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  • UNE SAISON DE TRANSITION POUR LA SECTION FOOTBALL DU STADE DE VANVES

    Le  Tournoi Lemel n’a pas failli à sa réputation en réunissant plus de 350 jeunes pendant tout ce week-end. 26  équipes Samedi  composé de 12 équipes U9 (enfant né en 2006), 12 équipes U10 (enfant né en 2005) et 12 équipes U11 (enfant né en 2004) et 24 équipes le dimanche composées de 12 équipes U12 (enfant né en 2003) et 12 équipes U13 (enfant né en 2002). Il est même devenu le tournoi Claude Lemel/Yves Saccard car les dirigeants sportifs de la section football du Stade de Vanves ont souhaité lui donner le nom de ces deux grands présidents à l’occasion de son édition 2015, en présence de Monique Saccard, son, épouse, qui a remis les coupes et médailles samedi en fin de journée avec Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports. .

    Occasion pour le blog Vanves Au Quotidien de faire le point sur cette saison 2014/15 avec Jean Claude Vignal, président de la Section Football du Stade de Vanves. 2014/15 a été une année de transition  pour les seniors qui se sont maintenues en milieu de tableau : L’équipe Première est montée en « Excellence départementale » et l’équipe « réserve » est en 3éme division départementale. « Nous avons envie de se donner les moyens de nos ambitions pour monter en ligue régionale. Pour cela l’entraineur doit trouver un joueur par ligne (gardien de but, défenseur, milieu, attaquant). Il prospecte en faisant des matchs d’essais » indique t-il. Pour les équipes U15, U17 et U19, la section a recruté un responsable technique, Nicolas Franchesci, pour manager ses équipes animées par 2 éducateurs (par catégorie) avec une vingtaine de joueurs chacune. L’U15 termine cette saison 2éme en 4éme division et monte en 3éme division, l’U17 finit 3éme en 4éme division, et l’U19 6éme en 2éme division de district. « Une saison satisfaisante. On va faire une 2éme équipe en U15 durant la saison 2015/16 ». L’école de Football qui a rassemblé 320 Jeunes de 5 à 13 ans a vécu l’effet « coupe du monde » à la Rentrée 2014. Mais elle est victime des infrastructures sportives, qui ne permettent pas d’en accueillir plus. Des travaux importants étaient prévus durant la saison 2015/16 concernant la tribune d’honneur et ses abords qui ont été reportés d’un an. Ce qui n’est pas bien grave aux yeux des dirigeants de cette section de football qui ont exprimés une certaine forme d’inquiétude vu l’état des douches et des sanitaires sous la tribune d’honneur.

  • L'HISTOIRE D’UN CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES TOUJOURS A L’ETROIT

    Le nouveau conservatoire ODE occupe tous les esprits depuis plusieurs semaines et particulièrement ses derniers jours avant son inauguration prévu le week-end de  la fête de la Musique (19-20-21 Juin ). Occasion de rappeler qu’il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale créée en 1926, voilà 87 ans. Elle regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs pour former ses jeunes musiciens et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves, car le besoin se faisait sentir de créer l’enseignement d’autres instruments. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 élèves.    20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 élèves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  En 1989, elle avait 30 professeurs qui assuraient 300 H de cours pour 751 élèves avec une subvention de 1 050 000 Frs. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 élèves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire était géré par la communauté urbaine GPSO avec plus de 750 élèves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs. Mais voilà, son problème était d’être toujours à l’étroit dans ses différents locaux

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collège Saint Exupery au milieu des années 50. « Notre prof, assez âgé, pas pédagogique pour un sou, mais qui faisait cela par plaisir, donnait ses cours à 30 mômes qui se réduisait à 4 à la fin de l’année scolaire » raconte Jean Poidevin, directeur (1973-1986). Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée, le stade de Vanves au premier. L’école de musique s’était installée dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second.  «  Au sous sol, la ville avait équipé une petite pièce à côté de la chaufferie pour mettre les trompettes car il y avait encore la batterie-fanfare qui y répétait » se souvient il. « Robert Picherot donnait ses cours de trompette, de cor, de tuba, de trombone. Il a eu les enfants de Maurice André comme élève » ajoute Jean Louis  Beydon.

    Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs (VAL) et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau dont Jean Louis Beydon a fait sauter les murs en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. « C’était très difficile de suivre tout ce qui se passait avec des instruments de musique à droite et à gauche, que l’on avait du mal à entretenir » reconnait Jean Louis Beydon. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS).

    Et depuis plus rien, sauf ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aprés avoir été envisagé à l’emplacement du pavillon (ex-stade de Vanves) et du bâtiment de la rue Guy Mocquet,  sur la place de la République à l’époque de la (défunte)  ZAC Saint Remy lorsque Didier Morin était Maire (1990-95) puis par Guy Janvier (PS) qui ne l’a pas fait lorsqu’il était maire et le regrette aujourd’hui… avec des propositions qui tombaient à chaque fois à l’eau. Finalement, c’est l’intercommunalité qui l’a rendue possible, avec GPSO qui a confié sa construction  au cabinet d’Architecte Babun-Renaud le 24 Juin 2010. Mais voilà, ce nouveau conservatoire ODE qui est un très bel instrument  ne va-t-il pas faire disparaître l’esprit d’équipe, la convivialité, la cohésion qui a  fait le succés de cette école d’initiation et de formation à la musique ?« Tout le monde sera là dans un même bâtiment. Il y aura peut être et sûrement des changements. Les professeurs se verront peut être moins, parce qu’actuellement ils se voient, se rencontrent en passant par le secrétariat au pavillon. . Et malheureusement c’est ce qui se passe dans les autres conservatoires où les professeurs se connaissent à peine. Alors que j’ai toujours voulu dés le départ, et avec Jean Louis qui a continué, qu’il y ait un esprit d’esprit, qu’il y ait vraiment une cohésion entre tous les professeurs » confiait au blog Jean Poidevin ex-directeur qui a précédé Jean Louis Bedon à la tête de ce conservatoire. C’est le seul risque et la crainte de tous ceux qui ont vécu une formidable épopée de la musique à travers cette école de musique et ce conservatoire comme élèves ou professeurs, tout en étant heureux de cette évolution.

  • LE PLATEAU DE VANVES FACE A DES OPPORTUNITES DE TRANSFORMATIONS ET DE RENOVATIONS

    La première des 3 réunions publiques de quartier de printemps s’est tenu jeudi soir à l’école Marceau pour le Plateau et a duré plus de 3 h. Beaucoup de sujets étaient inscrits à l’ordre du jour dont 3 reviendront à chaque réunion (et sur lequel le blog reviendra) : Les modifications apportées au PLU voté en 2011 suite à des ajustements provoqués par le SDRIF (Schéma Directeur Régional) et le nouveau PDUIF (Plan de Déplacements Urbains) de la Région Ile de France, qui doit faire l’objet d’une nouvelle enquête publique et d’une nouvelle délibération au Conseil Municipal, et bien sûr le budget 2015. Si l’on doit retenir une chose de cette réunion, ce sont les prémices d’une mutation de ce quartier provoquée inévitablement par la transformation et la modernisation du parc des expositions avec son futur centre européen des congrés, et la construction de la tour Triangle qui doit repasser devant le Conseil de Paris le 30 Juin prochain après quelques transformations apportées par Unibail. Elle n’accueillera plus uniquement que des bureaux mais aussi un hôtel, un centre de conférence…

    Il y a un vrai besoin de chambres d’hôtels ou d’hôtes dans ce quartier. Ce qui n’a pas échappé aux dirigeants de Fêtes et Feux dont le siège social est installé face au parc des expositions et son palais Sud à l’angle des rues M.Yol et H.Martin : « C’est une opportunité pour nous car se construit le plus grand centre de congrès européen en face de nous ! » .  D’autant plus qu’à côté des feux d’artifices et de l’événementiel, cette société vanvéenne se lance dans les résidences hôtelières, comme ses responsables l’ont expliqué devant les vanvéens en présentant leurs projets : Une résidence hôtelière de 4 étages  (15 m de haut) dont le dernier est en retrait, avec 12 chambres-studios et 4 appartements disposant chacun d’une kitchenette, à l’emplacement du bâtiment actuel. Leur siège social resterait toujours là puisque des locaux professionnels sont prévus où ils installeraient leurs bureaux. Ils ont répondu à de nombreuses questions leur permettant de préciser qu’il n’y a pas de parkings car la parcelle est trop étroite, qu’il s’agira d’une résidence hôtelière luxueuse et de haut standing, avec services de petits déjeuners, lingeries, ménages….nécessaires pour obtenir ce label de résidences hôtelières.

    Le maire a indiqué qu’il venait d’être informé du projet d’une résidence classique d’habitation de même hauteur tout à côté face à l’entrée des parkins du Parc des Expositions. « Je croyais qu’on était dans un quartier pavillonnaire » s’est étonné un riverain. « Les propriétaires qui vendent leur pavillon veulent toujours en tirer un bénéfice !  » répondit un maire fataliste. Un peu plus tard un  propriétaire s’est plaint que les arbres de la rue Marcel Yol soient trop hauts suscitant des désagréments aux pavillons. Une voisine est même venu déposer un sac représentant 2 jours de poussières qu’elle a ramassée et bouchent les gouttières. Enfin un troisième s’est inquiété des nuisances provoquées par les rassemblements dans la salle Orillard, à la veille du Ramadan (17 Juin), notamment lors de la rupture du Ramadan chaque soir. « Pour l’instant cette salle reste la propriété de la ville. L’association qui l’occupe signe un bail chaque année avec la ville. Leur projet d’installation rue de l’Avenir n’avance pas. Et l’association reste pour l’instant dans ce local » a indiqué le maire

    Lors de cette réunion,  une habitante s’est plainte de la dégradation du Plateau  (graffitis, fissures, fuites, eaux stagnantes…) et a demandé ce que souhaite faire la municipalité ? Bernard Gauducheau a fait un rapide historique qui a amené ses services à dilligenter une étude de géométre pour définir les espaces privatifs et publics, avec l’aide de GPSO. Avant d’engager un chantier d’étanchéité,  de la place des Provinces à la place du 19 Mai. « Les services sont en train d’estimer le coût, le phasage de 3 à 10 ans. Et on commencera par ce qui est le plus abimé ». Mais ce n’était pas fini, car une habitante de la résidence Auvergne s’est plainte d’un problème de sécurité incendie qui a amené le bailleur à faire assurer par un sapeur pompier une veille pendant 10 jours. « Je ne peux pas faire à la place du bailleur ! » lui a répondu le maire.

    Enfin, les riverains du siège social d’Hachette se sont plaints de ne pas avoir été invité à l’inauguration (début Mars) : « Ses responsables ont présentés leur projet dans ce préau d’école avec champagne et petits fours. 3 ans après, les riverains ont été évités. Ils ne nous ont même pas invités à l’inauguration, ni même pour visiter leur siège » s’est plaint l’un d’entre eux, oubliant qu’Hachette avait glissé une invitation dans la boîte aux lettres des riverains pour leur dire merci et leur offrir un livre de leur choix à l’accueil. « 80% des riverains sont venus » a fait remarquer le maire en expliquant que « cette inauguration était destinée à leurs clients. Hachette Livre regroupe 30 éditeurs. Mais ils organiseront une visite pour les riverains lorsqu’ils seront bien installés »