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Conseil Municipal - Page 51

  • LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JEAN MONNET : A l’occasion d’une question orale, valérie Mahey (PS) ex-présidente du Mouvement européen à Vanves s’est plainte que la stéle rendant hommage au père de l’Europe, dans le square Jean Monnet ne soit pas entretenue, qu’elle était même délabrée dans un quartier pourtant aménagé et embelli. « Des crédits sont ils inscrits dans le budget 2015 pour la rénovation de cette stéle symbole de l’idéal européen ? ». Xavier Lemaire (UDI), conseiller municipal a jugé excessif ce constat. « Nous avons demandé aux équipes chargée de l’entretien de la voirie d’être vigilant ».

    PARC DES EXPOSITIONS : Le grand embouteillage qui a bloqué tous les quartiers autour du Parc des Expositions, et notamment la porte de la Plaine et les rues avoisinantes du parc des expositions, les 20 et 21 Novembre dernier,  a fait l’objet d’une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS). Marie Françoise Goulobtzoff, maire adjoint UDI  qui a rappelé les mesures prises depuis 10 ans en concertation avec le Parc des Expositions pour éviter le stationnement dans certaines rues riveraines lorsque les parkings du Parc sont plein, a expliquée que des dysfonctionnements peuvent intervenir.  « Ce fut le cas avec cette paralysie du quartier à cause de la fermeture intempestive des portes du côté de la place des Insurgés de Varsovie. Les poids lourds se sont amassés et ont crée ce grand embouteilage. Un phénoméne exceptionnel ».

    AMIANTE : Vanves comme les 6 autres communes constituant GPSO ont constitué un groupement de commandes en vu de la passation de marché pour réaliser des diagnostics amiante dans les enrobés des espaces extérieurs. « Cette mesure nouvelle n’est pas réjouissante pour nos finances, car elle va augmenter les coûts si on décéle de l’amiante dans nos chaussées » selon Bernard Gauducheau. « Ce qui va poser beaucoup de problèmes à des communes qui risquent de ralentir la rénovation de leur voirie ». 

    REDEVANCE : Le dernier conseil municipal a relevé les redevanves d’occupation du domaine public, car il n’avait pas été actualisé depuis le 1er janvier 2006. 3 objectifs sont poursuivis par la ville : Simplifier les modes de calcul pour les redevances dues par les entreprises lors de chantiers, et intégrer expréssement de nouveaux éléments liés notamment au gros chantiers de construction occasionnant d’importantes perturbations pour la circulation routière. Les tarifs sont ainsi de 0,85€/m2/jour pour un échaffaudage, 1€/m2/jour pour une palissade, 1,70 €/m2/jour pour une baraque de chantier, 150€/demi journée pour des engins de chantiers ou levages.  Ensuite, restructurer la nomenclature des occupations ou utilisations du domaine public par des activités commerciales et intégrer de nouveaux éléments (camions pizzas, food-struck, scooter de livraison), les tarifs variant de 20€/m2/an pour une terrasse, un étalages, une échoppe volante à 50€/m2/an pour des pistes d’accès à une station service comme celle de la rue Jean Bleuzen par exemple. Enfin, prévoir une tarification horaire pour les tournages de courte durée  (960€/jour ou 70€/heure pour le jour, 1905 € /nuit ou 190 €/Heure) et simplifier le mode de calcul des neutralisations de stationnement pour les véhicules techniques (10 à 15 €)

    SIPPEREC : Dans son intervention sur le rapport d’activité du SIPPEREC (syndicat Intercommunal de la périphérie de Paris pour l’electricité et les Réseaux de communication) qui regroupe 107 Collectivités, Michel Dingreville, conseiller municipal délégué a donné quelques chiffres intéressants sur les actions menées dans n,otre communes : Travaux d’enfouissement des réseaux aériens de la rue Murilllo pour lesquels la ville avait conclu une convention de délégation de la maîtrise d’ouvrage à l’instar des travaux d’enfouissement réalisés rues Gresset, Mansart et Arnaud. Participation au financement, sous forme de subventions aux travaux d’améliorations de performances énergétiques comme la réfection de l’étanchéité de la toiture de la créche Boule de Gomme, aménagement de la créche Pain d’Epices, Rénovation de la toiture et des menuiseries de l’hôtel de ville  (menée en plusieurs tranches). Poursuite de la valorisation des travaux d’économies d’énergie sous forme de certificats d’économie d’énergie pour des changements de chaudiéres dans les écoles Larmeroux et du Parc ainsi que le club Murillo, des radiateurs de niveau 1 de l’école Larmeroux avec installation de radiateurs basse température, isolation des planchers de la créche Pain d’Epices, isolation des combles et changement des menuiseries de l’hôtel de ville. Enfin réalisation d’audits énergétiques aux créches Boule de Gomme et Pain d’Epices, à la piscine municipale et à l’hôtel de ville.  

  • VANVES VOTE SON PLAN DE COMMUNAL DE SAUVEGARDE ET LE MAIRE DECLENCHE LES SIRENES D’ALARME

    Les communes seraient les victimes d’un conflit juridique au sujet de l’entretien du RNA (réseau national d’alerte) opposant le ministère de l’intérieur et le groupe Orange, ex France Telecom qui en assurait l’entretien depuis 50 ans, période durant laquelle l’opérateur historique des télécoms a changé de statut en passant d’exploitant public à une société anonyme.  Il est examiné actuellement par le Conseil d’Etat. Ainsi en  l’absence de maintenance, une partie des 4500 sirènes chargées d’alerter la population en cas de danger immédiat, - dont le test sonore a lieu tous les premiers mercredi du mois -  est en panne, comme l’a constaté Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a saisi à plusieurs reprises les représentants de l’Etat pour se plaindre de ce dysfonctionnement.

    « Nos concitoyens se moquent des problèmes juridiques et administratifs surtout lorsqu’ils sont kafkaiens et qu’ils concernent directement leur sécurité. Il est temps de déclencher la sirène d’alarme sur ce  problème lié à la sécurité civile » explique Bernard Gauducheau dans un communiqué de presse publié cette semaine.  « Lors d’un incident majeur ou d’une grande catastrophe, les sirènes du RNA doivent permettre, de jour comme de nuit, d’attirer rapidement l’attention des habitants pour qu’ils prennent les mesures de sauvegarde appropriées. En cette période marquée par des menaces terroristes, des catastrophes naturelles et divers risques technologiques, il est légitime que les administrés puissent faire confiance à l’Etat pour qu’il assure leur protection dans le cadre de ses missions régaliennes et notamment via une gestion efficace de son RNA » explique t-il. Mais voilà, si l’Etat et le ministère de l’intérieur ne bougent pas, c’est tout simplement parce qu’ils envisagent d’utiliser un  nouveau système d’alerte et d’information des populations reposant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication

    Cette nouvelle alerte à la population intervient alors qu’il vient de faire voter par son conseil municipal, Mercredi dernier, le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) qui planifie les actions des divers acteurs communaux (élus, communaux, bénévoles, entreprises…) en cas d’événements majeurs, naturels, technologiques ou sanitaires, et prévoit l’organisation nécessaire pouf alerter, informer, protéger… Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques sur la commune et des moyens communaux ou privés qui peuvent être mobilisés. Il est obligatoire pour les communes de plus de 28 000 habitants avec une mise à jour tous les 5 ans. Vanves a commencé, voilà 2 ans, à élaborer ce PCS en réunissant l’ensemble des services  municipaux assisté d’un cabinet spécialisé. « On sera amené à le décliner concrétement. C’est un dossier important, car il est essentiel de savoir comment s’organiser en cas de catastrophe. Et qui fait quoi » a expliqué Bernard Gauducheau devant les élus qui l’ont voté à l’unanimité, en commençant par le début, c’est à dire l’alerte de la population…et les sirènes.

  • CONSEIL MUNICIPAL ANIME ET SALË MERCREDI SOIR A VANVES APRES UN DEBUT PLUS RESPECTUEUX

    Tout avait bien commencé pour ce dernier conseil municipal de l’année 2014 qui a été court, puisque les passionnés de football ont pu aller voir le match Barcelone-PSG décevant pour les parisiens. Un public plus nombreux qu’à l’habitude avec la présence du Conseil Général Guy Janvier (PS) qui était venu assisté à cette séance, « par curiosité et besoin de voir les conseillers municipaux de cette mandature, de mettre un visage sur les nouveaux » confiait il. Bernard Gauducheau (UDI) l’a même salué en lui rendant hommage à l’occasion de l’acquisition par la ville d’une propriété rue Diderot  où la municipalité a l’intention de réaliser un équipement sportif. « Certains pourraient dire, alors que nous traversons une période difficile, qu’on aurait pu éviter cette dépense. C’est le genre de décision qui s’inscrit dans une perspective d’avenir pour répondre à une demande en profitant d’une opportunité. Le Conseiller Général lorsqu’il était maire avait agi de la sorte en permettant à la ville d'acquérir ce terrain rue Solférino lorsque le garage Citroen avait fermé ses portes, pour y installer l’entrepôt municipal. Ce qui nous a permis de réaliser aujourd’hui, à cet emplacement, le nouveau conservatoire de musique ». Tout était bien parti pour cette séance où les élus devaient voter 22 délibérations jusqu’à la 15éme consacré à l’actualisation des tarifs d’entrée de la piscine et pratique de diverses activités aquatiques.

    Le maire a indiqué à l’assemblée « que le groupe a déposé un amendement en début d’après midi sur lequel la mairie va réfléchir et se prononcera en Juin, après examen en commission ». Puis il a empêché Gabriel Attal (PS) de présenter son amendement malgré l’insistance de ce jeune élu socialiste, suscitant un vif échange sur l’interprétation du Règlement Intérieur du Conseil Municipal qui permet depuis une modification intervenue cet été, à un groupe d’amender une proposition de délibération. Les élus socialistes demandaient de présenter cet amendement, comme c’est le cas dans toute assemblé, avant qu’un vote intervienne soit pour l’accepter ou le rejeter directement, soit pour un renvoi en commission. « On peut expliquer ! » demanda Anne Laure Mondon (PS). Mais le maire ne voulait rien entendre : « Vous savez, je peux faire voter tout de suite sur la délibération. Et ce sera réglé! » - « Mais a le droit de le présenter. Et on vous demande de le présenter ! » insistait AL Mondon (PS). « Ce n’est pas prévu. Et c’est comme cela ! Et le réglement est ainsi ! » s’est énervé Bernatrd Gauducheau en renvoyant dans les cordes le jeune Gabriel Attal : « Vous n’aurez qu’à vous adresser au Parisien pour avoir plus de précisions ! ». Du coup, le conseiller parlementaire de Marysol Touraine twitttait : « Vanves nie notre droit de présenter un amendement en conseil municipal. Déni de démocratie, malheureusement fréquent dans le 92 ». Auquel répondait  Hanna Sasportas, qui a beaucoup twittée pendant ses 2 H de délibérations : « Conseil municipal animé et salé pour l’opposition…Aie, ça doit faire mal ! ». Mais elle n'était pas la seule : Sandrine Bourg qui surveille tout ce qui tweete, répercute au dircab du maire pour qu'il l'en informe, ce qui explique pourquoi Bernard Gaducheau se tourne souvent en arrière. 

    Dans la présentation de cet amendement, Gabriel Attal expliquait que le groupe PS l’avait toujours interrogé sur l’accès des plus précaire à l’occasion de l’actualisation des tarifs de la piscine. D’ailleurs les bénéficiaires du RSA se voient aujourd’hui accorder ce tarif réduit, « ce qui signifie donc bien que vous validez le principe d’une tarification sociale pour cet équipement municipal ». Mais cela semble insuffisant aux yeux de ces élus socialistes qui ont proposé de l’étendre aux bénéficiaires des minima sociaux comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou l’allocation adulte handicapé (AAH) par exemple.

    Comme cette mesure a un coût, ils proposaient d’étendre le tarif normal aux jeunes de 26 ans qui bénéficient actuellement de ce tarif réduit quel que soit leur statut, à ceux qui travaillent, et aux retraités qui ont une retraite au dessus de la moyenne, en prenant comme critère l’assujettissement ou non à l’impôt sur le revenu.  Comme le groupe n’a pu présenter cet amendement, il s’est abstenu sur ce renvoi en commission. Ce qui leur valu cette réflexion de Bernard Gauducheau lorsqu’il donna la parole à Lucile Schmid (EELV) pour présenter son  vœu sur l’encadrement des loyers à Vanves, «Elle, a respectée la procédure et l’examen en commission » sur lequel reviendra le Blog. Du coup, le groupe socialiste n'a pas participé au pot convivial qui marque la fin du dernier conseil municipal de l'année, à l'invitation du maire.