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  • DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE : POLEMIQUES SUR L’EFFORT EXCEPTIONNEL DEMANDE A VANVES ET A SES CONSOEURS

    Le temps fort du conseil municipal du 4 Février a été le débat d’orientation budgétaire, rendez-vous incontournable du début d’année, qui intervient à un moment où pratiquement tout le budget de l’année est bouclé, à l’exception de quelques ajustements d’ici le vote lors d’un autre conseil municipal fin Mars. Ce qui n’est pas le cas, pour la première fois, car « l’effort demandé aux collectivités locales est exceptionnel » comme l’a reconnu Bernard Gauducheau (UDI)  maire de Vanves, en mettant en cause la responsabilité du gouvernement actuel qui revient sur les acquis de la décentralisation depuis 30 ans : « Les Collectivités sont sommées brutalement de prendre leur part à la réduction d’un déficit public creusé essentiellement par les dépenses de couverture sociale et par celles du budget de l’Etat. Elles sont aujourd’hui les principales contributrices à un effort de redressement, mal préparé, mal réparti, mal calculé. Elles doivent supporter un effort plus important que celui de l’Etat et ses agences, puisqu’il représentera 1,6 % des budgets locaux alors que l’effort demandé aux Ministères représente à peine 0,9%.  N’oublions pas que les trois quarts du déficit et de la dette publique sont dus à l’Etat et moins de 10 % aux Collectivités. Encouragées pendant des décennies à investir pour doter notre pays en équipements structurants sur le plan de l’éducation, du sport, de la culture, du développement local, les collectivités sont aujourd’hui accusées par des rapports plus que discutables d’avoir creusé la dette publique ".

    « Depuis le Débat d’Orientation Budgétaire de 2013, qui était le 1er depuis l’élection du Président François Hollande, vos introductions et présentations du contexte national, avec leurs prétendus impacts sur les finances locales, sont uniquement à charge contre le gouvernement » a répondu Anne Laure Mondon (PS) qui a expliqué que « pour réduire un déficit, creusé par le précédent gouvernement, il est nécessaire de mettre en place certaines politiques, qui ne sont certes pas sans conséquences sur les collectivités locales mais ne peuvent en aucun cas être seules responsables de la situation financière de la commune et du manque de marge de manœuvre de la majorité municipale !... Vous nous peignez une situation catastrophique en prenant soin d’expliquer que les choix, et peu de marges de manœuvres de la Ville, sont uniquement liés au plan d’économies mis en place par le Gouvernement.  C’est oublier un certain nombre d’informations et les conséquences de vos propres choix politiques des années précédentes ». .. »Et si la situation est aussi catastrophique,  auriez-vous encore décidé l’acquisition par la Ville de la propriété située 30 rue Diderot au prix de 1.890.000 € (presque 2 millions avec les frais d’acte) ? Auriez-vous sollicité la dotation d’action parlementaire pour une dématérialisation des séances du Conseil municipal dont le coût total de l’opération était estimé à près de 60.000 € ? Nous n’osons y croire… ! ». Ainsi le ton du débat était donné !

    UN ENJEU DE 1,2 M€

    Point n’est besoin de revenir sur le constat : Baisse et gel des dotations de l’Etat comme la DGF, Péréquation, Nouveaux Rythmes Scolaires…A Vanves, elles se traduisent, comme l’ont indiqué Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine, maire adjoint UMP chargé des finances,  par une diminution de la DGF qui entraine en 2015  une perte de 825 000 € par rapport à 2014 (– 381 000 € en 2014). « Commencé depuis 2011, le cumul des baisses de produits au titre de cette dotation atteint 1 510 000 € directement supporté par la Commune ». Les dépenses de péréquation augmentent de 152 000 € en 2015 et poursuivent leur ascension commencée en 2012 (430 000 € en 2014 et 350 000 € en 2013).  « Depuis 2011, au total,  le matraquage financier imposé à notre commune prétendument aisée nous aura coûté plus de 960 000 € pour alimenter les deux fonds de péréquation. Au total c’est donc une somme de plus de 2 470  000 € perdus sur la période 2011-2015 soit 13 % du produit annuel de la fiscalité communale. Sur la seule année 2015, 1 200 000 € sont perdus soit 50 % de la perte cumulée depuis 2011. Comme perspective, nous pouvons anticiper une diminution supplémentaire de près d’1 million en 2016, soit 2,2 M€ » a expliqué le maire. Il faut ajouter la réforme des rythmes scolaires (300 000 €) et les réformes statutaires de la fonction publique (400 000 €). « Malheureusement, la création de la future Métropole annoncée au 1er janvier 2016, le remplacement de GPSO par un Etablissement Public Territorial aux moyens divisés par 2 augmentent fortement les incertitudes » n’a pas caché le maire : « C’est le brouillard complet avec un enjeu d’au moins 1,2 M€ pour Vanves »

    LA CONSEQUENCE DE VOS CHOIX

    Anne Laure Mondon (PS) lui a rappelé « la nécessité pour les collectivités locales de participer à l’effort national de maîtrise de la dépense publique qui est réelle, mais elle l’est depuis de nombreuses années » en prenant l’exemple de la diminution des dotations et concours de l’Etat aux collectivités qui « s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir. Cette loi de finances avait notamment renforcé le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France), instrument de péréquation horizontale, et avait également mis en place le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal), le FSRIF devant augmenter de plus de 50% d’ici 2015… L’augmentation de la contribution de Vanves n’est donc toujours pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! »

    Elle n’en a pas moins observé tout d’abord que sa capacité d’autofinancement qui permet de faire face au remboursement de la dette en capital et au financement des investissements de la commune, a diminué à cause d’une baisse sensible de l’épargne disponible (494 000 €), ce qui va entraîner de manière très significative une baisse des marges existantes en fonctionnement et la capacité à investir sans recourir à l’emprunt. « L’encours de la dette est le plus élevé depuis 14 ans et la capacité de désendettement de la ville a bondie à 8,7 ans (quand dans le même temps elle est de 3,2 ans pour les communes de GPSO) ! Un niveau jamais atteint, en tous les cas durant ces 15 dernières années. Le monde local étant en moyenne capable de se désendetter sur 3 à 5 ans, la santé financière de notre commune s’est détériorée mais ne peut s’expliquer, comme vous tentez de le faire, par la seule dégradation du contexte nationale. Elle est le résultat de vos choix politiques ayant engendré une évolution des dépenses trop importante par rapport à celles des recettes, une baisse de l’épargne, donc de l’autofinancement, un recours à l’emprunt réduisant les marges de manœuvres pour la suite… »

    L’HEURE N’EST PAS A LA POLEMIQUE

    « L’heure ne doit pas être aux polémiques, ou aux postures partisanes mais à un travail responsable pour défendre un modèle de développement local sur lequel nous devons nous rassembler » a déclaré Bernard Gauducheau en présentant les 4 orientations majeures qui vont permettre de le préserver : La solidarité avec la stabilité maintenue des taux d’imposition (comme les 6 années précédentes) : « Il serait en effet trop facile d’actionner le levier de l’impôt alors que nos concitoyens sont déjà touchés par une pression fiscale devenue pour beaucoup insupportable ». Le maintien d’une qualité de service dans un contexte très dégradé, ce qui «  va demander des efforts de chacun, des arbitrages difficiles, une concentration des moyens sur certaines actions prioritaires telles que l’enfance, la petite enfance, l’éducation, l’aide sociale. En revanche, il faudra consentir des efforts sur d’autres secteurs et adapter notre politique tarifaire avec un souci d’équité et de solidarité ». La garantie faite au personnel communal de préserver certains acquis fondamentaux notamment les évolutions de carrière et le niveau des régimes indemnitaires. Enfin, la mise en cohérence nécessaire de sa politique d’investissement au nouveau contexte. 

    CELA VIENT TARDIVEMENT

    « Les priorités ne sont plus les mêmes que lors des 3 précédents DOB » a constaté Anne Laure Mondon (PS). Elle n’en a pas moins rappelé, concernant les taux d’imposition communaux que  GPSO avait voté voilà 2 ans une hausse du taux intercommunal des impôts locaux, passant de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et engendrant un rajout de 0,65% de la taxe foncière… « Dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découlait de ces hausses d’impôts a été redistribuée à notre commune dont la dotation avait alors augmente d’environ un tiers…  C’est donc bien une augmentation d’impôt déguisée que vous avez votée ». Elle a réaffirmé l’attachement du groupe PS  à certains points « qui compte-tenu des crises économiques et financières nous paraissaient importants :Tenter de trouver une économie en contrepartie de tout nouvel investissement engendrant des frais de fonctionnements, les besoins et services associés évoluant dans le temps. Diminuer en tant de crise certaines dépenses non prioritaires à nos yeux (comme la communication) mais renforcer certains services comme la jeunesse ou créer des initiatives nouvelles envers les personnes en difficulté. Alors nous ne pouvons qu’être satisfaits, mais déplorer que cela ne vienne aussi tardivement».

    Ce DOB s’est terminé par un échange à trois : Lucile Schmid (EELV) n’a pas caché que la question de l’augmentation des impôts se posera à terme, lorsque la période électorale sera passée : « Nous avons la possibilité de pouvoir expliquer l’impôt, de s’interroger surtout lorsqu’on a un certain niveau de potentiel fiscal ». Bernard Gauducheau (UDI) se pose la question sur devenir de Vanves par rapport à ce qui se dessine : « Quelques articles de presse et commentaires laissent entendre que l’existence des communes est peut être limitée. Quelque chose se trame peut être. En tous les cas, il y a beaucoup d’incertitudes sur l’avenir, car on ne nous donne pas tous les codes ! ». Isabelle Debré (UMP) vice Présidente du Sénat, qui côtoie beaucoup de colléges maires, a confirmé que « les maires rencontrent d’énormes difficultés » en s’interrogeant : « Pourquoi le gouvernement a voulu faire cette réforme des rythmes scolaires qui n’est pas satisfaisante et coûte chére. N’a t-on pas un problème de vision d’avenir, car il y a un manque de cap, car on ne sait  pas où l’on va, et nous avons un bon exemple avec la loi NOTRe  Nouvelle Organisation du Territoire de la République) ».   

  • BUDGET 2014 DE VANVES : MAJORITE ET OPPOSITION PAS D’ACCORD SUR UNE AUGMENTATION D’IMPOT…. DEGUISEE

     Après ce séisme électoral dans les Hauts de Seine et à Vanves à l’occasion du 1er tour des élections municipales, la vie quotidienne a repris dans notre commune, ainsi que le cours des choses. "On a repris la routine" confiait un vanvéen. L’équipe municipale prépare le conseil municipal d’installation qui sera présidé par le doyen de l’assemblée municipale qui sera une femme : Françoise Djian, future maire adjointe, présente au conseil municipal depuis 2001. Le Blog Vanves Au Quotidien en profite pour revenir sur des événements qui ont quelque peu été occulté par ces élections, et notamment le débat budgétaire du 18 Mars dernier.  Deux conceptions de la gestion financière et budgétaire d’une commune s’étaient alors affrontées, même si majorité et opposition municipale sont d’accord, comme l’ont montré leur programme respectif pour assurer la stabilité de la fiscalité communale (PS) et du taux des impôts communaux (UDI/UMP), et rechercher de façon dynamique des subventions et des partenariats extérieurs.

    Bernard Gauducheau, maire UDI  n’a pas manqué de rappeler, lors du conseil municipal du 18 Mars dernier,  que « cette mandature aura été marquée par deux phases majeures sur le plan budgétaire : la première correspond à la reconstruction de l’espace Cabourg avec la préparation du plan de financement,  la recherche active de subventions, la signature du contrat régional et pour finir le lancement de la plus grosse opération jamais menée par la Commune. Malgré la conjoncture économique nationale fortement marquée par la crise,  nous avons pu bénéficier dans cette première partie du mandat de 2008 à 2011 d’un soutien de l’Etat qui restait à un bon niveau : La Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) était au minimum stabilisée, le plan de relance a intégré une réforme du FCTVA qui a permis de récupérer au plus tôt les avances de TVA faites sur les investissements communaux. La création de GPSO a également marqué cette première partie du mandat et a permis dès 2010 un relèvement de 250 000 € par an de la Dotation de Solidarité Communautaire » a-t-il expliqué en insistant sur « le contexte qui a aussi favorisé notre Commune puisque la mise en concurrence autour du projet Cabourg a permis de conclure l’opération à un coût inférieur aux estimations.  Elle a peu impacté l’endettement communal grâce à des taux de subvention élevés et à la reconstitution de l’épargne par les dotations de GPSO mais aussi grâce au dynamisme des droits de mutation et aux économies réalisées sur le fonctionnement ». Ainsi Vanves va pouvoir garder entre 2 à 3 M€ d’épargne nette avec un retour à des niveaux d’investissement plus conformes aux seuils habituels de la Commune (4 à 6 M€) par an, malgré la crise qui s’aggrave en 2012, le début des dépenses de péréquation, la baisse des dotations de l’Etat qyui s’annonce.

    « Cette bonne santé financière va permettre de poursuivre une politique d’équipement ambitieuse sans dégrader le niveau d’endettement : Travaux de rénovation scolaire dans les écoles Larmeroux, Parc, Marceau, réfection de Boule de Gomme,  création de Pain d’Epice,  d’un terrain synthétique, réfection du parquet au gymnase Roche mais aussi de la piste d’athlétisme. La ville a aussi pu engager la réfection de l’Orgue Saint-Rémy, la participation au Mail Sadi Carnot. Avec 40 M€, l’effort d’équipement de notre Commune n’aura jamais été aussi important tout en restant adapté à nos équilibres ». Mais voilà, depuis 2012, les maires comme lui, assistent à une ponction croissante et sans limite sur les dotations des collectivités : «  Le fameux pacte de confiance et de solidarité présenté fin 2012 prévoyait 750 M€ de baisse en 2014 et 2015. En juillet 2013, on annonçait 1,5 milliards de moins en 2014 et 3 milliards en 2015. On parle aujourd’hui de 10 milliards supplémentaires que l’Etat reprendrait aux collectivités jusqu’en 2017. Une décision de ce type ferait perdre à notre Commune environ 1M€ en perte nette sur la D.G.F. » Sans parler de la montée en puissance de la péréquation. « L’ensemble de ces coupes sombres dont le niveau n’avait jamais été atteint jusqu’ici pourrait correspondre à 10 % du produit de notre fiscalité locale ».

    Les socialistes ont tout d’abord  insisté sur le fait que si les impôts locaux sont stables depuis 2009, ce n’est pas le cas des taux d’imposition communautaire : « En 2013 le taux communautaire de la Taxe d’Habitation a bien augmenté de 9% et une Taxe foncière communautaire à 0,65% a bien été créée. Elles  ne peuvent être justifiées par le seul besoin de couvrir la hausse des systèmes de péréquation. Si la volonté de la Communauté d’agglomération avait réellement, et seulement, été de compenser les fonds de péréquation, une augmentation des impôts de l’ordre de 6% aurait suffi, contre 12% dans les faits avec la hausse des bases. Cette hausse des taux a bien permis une hausse de près de 60% (+ 560.000 €) de la Dotation de Solidarité Communautaire reçue par Vanves en 2013 pour atteindre 1.505.779 €. Confirmée cette année, elle est directement financée par l’augmentation des taux d’imposition communautaire et par conséquent financée par les ménages de GPSO » a expliqué Anne Laure Mondon (PS). Elle a rappelé que c’est le gouvernement précédent qui a voté la Loi de finances 2012 renforçant le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) qui devrait augmenter de 50% d’ici 2015,  et également mis en place le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal). « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ».

    Enfin, la présidente du groupe PS n’a pas caché que « l’objectif est dorénavant de garder un niveau d’endettement modéré et non plus de diminuer ce niveau. Après des niveaux d’emprunt élevés entre 2008 et 2011, du fait des travaux de l’espace Cabourg, les emprunts réalisés en 2012 avaient été modestes, puisqu’ils étaient de l’ordre de 600.000 €, mais il étaient de l’ordre de 2 M€ en 2013. Cette année l’emprunt mobilisable sera de 7.980.000 €. Certes mais il nous faudra rembourser l’emprunt et faire face à des charges financières plus importantes, de fait, pour payer les intérêts de la dette. Et le projet Briand/Coche/Diderot était à la base censé servir à résorber l’important emprunt du projet Cabourg et les charges s’y rapportant…Malheureusement, le maintien d’une épargne nette significative a totalement disparu de vos priorités. Or plus nous empruntons plus les charges financières seront importantes diminuant notre autofinancement.Elles  représentent 882.420 € dont 794.000 € de charges d’intérêts ! Or comme indiqué dans le DOB (Débat d’Orientation budgétaire)  un emprunt de 7 millions d’€ en 2014 entraînera une annuité supplémentaire en 2015 de 264.000 € » 

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES (suite et fin) : PEREQUATION, EMPRUNT, TERRAIN COCHE/BRIAND…AU CENTRE DU DOB

    A entendre l’opposition, Anne Laure Mondon(PS) et Claire Papy (EELV), mercredi soir lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), «la situation financière de la ville parait saine et bonne », «nettement meilleure qu’en 2008 » selon l’élue écologiste, avec « de bons indicateurs » selon la présidente du groupe PS/PC : « 70,25% de taux de réalisation des investissements, une épargne disponible qui a augmente en 2013 par rapport à 2012 : 2.371.000 € contre 1.928.000 € -  Toutefois cela n’aura pas permis à la ville de ne pas faire appel à l’emprunt puisque celui-ci a été de 2 M€  - des charges de personnel qui augmentent mais restent contenues sous la barre de la hausse moyenne des charges de personnel dans la fonction publique de 2,5% ».

    Elle a reconnue qu’il peut paraître de « bonne guerre » de mettre sur le dos du gouvernement actuel une péréquation et des dépenses toujours plus importantes et des dotations toujours plus faibles mais cela ne doit pas vous exempter » d’expliquer aux Vanvéens que « la nécessité pour les collectivités locales d’être inclues dans l’action gouvernementale de maîtrise de la dépense publique, l’est depuis de nombreuses années », « que la volonté de la part de l’Etat que les collectivités diminuent leurs dépenses, certes pour stabiliser leur dette, mais également pour que les dotations et concours de l’Etat aux collectivités puissent aussi diminuer, s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir ». Cette loi de finances avait notamment renforcé la péréquation avec le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) et  le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal) et prévue que le FSRIF devrait augmenter de plus de 50% d’ici 2015… « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ». Elle a rappelé que si « les taux d’imposition communaux n’ont pas augmenté depuis 2009 vous avez pourtant voté, au sein de notre communauté d’agglomération GPSO, une hausse du taux intercommunal des impôts locaux qui est ainsi passée de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et qui a engendré un rajout de 0,65% de la taxe foncière… et dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découle de ces hausses d’impôts est redistribué à notre commune dont la dotation augmente d’environ un tiers… ». Enfin, elle a noté qu’aprés déduction des recettes propres de la commune, il est fait état  d’un solde à financer par emprunt de 9.679.000€  en 2014 (contre 5.098.000€ en 2013) : « Les conséquences d’un nouvel emprunt consenti sur l’exercice 2014 pèseront directement sur les équilibres de l’exercice 2015 avec un éventuel accroissement de l’annuité de la dette qui viendrait diminuer l’épargne disponible. Et les acquisitions foncières dans le cadre du projet Briand/Coche et ventes à venir ne peuvent expliquer à elles seules, ce solde à financer par emprunt qui restera conséquent »

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de lui répondre ainsi qu’à une question plus générale de Lucile Schmid (EELV) : « On sent beaucoup dans cette présentation des orientations budgétaires, et la mise en valeur de votre gestion, que l’on est en campagne. Avec ces bouleversements que nous allons vivre, comment envisagez-vous l’avenir ? » s’était elle interrogée en faisant référence au projet de loi sur la métropole du Grand Paris et la disparition des intercommunalités comme GPSO : « Ces réformes vont entrainer des bouleversements dans les conditions de gestion de nos communes. Une période de préfiguration  est prévue pendant 2 ans où tout va se décider notamment sur les transferts de compétences » a-t-il expliqué en rappelant que « l’intercommunalité nous a beaucoup aidé. Sa disparition ne peut que nous inquiéter. On n’aura plus les mêmes garanties dans les années qui viennent. Nous ne serons plus dans les mêmes conditions de sécurité. Nous pouvons craindre que des décisions soient prises et que l’on nous dise de nous débrouiller. Et je vois bien les choses venir comme cela. Et ces incertitudes nous empêchent de dire les conditions dans lesquelles nous gérerons cette vile…surtout au-delà de 2016 où nous n’avons aucune visibilité ». D’ailleurs il est revenu  sur le terrain Coche/Briand à la suite des interventions de Claire Papy  et Anne Laure Mondon en les assurant que le projet est tout à fait claire : « On ne rachéte qu’une parcelle (1/3 du terrain) puisque la ville est propriétaire du reste. J’ai lz certitude d’avoir deux exercices budgétaires dans des conditions satisfaisantes. Après 2016, je n’en sais rien. Mais ne vous faites pas d’illusion, si l’emploi, si l’économie, ne repartent pas… »… « Tout le monde en souffrira. Et ce n’est une question, ni de droite, ni gauche » a enchaîné Isabelle Debré (UMP). « Notre pays souffre ! Il est en déclin, et n’attire plus de fonds étrangers. Il faut que tout le monde se retrousse les manches ».