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résidence auvergne

  • VOILA 30 ANS, le 17 OCTOBRE 1991, LE PLATEAU SECCOUE PAR UNE EXPLOSION DE GAZ

    Le Plateau était alors secoué par une explosion de gaz spectaculaire,  le jeudi 17 Octobre dans la résidence Auvergne, derrière le gymnase Maurice Magne,  suite au suicide d‘une désespérée dont certains vanvéens se souviennent encore,  nécessitant l’intervention de 8 casernes de pompiers, c’est-à-dire 45 sapeurs pompiers venant de des centres de secours de Plaisance, Issy-les-Moulineaux et Grenelle qui avaient déployés 7 lances. C’est le coup de sonnette d’un visiteur qui a provoqué cette catastrophe. Elle aurait pu être plus dramatique car elle s’est produite à  8H25,  5 ou 10 mn après le départ des enfants pour les écoles - «Nous avons échappé à peu de chose à une véritable catastrophe à cinq minutes prés» reconnaissait Didier Morin, alors maire de Vanves - lorsque l’explosion s’est produite dans un studio de 3e étage, au dessus du passage piéton.

    A entendre les témoins de l’époque,  c’était l’apocalypse, car l’explosion a  ravagé 14 appartements sinistrés dont 2 dévastés par le feu. Un mort, 6 blessés dont 3 graves. Des gens étaient sous des meubles, les portes d’ascenseurs étaient arrachées, tous les appartements du 3e étage étaient dévastés, ne formant plus qu’un loft sans cloison, sa voisine la plus proche s’étant retrouvée presque nue sur le balcon, entourée par le feu, les fenêtres étant brisés, les placards et les murs enfoncés dans les étages supérieurs. L’obscurité et la fumée n’arrangeaint rien., les blessés étant évacués à l’hôpital Béclére.

    Une cellule de crise était mise en place dans le gymnase où était accueillit les locataires de cette résidence qui n’ont pu réintégrer leur logement qu’en début de soirée, la Cuisine centrale étant alors mobilisé pour confectionner des repas. Le Maire Didier Morin (RPR) était bien sûr sur place avec Roger Aveneau, conseiller général, rejoint par le préfet des Hauts de seine, Charles Noel Hardy. Et le secrétaire Général de mairie, à l’époque, Serge Bauville, s’était démené pour trouver de quoi reloger les sept familles qui ne pouvaient pas réintégrer leur appartement. Le quartier était bouclé pour faciliter les allées et venues des ambulances qui ont évacués les blessés vers l'hôpital Béclére.  Chaque intervenant a fait preuve d’une véritable solidarité  qui avait beaucoup marqué les vanvéens touchés par ce drame

  • UNE FUITE DE GAZ AU CENTRE ANCIEN DE VANVES A FAIT CRAINDRE UN SCENARIO A LA TREVISE

    Plus de peur que de mal. Mais avec la fuite de gaz de la rue Louis Blanc vendredi en fin d’après midi qui a mis en émoi, tout le quartier autour del’église  Saint Remy, la plupart des autorités publiques, des secours (police, BSPP, GRDF), des riverains avaient en tête la rue de Trévise voilà prés de quinze jours. Tout le quartier a été bouclé dés 16H et l’alerte donné par les patrons du Tout Va Mieux qui ont appelés GRDF, ayant senti une odeir de gaz dans leur restaurant côté rue Louis Blanc, déclenchant l’intervention des pompiers, de la police. Ils en sont bon pour un mur défoncé, alors que la fuite provenait d’une canalisation de la rue Louis Blanc de l’autre côté, ayant provoqué sûrement une poche (de gaz), qu’un technicien de GRDF a détecté en creusant des tranchées dans cette rue et éliminée par soufflerie, ayant déjà été confronté à ce genre de fuite. Il n’en reste pas moins que tous ces services ont été mobilisés jusqu’à 2H du matin, le maire ayant été présent autant auprés des patrons du Tout Va Mieux que des riverains inquiets. Et le restaurant avait ré-ouvert vers midi, malgré un mur fortement abimé.

    Cet événement rappelle malheureusement la tragique explosion de gaz qui s’est produite un 17 Octobre 1991 dans la résidence Auvergne du Logement Français sur le Plateau qui avait dévasté 2 appartements et sinistrés 12 logements vers 8H25, sans compter les dégats causés aux alentours par le souffle de l’explosion. Huit casernes de pompiers avaient été mobilisées, la ville alors dirigé par didier Morin,  avait tout de suite mis le gymnase Danton à disposition des familles évacués, avec repas confectionnés alors par la cuisine centrale, le préfet des Hauts de Seine, Charles-Noël Hardy était venu sur place. Tout le monde, ce jour là, avait malgré tout, poussé un souffle de soulagement, parce que l’explosion s’était produite peu après la rentrée des classes dans les écoles des alentours. 28 ans après, les riverains de la rue Louis Blanc ont eu la frayeur d’un scénario à la Trévise, mais là, les services de secours et spécialisés sont intervenus à temps.  

  • LE PLATEAU DE VANVES (suite et fin) : VICTIMES DES EFFETS NEFASTES DE LA CONJONCTURE

    La mutation de ce quartier du Plateau ne fut pas facile à mener, car cette opération d’aménagement a subie les contrecoups d’événements extérieurs.

    Tout d’abord l’achat des 500 parcelles se fit en ordre dispersé à partir d’un prix fixé par les Domaines qui n’a pas permis de dégager tout de suite d’assez grandes surfaces pour construire. Ensuite les taux d’intérêts ne cessèrent de grimper de 5% en 1960 à 17% en 1975 pendant que le prix des terrains se stabilisait : « La ville a dû supporter des emprunts très lourds sans avoir la possibilité de les rembourser grâce aux recettes rapportées par la vente des terrains libérés parce qu’ils ne l’étaient pas » expliquait alors Roger Aveneau. « L’administration nous a imposé des équipements socio-culturels en fonction du nombre de nouveaux habitants. Nous avons dû agrandir le collége St Exupery etc… »ajoutait Gérérard Orillard .

    De sorte d’en 1974-75, la situation financière de l’opération est devenue alarmante. Le coût foncier supporté par la ville via la SEMICLE permettait tout juste d’équilibrer ses charges financières. Deux prêts de la CDC (Caisse des dépôts) en 1975 de 13 Mfrs et en 1976 de 11 MFrs ont permis de redresser en partie la situation. Hélas, la conjoncture économique rendait plus difficile le transfert et la vente des charges foncières. En 1978, la DDE des Hauts de Seine estimait à 14/15 MFrs le déficit de cette opération. L’équipe municipale s’est démenée alors pour trouver une solution qui prit la forme d’un protocole d’accord signé entre la ville, la SEMICLE et la préfecture : Les banques ayant consenties les prêts acceptérent d’abandonner 15 Mfrs d’agios, l’UAP accepta d’acheter le restant des charges foncières et l’Etat, de modifier le plan masse de la ZAC en augmentant la superficie des dureaux de 8000 à 24 000 m2. Et la ville réussit à obtenir 3 prêts de la FNAU pour un  montant de 115 Mfrs.

    Ainsi en 1984, l’ensemble des charges foncières étaient vendues, et l’ensemble des prêts remboursés, les derniers immeubles à être construit étant les immeubles de la rue J.Jaurés derrière l’hôtel et l’impasse Alexandre, dont l’un d’entre eux fut retardé d’un an à cause d’un recours parce que cette nouvelle construction empêchait cette ZAC de respecter le quota logements/espaces verts. Mais voilà, les nombreuses modifications du régime juridique sous lequel s’est déroulée cette opération, ont eu pour effet de l’étaler dans le temps, de retarder sa mise en oeuvre opérationnelle, sans compter de très sensibles modifications du programme initialement proposé. « Si à un moment cette rénovation suscita des inquiétudes, aujourd’hui, ce n’est plus le cas grâce à l’action des élus qui ont permis à cette opération de se terminer dans des conditions satisfaisantes » notait le sous préfet d’Antony de l’époque, M .Bérard.

    Prés de trente ans après la fin de cette vaste rénovation, il est dommage de constater que si tout le monde s’est préoccupé du skate park, personne n’a remarqué que l’un des emblème de ce plateau était en bien triste état, recouvert d’immenses tags : Les célèbres papillons de Calka dessinés et appliqués sur les murs du parking de la Résidence Auvergne en 1981, sur 11 m de haut et 20 m de large. Un véritable puzzle de 21 000 éléments de pâtes de verre, immortalisé par Doisneau illustrant alors l’envol de ce quartier. Cette photo était parue dans un numéro de Vanves Infos semble t-il, avec l’histoire de cette photo : Cet illustre photograghe s’était posté à un endroit de la porte Brancion et a patienté pour attendre le bon moment pour faire le bon  cliché - c’était sa technique - et ce fut le cas lorsqu’il vit une mère de famille avec sa poussette passer devant les papillons alors que sa robe ou son manteau s’envolait à cause du vent.