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libre service sociale

  • A VANVES, L’UNC REND HOMMAGE AU GENERAL ROLAND GLAVANY, RESISTANT, PILOTE D’ESSAI DE DASSAULT ET HUMANISTE

    L’UNC (Union Anciens Combattants) de Vanves par la voix de son président Paul  Guillaud a rendu hommage au Général Roland Glavany décédé en début de semaine en mettant ce lien avec cet article de « Lignes de Défense » consacré à ce pilote d’essai de Marcel Dassault : « Une étoile de plus au firmament : le pilote d’Essai Roland Glavany est mort » - http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/01/16/une-etoile-de-plus-au-firmamemnt-roland-glavany-est-mort-17464.html - et qui fait référence à ce livre de mémoire passionnant « Du bataillon de choc au Mirage » (Edt Pierre de Taillac) écrit avec son camarade journaliste  et historien de l’aéronautique Bernard Bombeau, préfacé par Serge Dassault.

    Tout le monde va rappeler que le pére du vanvéen Michel (à droite sur la photo avec son pére au centre et un élu isséen) , du ministre Jean, et du médecin Alain (décédé) que beaucoup de vanvéens ont connu,  a participé à deux guerres à terre, qu’il a repoussé les limites techniques, dans le ciel : Comme le rappelle son autobiographie, Roland Glavany, breveté pilote en 1942, avait choisi de combattre au sein du 1er bataillon de Choc, formé en Afrique du nord après le débarquement allié. Blessé à plusieurs reprises, il avait participé à la libération de la France, commençant par celle de la Corse, en septembre 1943. Après-guerre, il sert d'abord au CEV, puis comme chef pilote chez Dassault. On gardera de lui l'image du pilote du démonstrateur Mirage IIIA, qui ouvrit les portes de Mach 2 à la France, puis du Mirage IVA

    Mais comme l’a noté l’un des témoignages apportés sur ce site, Roland Glavany a été un retraité au grand cœur. Beaucoup d’isséens illustres comme André Santini qui lui a rendu hommage ou Jean Marie Gouzel lorsqu'il était chargé des affaires sociales, mais surtout inconnus, ont profité de ces bienfaits prodigués au sein de la société Saint Vincent de Paul dont il a présidé les destinées à Issy  les Moulineaux et dans le département des Hauts de seine, en étant à l’origine, avec la municipalité et d’autres associations, de la création de libre service social devenu intercommunal avec Vanves, d’un foyer d’hébergement pour familles et hommes seuls du coté du quartier de la Ferme (Centre AU 92), du centre Elice ouvert par la ville d’Issy les Moulineaux, s’occupant lui-même quotidiennement de l’accompagnement de jeunes et de familles pour les sortir d’affaire inlassablement jusqu’à ce que les effets de l’âge l’en empêche  …Sans compter ses engagements au sein des associations, comme  Les Ailes Brisées, le Souvenir Français….

  • RETOUR SUR LE PASSE DE VANVES 20 ANS APRES L’ELECTION MUNICIPALE DU 18 JUIN 1995 AVEC ISABELLE DEBRE : « Je suis et je reste Vanvéenne »

    Cette semaine est bien particulière pour Vanves qui ne célébre pas, et pour cause l’anniversaire d’une élection qui s’est jouée à 2 voix un certain 18 Juin 1995. Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré trois des protagnistes de cette élection historique dans les annales des Municipales qui vont s’exprimer au cours de cette semaine.  Après Didier Morin maire RPR de 1990 à 1995, Guy Janvier (PS)  qui lui a succédé de 1995 à 2001, Isabelle Debré qui a démissionné du Conseil Municipal,  20 ans après y avoir été élue à quelques semaines prés, pour raison de cumul de mandat 

    Vanves Au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces 20 ans passés au sein de cette mairie de Vanves et sur son Conseil Municipal ?

    Isabelle Debré : « Globalement, je porte un regard positif sur l’action menée par la municipalité depuis 2001. Nous avons transformé Vanves dans bien des domaines en protégeant son attrait. Vanves est plus dynamique, plus ambitieuse aussi, tout en demeurant une ville conviviale où il fait bon vivre.

    VAQ - Conseillère municipale d’opposition n’a pas été une partie de plaisir ?

    I.D. : « C’est vrai, mais c’est une excellente école de formation. Dans l’opposition, on dispose de peu de moyens pour agir. Il faut donc s’opposer intelligemment et toujours garder à l’esprit l’intérêt général, seul guide de notre action.

    VAQ - N’a-t-il pas fallu que vous vous imposiez comme leader de l’UMP à ce moment là ?

    I.D. : « On ne s’impose pas comme leader. On le devient par son travail, sa capacité à mobiliser une équipe et à rassembler ; tout cela, sans arrogance et avec modestie.

    VAQ - L’un des moments les plus durs n’a-t-il pas été cette élection municipale de Mars 2001 où vous conduisiez la liste UMP ?

    I.D. : « Dur non, difficile certainement, puisque la liste que je conduisais ne l’a pas emporté et il est vrai que dans ce type de situation, certains montrent de vraies qualités quand d’autres se révèlent moins dignes de confiance.

    VAQ - Qu’est-ce que vous retenez de ces 13 ans comme 1ère adjointe au Maire chargé du social et de la solidarité ?

    I.D. : « Nous avons cherché à rendre plus efficaces nos actions en faveur des Vanvéens les plus démunis et je pense sincèrement que nous y sommes parvenus grâce à l’action conjuguée de la Ville et du CCAS. Car, avec des moyens forcément limités, seule une équipe soudée composée des élus, des fonctionnaires et des bénévoles des associations ayant des objectifs clairs, peut réussir dans ce domaine. Par ailleurs, ces vingt années de responsabilités sociales ne me feront jamais oublier que de grandes situations de détresse, de précarité, de solitude existent dans notre proche voisinage.

    VAQ - De quoi étes-vous la plus fière dans les actions ou les réalisations ?

    I.D. : « Je pense en particulier à l’épicerie sociale qui offre de grands services à ceux qui ne peuvent acheter leur nourriture dans les circuits de distribution alimentaire traditionnels. Je rappellerai également l’ouverture ou la rénovation de nos crèches, pour lesquelles nous avons mis en place une procédure d’inscription transparente, claire pour les familles. Enfin, je soulignerai notre politique en faveur du handicap pour une ville plus solidaire, plus humaine et plus accessible. Ainsi, par exemple, l’association Simon de Cyrène a pu s’installer sur notre commune.

    VAQ- Les échecs ou les ratés ?

    I.D. : « La prolongation de la ligne de bus 89 afin de mieux relier le centre de Vanves et le quartier du Clos Montholon qui est une demande particulièrement forte de nos aînés ou encore, la rénovation des installations sportives de la cité scolaire Michelet, qui pourraient aussi être ouvertes aux associations Vanvéennes.

    VAQ - Est-ce que l’on peut dire que cette action, cette vie commune comme l’a dit le maire, n’a pas été sans nuage ?

    I.D. : « Bien entendu, entre partenaires, il peut y avoir des moments de divergences, des tiraillements comme dans n’importe quelle famille. Mais l’intérêt général doit toujours primer sans jamais perdre de vue l’essentiel, le bien-être de nos concitoyens et l’ambition pour la ville.

    VAQ- A quoi vont vous servir ces années « municipales » dans vos responsabilités nouvelles ?

    I.D. : « Après 20 ans de mandat municipal, on connaît parfaitement les besoins de sa commune, de ses habitants, les projets qu’il importe de réaliser pour le bien commun. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai présenté ma candidature aux dernières élections départementales car, maîtrisant bien les dossiers locaux, j’étais à même de pouvoir les défendre avec efficacité au sein de l’assemblée départementale. De façon plus générale, il est évident qu’une si longue présence au sein d’une équipe municipale permet de toucher du doigt l’extrême complexité des lois et réglementations diverses qui régissent l’action des élus. Je garde cela toujours à l’esprit dans mon travail de législateur.

    VAQ - Beaucoup de Vanvéens craignent que vous ne vous éloignez de Vanves ! Est-ce que vous pouvez les rassurer ?  

    I.D. : « Bien entendu, en mettant un terme à cette longue vie municipale, je renonce à une présence quotidienne dans les instances municipales et à la capacité d’action que j’avais au plan local. Mais je suis et je reste Vanvéenne, non seulement parce que je réside à Vanves, avec ma famille, mais aussi parce qu’au Département, je continue à m’impliquer sur les dossiers qui concernent notre commune, notamment en matière de transports. J’aime notre ville et les Vanvéens peuvent compter sur ma disponibilité et mon engagement sans faille.