universel d’émancipation et de liberté de la Révolution Française à destination des peuples opprimés ». Quelques mois plus tard, le Conseil municipal du 3 Juillet 1996 décidait de donner le nom de « François Mitterrand » au square de la Mairie. Et le 23 Novembre 1996, le square François Mitterrand était inauguré sous une pluie battante par Guy Janvier avec Robert Badinter qui a constaté que « la victoire de Guy Janvier à Vanves était vraiment mitterrandienne », l’actrice Danièle Delorme qui a lut des extraits de son discours de Cancun, Pascal Buchet, maire de Fontenay aux Roses,  alors que durant le même jour la République française enterrait Malraux au Panthéon.

     

    2011 A VANVES MARQUE PAR BEAUCOUP D’ANNIVERSAIRES

     

    2011 verra célébrer ou non plusieurs anniversaires : 200 ans pour l’actuel cimetière puisque c’est en 1811 que la ville a acheté un terrain sur le Plateau et abandonné le petit cimetière derrière l’église Saint Remy. 70 ans pour le Stade de Vanves créé en 1941 par M.Landon qui devrait être marqué par quelques événements durant cette saison sportive 2010/11. 70 ans  pour la société Saint Vincent de Paul qui est présente à Saint François depuis 1941 lorsque le Pére Renaud convoquait le 13 Février 1941 quelques paroissiens pour créer un groupe de charité qui fut agrée le 28 Janvier 1942 par cette grande association caritative  et mouvement de chrétiens laics fondé par Frédéric Ozanam.  40 ans pour la piscine municipale dont l’eau est traitée depuis cette période par un procédé révolutionnaire. 50 ans pour le tiers temps pédagogique lancé à la Rentrée de Septembre 1961 à l’école Gambetta et inspiré de l’expérience du « mi temps pédagogique et sportif » du docteur Max Fourestier qui revient régulièrement à une « Une » de l’actualité comme en 2010 avec Luc Chatel ministre de l’éducation nationale qui reparlait pour les colléges  d’une initiative semblable.  30 ans pour le centre commercial du Plateau avec inauguration de Champion un 25 Mars 1981 devenu depuis Carrefour SuperMarket, et pour la résidence Auvergne inaugurée le 25 Février 1981.

     

    Nous reviendrons demain sur certains événements qui ont marqué justement Vanves voilà 10 à 20 ans

  • LA DERNIERE ESCALE D’UN CAP HORNIER A VANVES

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, à l’occasion du salon natique qui se déroule aux portes de Vanves, dans le parc des expositions où de nombreux vanvéens passionnés de voile comme un certain Glavany devrait se rendre, Vanves au Quotidien rappelle le souvenir du seul vanvéen qui avait le titre de Cap Hornier qui n’était pas donné à n’importe qui. Le vrai, pas celui d’aujourd’hui, car il fallait être capitaine au long courts et doubler le Cap Horn à bord d’un voilier, à 3 ou 4 mats de la marine à voile et lampes à l’huile. Les détenteurs souverains, aristocratiques d’une culture et d’un mode de vie d’eux seuls connus.  Il avait choisi notre commune pour dernière escale et avait vécu plus que centenaire jusqu’au début des années 90.

     

    « La première fois, en 1911, il nous a fallu trois jours pour le doubler. Nous avions vent debout. La mer était énorme. Il faut savoir que les vents soufflent 300 jours pae an avec une accalmie en Janvier/Février. Certains navires devaoent quelquefois rebroussaient chemin à quelques barres à peine du but, en préférant faire voile vers l’Australie lorsqu’il ne leur avait pas fallu mettre 21 jours pour doubler le Cap Horn. C’est une région du globe terrestre où les vents d’ouest et d’est se rencontrent sans obstacles pour les freiner. La mer est toujours énorme et mauvaise avec de forts courants. Il faut alors louvoyer en perdant quelquefois lorsqu’on virait de bord, la totalité de ce que l’on avait gagné » racontait Albert Duval dans son pavillon d’une petit voie privée au bout de l’avenue du Général de Gaulle au jeune journaliste que j’étais dans les années 80. Il avait rassemblé dans une pièce qu’il dénommait sa »cabine » ses souvenirs de marins : des gravures, des photos, un globe terrestre, une planisfére où il avai tracé au crayon bleu tous les voyages qu’il avait effectué.  

    Il l’avait passé une seconde fois sur l’Eugéne Schneider, en 1912, en mettant près de 21 jours pour le doubler : « Nous avions essuyé un coup de vent d’est qui dura 17 Jours. Il a fallu descendre très au sud pour trouver des vents favorables, en plein hiver avec des journées très courtes. Nous vîmes de très prés les icebergs et la banquise qui a failli nous bloquer. Nous avons été assailli par un blizzard de neige terrible, qui a transformé le pont en vérotable patinoire, les voiles, les agréezs, les poulies ne formaient plus que de véritables blocs de glace. Le 3 mâts était figé, tout blanc avec ses verges bardées de stalactites. Heureusement, nous arrivâmes sous un climat moins rude qui fit fondre la glace ».

     

    A l’époque de ses exploits, il avait une vingtaine d’années, et la vie était dure à bord de ses grands voiliers comme Le Belem qui a longtemps accosté au pied de la Tour Eiffel avant de repartir sur les mers, où il aimait se retrouver dans les derniers temps de sa vie. Mais c’est le 3 mâts Eugéne Schneider qui restait gravé dans sa mémoire et pouvait transporter jusqu’à 3000 tonnes de marchandises dont il avait un tableau peint dans son pavilon : « J’ai fait à bord de ce navire une campagne de 14 mois d’affilée, de Rotterdam à Portland au sud de Los Angeles en passant par le Pérou : 4 mois mois à l’aller, 6 au retour sans escale » racontait il en descrivant la vie à bord : « Chacun devait se tenir à son poste, en état d’alerte permanente, prêt à parrer à tout incident et tout imprévu. La fatigue n’avait pas de place sur le bateau et les blessures fréquentes n’empêchaient jamais les hommes de travailler. Il fallait manœuvrer et monter dans des matures de 50 m de haut en pleind froid, discipliner des toiles givrées par le froid avec des mains gelées à en pleurer. D’ailleurs une expression revenait souvent chez les marins : « une main pour le bateau, l’autre main pour soi ». Seul le dimanche était libre. On en profitait se rasern se couper kles cheveux, se reposer. La nourrituire se répétait immuablement, conserves et porc salé. Sauf lorsque certains pêchaient. Et toujours à chaque seconde, les marins savaient en passant le Cap Horn, que la moindre erreur, la moindre étourderie serait fatale ».