Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • UN WEEK-END D’EN REVOIR A VANVES

    Ce week-end trés ensoleillé et chaud a été marqué par deux événements importants : la dernière soirée Moules/Frites des Platanes puisque son patron, Eric Pottier quitte les fourneaux. Et la messe d’action de grâce pour le père Vincent Hauttecoeur qui est nommé à un autre poste à partir de la Rentrée.

    AUX PLATANES UNE SOIREE MOULES-FRITES 

    « Je suis triste qu’il s’en aille. Les Platanes sont un endroit où tout le monde aime à se retrouver. Où est-ce que l’on va se retrouver ? » était le sentiment  partagé par tous ceux qui ont participé à la dernière soirée « Moules Frites », vendredi soir,  de ce restaurant tenu par Eric Pottier. Une soirée animée par Pierre Meige et toute sa troupe. « On a bouclé la boucle ! » constatait Eric Pottier, référence à ces premières soirées « moules frites » lancées  lorsqu’il avait ré-ouvert ce restaurant voilà 3 ans.

    Isabelle Debré, vice présidente du Sénat était la seule élue  présente et a pu déguster pendant plus d’une heure ses frites, les meilleures de Vanves, épluchées, égouttées et cuisinées traditionnellement. Durant ces 3 ans, beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude de venir prendre un café, un verre, déjeuner depuis Hervé qyui habite au dessus à l’équipe des ascensoristes pour qui c’était devenu une cantine, tout comme la société CTS partie à Montparnasse qui indiquait chaque matin, le nombre de convives, Jacky de Bati LP, Sam d’ATS,  et surtout les studios Arte avec sa pléade de vedettes : Vanesa Paradis, Michel Galabru, Claude Brasseur, Aneymone, Christophe Lambert. Ils ont tous laissé un mot et leur autographe dans son livre d’or. Des équipes sportives avaient pris l’habitude de venir après leurs entraînements, Expograph Vanves pour qui c’était le siége – combien de fois Eric Pottier leur a préparé le buffet d’après match – Jean Royer et René Jean Donnet venant souvent refaire le match ou les équipes,  l’équipe d’athlétisme du Stade de Vanves, le basket et le karaté d’Issy les Moulineaux… Pour beaucoup c’était devenu la cantine : Armand le papy, madame Aveneau et ses copines, Fred et ses copains  toujours prêt pour une randonnée en VTT sur les chemins de Compostelle, Michel Dingreville et Françoise Djian... « c’était bien, c’était chouette  chez Eric ; c’était bien et esquis chez Eric ; quand on faisait la fête, il offrait toujours son verre ; Avec tous ces plats du terroir, on prenait des kilos ; veau marengo et parmentier de canard, on n’avait plus le cafard ; les platanes fermés, c’est le cagnard ! Où est-ce que l’on va tous se retrouver » chantait un convive sur l’air de la célèbre chanson de Michel Delpech, à la fin d’une soirée qui s’est terminée au petit matin, non pas avec la soupe à l’oignon, mais au champagne/croissant.

    A SAINT REMY, UNE MESSE D’ACTION DE GRACE ET UN BUFFET CONVIVIAL

    Plus de 400 vanvéens ont participé à la messe d‘action de grâce dimanche pour dire merci non seulement le père Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le père Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. L’assemblée dominical débordait devant l’entrée de l’église Saint Remy place de la République. Avec du beau monde : Le maire et quelques élus municipaux, les bénédictines au quasi complet, beaucoup de résidents de Simon de Cyréne, tous ceux qui animent à des titres divers la paroisse, de l’équipe d’accueil à l’aumônerie en passant par le cathé…qui se sont exprimés d’une manière inhabituelle sur un clip qui est diffusé sur le site des paroisses de Vanves.

    Ce dimanche un peu exceptionnel s’est déroulé en deux temps : Tout d’abord la messe d’action de grâce du 13éme dimanche ordinaire, avec cette lecture  sur ses deux guérisons que le père Vincent Hauttecoeur a résumé dans son homélie : « croire c’est oser des actes ». Une occasion de parler de  la mission du prêtre en présence de Cedric de La Serre ordonné prêtre par Mgr Aupetit le week-end précédent, "ce médiateur, ce pont  entre l’homme et Dieu,  qui doit savoir répondre à cette question : « Mais où est Dieu dans tout cela ?" Notre vie de prêtre ne se limite pas  à la messe » même « si l’Eucharistie constitue le centre de son ministére » a t-il expliqué en prenant l’exemple de « ses intentions de prières  mis dans mon bréviaire » et récoltées au fil de ses rencontres jusque dans les services de la Mairie lors de démarches. Ensuite lorsque tout le monde s’est retrouvé dans la salle paroissiale pour les différentes interventions et témoignages des acteurs de cette communauté paroissiale, avec beaucoup d’esprits et d’humour. « Je suis arrivée durant l’année consacrée aux prêtres et je reparte l’année de la vie consacrée »  a-t-il constaté  en reconnaissant que c’était sa première charge curiale et qu’il a découvert, à cette occasion, la charge de pasteur, en demandant pardon pour les maladresses d’un débutant.  « J’ai essayé d’êttre un prêtre accessible, au bureau toujours ouvert, d’être un père exigeant pour vous et la vie spirituelle. Si on peut se donner au christ, on peut mieux se donner aux autres. J’ai su mettre en œuvre vos propres talents. Vous m’avez aidé à me surpasser dans ce que je pouvais faire ! J’ai découvert des personnes exceptionnelles et plein de talent » a-t-il conclu.

    La séquence émotion s’est finalement déroulé avec le maire : « Je remercie Bernard Gauducheau car vous avez toujours été un soutien, dans le respect de la laïcité. Vous ferez encore bonne route à Vanves, car vous aimez votre ville et vous la connaissez bien » lui a dit le père Vincent Hauttecoeur. « Vos ouailles vont ont taillé une bonne soutane. 6 ans, c’est un mandat municipal. Dans nos rôles respectifs, il faut aimer les autres » a déclaré le maire après avoir rappelé quelques anecdotes dont l’inauguration de l’orgue où il avait déclaré « l’orgue est là pour des siécles et des siécles » et que l’assemblée avait répondu « amen ». « Pére et maire ont réalisé cet orgue dont on peut être fier et cette chapelle Larmeroux à laquelle on a rendu vie » a-t-il rappelé avec cette anecdote plus personnelle lorsqu'il lui avait confié vouloir mieux connaître la bible, et le pére curé lui avait cadeau d’un bible de Jérusalem. Alors bien sûr, à un moment, l’émotion est monté d’un cran lorsqu’il lui a dit « regretter de ne pas lui avoir consacré assez de temps. Pensez à nous aussi là où vous serez » en lui offrant quelques présent dont une médaille d’or de la ville de Vanves avec son nom et un diplôme de citoyen d’honneur. Mais l’un des plus beau hommage est venu d’un paroissien, baptisé par le pére Vincent Hauttecoeur et qui a annoncé qu’il partait pour une année de discernement dans la maison qu’il va justement diriger. Enfin tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet sans le jardin de la paroisse qui s’est prolongé tard dans l’après midi.

  • VANVES A LA POINTE DU SOUTIEN A L’EXPOSITION UNIVERSELLE 2025 GRACE A ANNE LAURE MONDON

    Une conseillére municipale de Vanves, Anne Laure Mondon, participe pour 6 mois, depuis Avril 2015,  aux travaux d'ExpoFrance en tant que chargée d'études, avec pour principale mission la coordination de la rédaction de l'avant-projet de candidature. Elle était, lundi dernier, à Milan pour visiter l’exposition universelle, avec la petite équipe d’ExpoFrance qui prépare la candidature de la France pour l’exposition Universelle, et ses partenaires. C’est grâce à elle que Vanves est à la pointe du soutien et de la mobilisation des franciliens à cet événement.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi êtiez-vous à Milan Lundi dernier ?

    Anne Laure Mondon : « J’étais à Milan avec l’équipe d’ExpoFrance et une soixantaine de ses partenaires, pour visiter l’exposition universelle pour se rendre compte de ce que c’était une exposition universelle actuelle, ce que l’on pouvait en retirer, et pourquoi, dans notre projet, il fallait passer à un autre type d’exposition universelle, en revenant aux expositions universelles du XIXéme siécle avec toutes les technologies d’aujourd’hui, c’(est à dire aux fondamentaux de ces expositions universemles.

    VAQ – C'est-à-dire ?

    A.L.M. :  Ce n’étaient pas des pavillons par pays, mais des galeries thématiques : la galerie des machines où tous les pays étaient réunies pour présenter les évolutions, les innovations en matière agricole, industrielle, ménager… avec le premier percolateur, l’électricité, le premier tapis roulant, la machine Singer, la machine à laver, la TV,  la ligne de métro n°1 pour véhiculer les millions de visiteurs de l’exposition universelle de 1900… On ne se rend pas assez compte de tout ce qui découle des expositions universelles dans notre quotidien.  L’idée était au départ, « l’innovation au cœur de l’exposition » avec tous les progrés de l’époque. Mais d’exposition en exposition, il n’y avait plus assez de places, et les pavillons nationaux sont apparus. C’est pourquoi nous avons l’idée de  revenir à ce type d’exposition, car nous avons fait le tour de ses pavillons par pays.  Il y a certes un théme à Milan, autour de la nourriture,  mais on a vu que c’est plutôt l’architecture qui prédomine et que le théme n’est pas toujours très bien traité. La France l’a bien retenu par contre dans son pavillon en forme de montagne renversé avec la ventilation naturelle, un potager, des plantations et surtout la boulangerie qui tourne en permanence, avec l’odeur du pain et des viennoiseries,le café des Chefs.

    VAQ – Pourquoi vous occupez-vous de la candidature de la France à l’expo universelle 2025 ?

    A.L.M. : « Travalllant à la mairie de Neuilly, ce projet a été lancé par jean Christophe Fromantin, son maire en 2011. Il avait d’ailleurs parlé dans  un de ses livres, de l’importance des expositions universelles. Chantal Jouanno, lorsqu’elle était ministre, avait évoqué les J.O. en 2024 dans un article que j’ai envoyé au maire de Neuilly. Il s’est dit ce n’est pas des J.O. qu’il faut mais une expo universelle sur laquelle il avait déjà réfléchit. Et il a lancé la mécanique. J’ai finalement suivi cela depuis l’origine et j’ai adhéré au projet, au comité de soutien, puis à l’association. Et il m’a demandé récemment si j’acceptais d’entrer dans l’équipe et de participe aux travaux d’ExpoFrance. Je suis chargée de coordonner la rédaction de l’avant projet sachant que pour correspondre aux critères du BIE (Bureau International des Expositions), il faut un lieu où tous les pays soient réunis et traités de la même manière. En ayant un pavillon numérique, on les traitera mieux qu’actuellement parce que tout le monde n’a pas les moyens de se créer un pavillon. Ce serait le village global dans le Grand Paris. Avec 12 forums répartis dans le Grand Paris et les grandes métropoles autour de thémes comme la santé, l’art, la gastronomie…

    VAQ – N’êtes-vous pas à l’initiative de la mobilisation de Vanves pour l’exposition universelle 2025 ?

    A.L.M. : « Nous avons cherché à faire un voeu de soutien en soumettant cettre idée à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qui a répondu positivement. Le 28 Mai 2014, Vanves a été la première ville à voter un voeu de soutien, juste avant les assises des Maitres d’Ile de France  où JC Fromantin en lançant son appel, lui a rendu hommage.

    VAQ- Qu’est-ce que peut apporter une ville comme Vanves à ce projet d’exposition universelle ?

    A.L.M. : « Un projet sans mobilisation des habitants, a peu de chance d’aboutir car le BIE fait une enquête sur place pour voir les réactions, l’engouement de la population. Pour le moment, c’est aussi faire connaître le projet, de rallier les habitants, les inviter à soutenir le projet. Et ensuite, de participer, comme ils le voudront et comme ils le pourront à cette candidature, du fond de la Creuse ou de l’Ardéche au Grand Paris.

  • PERE HAUTTECOEUR, CURE DE VANVES : APRES 6 ANS DE CHARGE CURIALE, J’AURAIS BIEN CONTINUE

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré le Pére Vincent Hauttecoeur à la veille d’une grande fête paroissiale de remerciements de la communauté catholique de Vanves demain à partir de 10H30. Il s’agit de rendre grâce et remercier non seulement le pére Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le pére Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. Il part pour une nouvelle mission qui consistera à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’une vocation dans une maison communautaire à Neuilly, dont il sera le supérieur. Mais à l’écouter et à le lire, on sent bien que ce n’était pas son choix, car il a énormément apprécié ce ministère de terrain, cette animation de la vie pastorale, ce contact avec les vanvéens pour développer la vie de ses paroisses, et le fait d’aller sur les périphéries comme le dit le pape François. Il aurait bien continué là ou ailleurs même s’il pourra participer à la vie de la paroisse Saint Pierre à Neuilly  

    Vanves  Au Quotidien - Quel regard portez sur ces 6 années de ministère à Vanves ?

    Vincent Hauttecoeur : « C’est l’occasion de découvrir-  c’était ma première charge curiale - une charge d’âme confiée par l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine : 28 000 âmes à Vanves à m’occuper, ce n’est pas rien !  Mais il n’y en avait pas autant,  que 800,  à la messe de manière régulière. Mais nous avons essayé, dans les différentes activités, de s’occuper, même au-delà de la vie paroissiale, d’aller à la rencontre des autres âmes qui fréquentent de manière ponctuelle, ou occasionnelle l’église. « D’aller sur les périphéries » comme dit le pape François.

    VAQ – Qui sont ces âmes vanvéens ?

    V .H. : «  Dans le résultat de l’enquête que nous avions réalisée pour l’Evêque, et qui sera présentée au nouveau curé, le visage du paroissien type est une femme de 45 ans, professeur, habitant depuis 3 à 4 ans sur Vanves. Nous avons découvert des choses sans grandes révélations, qui confortaient certaines éléments, et notamment les retours sur là où devait être l’Eglise, la paroisse, les groupes

    VAQ - Qu’est-ce qui caractérise Vanves par rapport aux autres communes ou paroisses ?

    V.H : « Il y a sur Vanves une culture de post-messe dominicale, c’est à dire à Saint François par le biais du café à la sortie de la messe de 10H, par l’organisation d’un apéritif à la sortie de la messe à l’occasion d’une grande fête, pour susciter la rencontre spontanée avec les paroissiens présents, les barbecues de l’Eté à Saint Remy, les kermesses de Saint François et de Saint Remy. On aime se rencontrer, partager, échanger, parfois grâce à une organisation très simple ou d’un événement plus développée. C’est une spécificité par rapport aux  paroisses que j’ai pu connaître

    VAQ – Qu’est-ce que vous avez apporté à cette communauté paroissiale ?

    V.H. : « Au niveau de la liturgie, nous avons essayé de la rendre de plus en plus belle, ample, solennelle. Parler à Dieu passe aussi par les sens et c’est très important à mes yeux. Mettre de l’encens, des servants de messe, des beaux ornements éclatants, cela a du sens et atteint les cœurs. On n’est pas là pour tout balancer mais à mettre du sens dans les choses, du beau. Le résultat est que les églises sont pleines, car cela a dû toucher certainement les gens.

    La présence des reliques de Louis et Elise Martin sachant que j’ai commencé » mon ministère à Vanves avec l’arrivée de la relique du curé d’Ars, et je le termine avec les reliques de Louise et Elie Martin, et de Sainte Thérése de Lisieux avec une procession dans la rue dont beaucoup me parlent encore tant parmi les paroissiens que les commerçants, et des personnes que je n’identifie pas plus que cela comme paroissiens. « C’était une belle initiative, vous avez mis de la foi dedans, c’était très beau » m’ont-ils dit

    VAQ – N ’avez-vous pas cherché à mélanger toutes les générations ?

    V.H. : « Dans tout groupe, tout mouvement, toute initiative, nous avions le souci d’intégrer autant le plus jeune que le plus âgé de la paroisse sans non plus se dire, on ne  fait rien parce qu’on n’arrive pas à atteindre tout le monde. Mais toute initiative qui a été prise, a toujours été ouverte à tous pour qu’il y ait cette volonté de mettre tout le monde à l’œuvre. Et de fait le côté inter-générationel a été un des pôles de réflexion avec le Conseil Pastorale élargie, pour le travailler dans les différentes activités de la paroisse.

    VAQ – Et à rapprocher les deux paroisses du Plateau et du Centre Ancien ?

    V.H. : « A l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule et unique paroisse à deux clochers. Pendant 6 ans, j’ai fait 2 ou 3 pas de plus que mes prédécesseurs ont pu faire aussi à leur époque, pour essayer de ne former qu’une seule et unique communauté en deux lieux. Après ce fut tout un chemin de bataille tout au long de ses 6 ans. Et j’ai conduit un peu plus loin, et mon successeur le fera aussi.    

    VAQ – Où avez-vous échoué ?

    V.H. : « Ne pas avoir les 28 000 âmes dans l’église. Mais je ne les aurais jamais, par respect des convictions des uns et des autres. Mais on n’est pas une petite paroisse, mais une belle paroisse dynamique. On aurait pu toujours être plus, mais cela a été mon chemin de bataille, aller chercher, autant des parents du catéchisme qui viennent rarement à la messe ou d’autres, voire même, avec mes missions de rue que nous avons lancé, dans le sens de sortir de soi et d’aller à la périphérie pour faire connaître le Christ qui est le premier but

    VAQ – Vanves n’est tout de même pas une terre de mission comme ailleurs ?

    V.H. : « La terre de mission c’est tout le temps ! On n’a jamais fini d’être terre de mission. Mais on ne peut pas dire que l’on est une grande terre de mission où il n’y a personne ! Il y a du monde

    VAQ - Quelle sera votre nouvelle mission à Neuilly ?

    V.H. : « Ma nouvelle mission qui commence à partir du 1er Septembre, pas avant, consiste à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’ine vocation, d’un appel particulier pour le Seigneur et pour donner leur vie pour l’Eglise. Je serais supérieur de la communauté qui accompagne ses jeunes dans une année de discernement, de mise à l’écart de la vie ordinaire, pour pouvoir approfondir davantage, leur attachement au Christ et leur dire comment cet appel fait écho dans leur cœur, et va les guider après pour entrer au séminaire. C’est vraiment une année préparatoire aux années du Grand Séminaire, de recueillement sur eux-même, tout cela à la lumière du Christ. Pour moi ce n’est plus une vie pastorale dans le sens d’être pasteur vis-à-vis d’âmes de l’extérieur, mais j’aurais charge d’âme de 6 à 8 ou 9 personnes qui veulent passer une année de discernement. Ce sera plus une vie monacale, avec des offices chantés au cœur, avec des temps de prière beaucoup plus long, lecture de la bible sur l’ensemble de l’année.

    VAQ – L’avez-vous souhaité ?

    V.H. : « Pas du tout !

    VAQ – Ne sentons pas chez-vous un regret de quitter cette vie pastorale ?

    V.H. : «  Pas forcément un regret dans le sens où je suis ouvert à toute mission que l’on me confie. En même temps j’étais surpris que Mgr Aupetit me confie une telle mission, car c’est à la fois quelque chose qui nous dépasse – et comme dirait l’évêque « c’est bien si elle nous dépasse » - parce que si on a l’impression qu’on la maitrise, c’est mauvais signe la plupart du temps. Mais  j’ai demandé  à l’évêque d’avoir une paroisse le Dimanche pour garder ce contact avec la vie pastorale. Il m’a nommé prêtre sur la paroisse de Saint Pierre de Neuilly où je rendrais des services (messes dominicales, mariages, baptêmes, jeunes couples) et aumônier de l’établissement privé Saint Dominique à Neuilly avec catéchèse obligatoire pour tous les niveaux de la maternelle à la terminale. Je vais garder indirectement une pastorale certes un peu adaptée, parce que ma première mission est auprès de ces jeunes qui discernent.