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  • INAUGURATION DU NOUVEAU CONSERVATOIRE DE VANVES QUI COMMENCE A ETRE JALOUSE

    Pour Vanves, c’est vraiment la fête de la musique, avec l’inauguration de son nouveau conservatoire de musique, danse et théâtre tout au long de ce week-end, grâce à de multiples concerts et animations. L’inauguration officielle, vendredi soir, a ouvert les festivités avec de très nombreuses personnalités. « Un grand jour pour Vanves ! Enfin un conservatoire à Vanves ! » s’est exclamé Bernard Gauducheau, maire de vanves, entouré de Pierre Christophe Baguet, président de GPSO sans qui rien n’aurait été possible – « C’est une œuvre collective, avec sur une idée de Bernard Gauducheau, les décors de JJ Guillet et G.de la Roncière, les finances par D.Badré… » a-t-il déclaré comme pour le générique d’un film – des maires et vice présidents de GPSO, JJ Guillet (Chaville), Grégoire de la Ronciére (Sévres), Denis Badré (ville d’Avray), les architectes Babin et Renaud, Jean Louis Beydon et Philippe Duperdu l’ex et le nouveau directeur de ce conservatoire dont ils ont rêvé depuis longtemps,  l’ensemble des élus tant de la majorité et de l’opposition, les riverains qui ont quelque peu souffert durant ce chantier… et surtout les élèves et leurs parents, avec des représentants des villes jumelles dont la maire de Ballymoney. Tous ceux qui ont découvert et visité ce bâtiment ont été « bluffé » comme l’a dit l’un d’entre eux par ce bâtiment qui a été construit par la société Legendre, l’une des rares entreprises à avoir postulé pour ce chantier, car les candidats ne se bousculaient pas pour relever ce défi. Certains ont passé quelques nuits blanches jusqu’à ces derniers jours pour livrer ce bel instrument qui fonctionnera véritablement à partir de la Rentrée 

    Bernard Gauducheau a souligné l’engagement de la ville de Vanves et de GPSO pour la culture pour tous en ces temps difficile pour les collectivités territoriales. « Ce projet a été porté par la communauté d’agglomération unanime. Tout seul, nous n’aurions pas pu faire cet outil. Il a fallu 10 ans de travail, d’efforts pour Vanves et la communauté d’agglomération qui a financé cette réalisation (17 M€), Vanves ayant contribué à l’effort grâce à un fonds de concours (1M€) et la mise à disposition du  terrain (évalué à 4 M€) » a  t-il indiqué en rappelant rapidement le chemin parcouru depuis l’Harmonie Municipale créée en 1926, qui  regroupait environ 80 musiciens, puis l’association municipale de musique de Vanves en 1974 et le conservatoire Jean Françaix en 1994. « La nécessité de construire un conservatoire est apparue en 2000. Mais il a fallu la création de l’intercommunalité en 2003 (Arc de Seine puis GPSO en 2000) pour y arriver.  A la Rentrée 2015, ce bâtiment accueillera 1000 élèves (contre 700 par le conservatoire actuel) » a-t-il déclaré en expliquant que le choix de ce nom de baptême, Ode, se réfère à ces poèmes chantés et lyriques,  que l’ensemble des salles portent des noms se référant aux disciplines pratiqués dans ce conservatoire de la musique au théâtre et à la danse, avec Jean Françaix pour l’auditorium. « Ce nouvel outil sera un véritable laboratoire pour l’éducation de nos enfants » a-t-il conclu en rendant hommage aux professeurs de ce conservatoire

    « C’est une œuvre collective » a confirmé Pierre Christophe Baguet maire de Boulogne qui préside GPSO, en insistant sur « la mobilisation de cette communauté d’agglomération qui a choisi, dés le départ, d’ajouter la culture à ses compétences, et notamment les conservatoires, pour lui donner une dimension humaine » a-t-il déclaré en donnant quelques chiffres significatifs sur ses 7 conservatoires : Ils enseignent de la maternelle aux doctorants prés de 7000 élèves, 14 000 si l’on ajoute les associations musicales, grâce à 400 professeurs, à une soixantaine de disciplines différentes. Un orchestre communautaire a même été créé, ce qu a créé une émulation parait il entre les conservatoires. « On inaugure un très bel  outil à Vanves. Il faut maintenant que les élèves et les professeurs se l’approprient ». Et ils ont commencé,  comme ont pu le constater les invités pendant les visites organisées dans les salles de  cours où ils interprétaient quelques œuvres ou dansaient comme  dans cette très belle salle de danse au dessus de l’auditorium avec sa terrasse.

    Un film réalisé par Jacques Thoine, président du CIV (Ciné Image Vanves)  sur tout le chantier depuis la démolition de l’ancien  garage Solférino jusqu’à l’édification a été projeté dans l’auditorium sur une musique interprété par le big band du conservatoire en direct comme pour les vieux films muets.  Et la musique a commencé à retentir tant dans cet auditorium avec un concert symphonique inaugural vendredi soir, une création musical cet après midi, que sur le parvis à l’occasion de la fête de la musique. Cette très belle  réalisation a commencé à susciter quelques jalousies parmi les collègues de Bernard Gauducheau qui ont depuis longtemps des conservatoires qui auraient besoin d’un lifgting. Mais elle était nécessaire à Vanves où son conservatoire était quelque peu éparpillé dans différents sites de Vanves.

  • RETOUR SUR LE PASSE DE VANVES 20 ANS APRES L’ELECTION MUNICIPALE DU 18 JUIN 1995 AVEC ISABELLE DEBRE : « Je suis et je reste Vanvéenne »

    Cette semaine est bien particulière pour Vanves qui ne célébre pas, et pour cause l’anniversaire d’une élection qui s’est jouée à 2 voix un certain 18 Juin 1995. Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré trois des protagnistes de cette élection historique dans les annales des Municipales qui vont s’exprimer au cours de cette semaine.  Après Didier Morin maire RPR de 1990 à 1995, Guy Janvier (PS)  qui lui a succédé de 1995 à 2001, Isabelle Debré qui a démissionné du Conseil Municipal,  20 ans après y avoir été élue à quelques semaines prés, pour raison de cumul de mandat 

    Vanves Au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces 20 ans passés au sein de cette mairie de Vanves et sur son Conseil Municipal ?

    Isabelle Debré : « Globalement, je porte un regard positif sur l’action menée par la municipalité depuis 2001. Nous avons transformé Vanves dans bien des domaines en protégeant son attrait. Vanves est plus dynamique, plus ambitieuse aussi, tout en demeurant une ville conviviale où il fait bon vivre.

    VAQ - Conseillère municipale d’opposition n’a pas été une partie de plaisir ?

    I.D. : « C’est vrai, mais c’est une excellente école de formation. Dans l’opposition, on dispose de peu de moyens pour agir. Il faut donc s’opposer intelligemment et toujours garder à l’esprit l’intérêt général, seul guide de notre action.

    VAQ - N’a-t-il pas fallu que vous vous imposiez comme leader de l’UMP à ce moment là ?

    I.D. : « On ne s’impose pas comme leader. On le devient par son travail, sa capacité à mobiliser une équipe et à rassembler ; tout cela, sans arrogance et avec modestie.

    VAQ - L’un des moments les plus durs n’a-t-il pas été cette élection municipale de Mars 2001 où vous conduisiez la liste UMP ?

    I.D. : « Dur non, difficile certainement, puisque la liste que je conduisais ne l’a pas emporté et il est vrai que dans ce type de situation, certains montrent de vraies qualités quand d’autres se révèlent moins dignes de confiance.

    VAQ - Qu’est-ce que vous retenez de ces 13 ans comme 1ère adjointe au Maire chargé du social et de la solidarité ?

    I.D. : « Nous avons cherché à rendre plus efficaces nos actions en faveur des Vanvéens les plus démunis et je pense sincèrement que nous y sommes parvenus grâce à l’action conjuguée de la Ville et du CCAS. Car, avec des moyens forcément limités, seule une équipe soudée composée des élus, des fonctionnaires et des bénévoles des associations ayant des objectifs clairs, peut réussir dans ce domaine. Par ailleurs, ces vingt années de responsabilités sociales ne me feront jamais oublier que de grandes situations de détresse, de précarité, de solitude existent dans notre proche voisinage.

    VAQ - De quoi étes-vous la plus fière dans les actions ou les réalisations ?

    I.D. : « Je pense en particulier à l’épicerie sociale qui offre de grands services à ceux qui ne peuvent acheter leur nourriture dans les circuits de distribution alimentaire traditionnels. Je rappellerai également l’ouverture ou la rénovation de nos crèches, pour lesquelles nous avons mis en place une procédure d’inscription transparente, claire pour les familles. Enfin, je soulignerai notre politique en faveur du handicap pour une ville plus solidaire, plus humaine et plus accessible. Ainsi, par exemple, l’association Simon de Cyrène a pu s’installer sur notre commune.

    VAQ- Les échecs ou les ratés ?

    I.D. : « La prolongation de la ligne de bus 89 afin de mieux relier le centre de Vanves et le quartier du Clos Montholon qui est une demande particulièrement forte de nos aînés ou encore, la rénovation des installations sportives de la cité scolaire Michelet, qui pourraient aussi être ouvertes aux associations Vanvéennes.

    VAQ - Est-ce que l’on peut dire que cette action, cette vie commune comme l’a dit le maire, n’a pas été sans nuage ?

    I.D. : « Bien entendu, entre partenaires, il peut y avoir des moments de divergences, des tiraillements comme dans n’importe quelle famille. Mais l’intérêt général doit toujours primer sans jamais perdre de vue l’essentiel, le bien-être de nos concitoyens et l’ambition pour la ville.

    VAQ- A quoi vont vous servir ces années « municipales » dans vos responsabilités nouvelles ?

    I.D. : « Après 20 ans de mandat municipal, on connaît parfaitement les besoins de sa commune, de ses habitants, les projets qu’il importe de réaliser pour le bien commun. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai présenté ma candidature aux dernières élections départementales car, maîtrisant bien les dossiers locaux, j’étais à même de pouvoir les défendre avec efficacité au sein de l’assemblée départementale. De façon plus générale, il est évident qu’une si longue présence au sein d’une équipe municipale permet de toucher du doigt l’extrême complexité des lois et réglementations diverses qui régissent l’action des élus. Je garde cela toujours à l’esprit dans mon travail de législateur.

    VAQ - Beaucoup de Vanvéens craignent que vous ne vous éloignez de Vanves ! Est-ce que vous pouvez les rassurer ?  

    I.D. : « Bien entendu, en mettant un terme à cette longue vie municipale, je renonce à une présence quotidienne dans les instances municipales et à la capacité d’action que j’avais au plan local. Mais je suis et je reste Vanvéenne, non seulement parce que je réside à Vanves, avec ma famille, mais aussi parce qu’au Département, je continue à m’impliquer sur les dossiers qui concernent notre commune, notamment en matière de transports. J’aime notre ville et les Vanvéens peuvent compter sur ma disponibilité et mon engagement sans faille.

  • ISABELLE DEBRE, VICTIME DES PETITES MESQUINERIES DU MAIRE DE VANVES, S’EN FOUT !

    Isabelle Debré, vice présidente du Sénat n’est plus conseillère municipale depuis le 29 Avril 2015 à cause du cumul mandat, puisqu’elle a été élue conseillère départementale le 29 Mars 2015. Même si la Municipalité et le conseil municipal lui ont rendu un hommage amical et convivial à la fin du conseil municipal, il n’en reste pas moins que Bernard Gauducheau lui a fait comprendre que les choses ont changé comme les vanvéens présents à la cérémonie du 18 Juin ont pu s’en apercevoir. Ce centriste  a indiqué à une gaulliste ( ?)  que dorénavant, pour le 18 Juin, ce n’est plus elle qui lira l’appel du Général de Gaulle – qu’elle connaît pas cœur – mais Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques).

    Malheureusement, ce n’est pas le seul geste mesquin vis-à-vis de cette élue qu’apprécient les vanvéens. Elle n’a pas sa  photo sur les panneaux d’informations de la ville – il faut reconnaitre qu’André Santini aussi alors qu’il est député de la ville depuis 1988– ni un bureau à l’hôtel de ville pour tenir ses permanences de conseiller départementale – comme c’est le cas pour le député Santini. Et  pourtant elle fait partie de la majorité L.R./UDI c'est-à-dire municipale contrairement à Guy Janvier (PS) qui tenait ses permanences dans le bureau accordée à l’opposition dans les sous sol de l’hôtel de ville. Peu lui importe, car elle est passée à un autre niveau. Il n’empêche que les deux votes blancs supplémentaires de Mercredi dernier au conseil municipal pèsent aussi lourd – même s’ils n’ont pas empêché l’élection  de Delphine Roy - que les deux voix qui ont manqué  au candidat gaulliste pour remporter les élections de 1995. Le problème avec les centristes, c’est que l’histoire ne bégaie jamais. Rien n'a changé depuis 20 ans.

    Pour elle, le plus important, en ce 18 Juin, c’est ce petit groupe de Vanvéens, Gaullistes ou non,  fidèles, qui  se réunit depuis 20 ans devant cette plaque commémorative du square Marceau  pour célébrer l’anniversaire de  l’Appel lancé par le Général de Gaulle le 18 juin. Comme c’était le cas vers 19H15 jeudi dernier, une heure après la cérémonie devant le monument aux morts présidé par le maire. « Nous le savons, peu nombreux ont été les Français ayant entendu cette voix d’un général alors inconnu.Et pourtant, notre inconscient collectif, la France, a, dans un consensus général, retenu cette date comme un des symboles clé de notre Histoire, un des éléments de ce qui définit un français.Parce que ce discours résume, au delà de l’action admirable d’un homme seul, ce qu’est la France.Ce jour là, de Gaulle est la France, la France millénaire, la France des rois, la France de la République.Mais il est aussi celui qui dessine l’avenir, non pas d’une France à genoux, défaite, humiliée, mais une France qui doit d’abord passer par la lutte avec ses alliés, pour ensuite, la paix retrouvée, réformer son empire, ses institutions, son pacte social, et retrouver sa place dans le concert des nations.Ainsi le général de Gaulle nous fait comprendre que si la France ne peut ignorer son Histoire, elle ne peut rester figée. Elle doit au contraire, s’appuyant sur ses forces, à travers les difficultés et les épreuves, réinventer constamment l’avenir.Dans les débats d’aujourd’hui, comment ne pas être frappés par nos difficultés à comprendre les changements du monde, les aspirations des peuples, les avancées de la science et les forces de la réaction qui privilégient la défense des intérêts particuliers au détriment du destin de la nation.Dans ces moments difficiles que traverse la France et au de là, l’Europe, inspirons-nous, pour y voir clair, des leçons léguées par le général de Gaulle » a déclaré Isabelle Debré devant ce petit groupe de vanvéens.  Ce sont la nouvelle maire adjointe, Delphine Roy, et la nouvelle conseillère municipale, Anne Marie Souby qui ont déposé une gerbe devant la plaque du général de Gaulle entouré d’enfants. Comme le fait Isabelle Debré lorsqu'elle préside ou participe à des cérémonies patriotiques départementales et vanvéennes.