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  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 12 – DE LA FETE DE DEUlL A LA JOURNEE DE L’ARMISTICE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. L’heure en ce week-end (prolongé)  du 11 Novembre est à l’hommage des morts pour la France durant ce conflit 1914-18  à Vanves comme dans tous les villes et villages de France, devant leur monument aux morts. Une cérémonie qui a énormément évoluée depuis passant de la « fête du deuil » à « la Journée de l’Armistice » puis, avec le temps, à une cérémonie qui célèbre aujourd’hui les morts de la France de tous les conflits qui malheureusement se sont développés depuis 1914 que ce soit au niveau mondial que régional avec les opérations extérieures de l’armée française. 

    Le blog a évoqué Dimanche dernier le souvenir de ces Combattants dont les noms (607) sont inscrits sur la plaque commémorative et « artistique indestructible » de l’hôtel de ville, et notamment des 130 premiers morts entre Août et Décembre 1914 dont la ville et la municipalité étaient informés quelquefois très tardivement. A côté de cette plaque inaugurée le 2 Novembre 1919, d’autres ont été apposées dont 2 à l’église Saint Remy et inaugurées le 30 Octobre 1921 où apparaissent les noms de deux membres de la famille du pére curé Vincent Hauttecoeur. Il a fallu plus de temps pour  le monument aux morts, le  conseil municipal du 28 Mai 1920 donnant  l’autorisation officielle d’édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Puis, il décidera finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci) « Un monument commémoratif d’une simplicité émouvante, choisi d’ailleurs par des représentants qualifiés, des victimes de la guerre, et dû à un architecte de talent qui fut notre concitoyen, Robert Lebout, ancien combattant dont le frère est tombé au champ d’honneur » indiquait Frédéric Pic à l’époque de son édification. Le Carré militaire du Cimetière ne verra le jour qu’en  1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sas distinction aucune. Et c’est là que se déroulent chaque 11 Novembre les cérémonies d’hommage de la ville à ses anciens combattants tombés au champ d’honneur en 1914-18 

    Les cérémonies patriotiques n’avaient rien à voir avec celles  d’aujourd’hui comme l’inauguration du monument aux morts de Vanves qui s’est déroulé bien sûr le  11 Novembre 1924 au cours d’une cérémonie qui a été voulue très simple : Elle a commencé par une messe solennelle à l’église Saint Remy célébré par les abbés Mortier (de Saint François) blessé de guerre et Gavard (de Saint Remy). Puis un cortège s’est formé précédé par la fanfare municipale et d’une immense couronne pour se diriger vers le monument aux morts avec les pupilles de la nation, les porteurs de drapeau. Plusieurs dépôts de gerbes se sont alors déroulés, une couronne par la municipalité, une gerbe par les employés communaux, une croix de violettes par l’association de la Jeunesse Catholique, des palmes par l’UNC et de nombreuses gerbes de fleurs.

    Frédéric Pic dans son discours a rappelé « ses 51 mois de luttes atroces », « ses poilus boueux mais sublimes devenus farouches et terribles », « ses 150 000 Morts dont 850 vanvéens » : « Ce monument s’élève en plein cœur de ville…choisi en plein accord avec les représentants des victimes de la guerre de notre commune, un choix guidé par le souci de la vérité, de la simplicité »… « Un simple mur couvert des centaines de noms de ceux qui sont morts pour notre salut, groupés autour de l’emblème de la défense nationale » déclarait Frédéric Pic en donnant la parole à André Comte, enfant d’un pére tombé au champ d’honneur, pris en charge par la Nation et éléve au lycée Michelet : « C’est afin que la mémoire de fils, ô parents inconsolables, ne s’éteigne pas avec la génération qui les a porté, que nous, pupilles de la nation, avec les mutilés et les anciens combattants, prenons l’engagement d’être les gardiens fidéles du monument que vient de nous remettre la ville de Vanves »… « Nous le léguerons aux générations naissantes en leur indiquant qu’il devra être pour elles l’objet d’un pieux souvenir ». 

    Son discours a été suivi d’une Marseillaise, et surtout d’un appel des morts, chaque nom étant cité et souligné par « Morts pour la France » alors que la marche funébre retentisssait. Un long émouvant moment suivi de chants. Le cortége s’est ensuite dirigé vers le cimetière municipal  où les pupilles  de la nation, accompagnés par les autorités municipales, déposérent un drapeau sur chaque tombe de militaires tués à l’ennemi. La cérémonie s’est terminée devant le monument élevé à la mémoire des vaillants combattants de 1870-71. « Unis comme au front », cette devise de l’UNC, et demandé lors de son sermon par le révérend pére Dassonville, a vraiment existé à Vanves en cette journée brumeuse du 11 Novembre 1924 » notait le journaliste de journal local  « Vanves Malakoff ».

    Les cérémonies des 11 Novembre suivants ressemblèrent plus ou moins à cette inauguration, avec une célébration à l’église, des dépôts de gerbe et discours au monument aux morts, la pose d’un drapeau sur chaque tombe des militaires tombés à l’ennemi. A l’occasion des cérémonies du 11 Novembre 1930, la section UNC de Vanves avait  remis le ruban de la Croix du Combattant à tous les membres de la section  et décidait d’organiser après une matinée consacrée à l’hommage aux morts pour la France, une après-midi artistique avec soirée dansant en expliquant que « le 11 Novembre ne devait plus être considéré comme une fête de deuil mais qu’au contraire, elle devait être célébré comme un jour de l’armistice ». Elle s’est répétée plusieurs fois lors de la célébration de l’Armistice avec le 11 Novembre 1933 un spectacle « un jour au repos » qui rappelait des scènes vécues et interprétées par des anciens combattants de la section suivi d’un récital du chansonnier Raymond Souplex du Coucou et des Deux Anes…et d’un grand bal de nuit avec l’orchestre de Jazz « Deschamps and His Boys ».

    Les cérémonies patriotiques d’aujourd’hui, n’ont rien à voir avec cette ferveur du passé et surtout d’entre les deux guerres et au lendemain du second conflit mondial. Même la municipalité en a rehaussée le niveau depuis quelques années en essayant d’avoir, quelquefois difficilement, la participation des jeunes et de leurs familles. Le 11 Novembre même devenue la journée d’hommage de la Nation aux combattants de tous les conflits.  Malheureusement, une tradition s’est perdue depuis quelques années, qui marquait cette journée de célébration de l’Armistice : le lâcher de pigeons voyageurs qui clôturait la cérémonie du 11 Novembre et rappelait le rôle important qu’avaient joué ces pigeons durant ce premier conflit mondial dont le souvenir est entretenu par le pigeonnier-musée du Mont Valérien.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    ISABELLE DEBRE :Isabelle Debré présidera une cérémonie toute simple le dimanche 9 Novembre 2014 à 11H30 devant la stéle du Général du Général de Gaulle du square Marceau qui porte depuis maintenant 24 ans le nom du fondateur de la Véme République disparu un 9 Novembre 1970. C’est l’hommage des fidèles, pas des derniers convertis qui se précipitent ce jour là à Colombey du PS au FN comme la maire de Paris ou la niéce de JM Le Pen. D’ailleurs c’est un certain Charles Pasqua,  président du Conseil Général des Hauts de seine, qui avait présidé cette cérémonie dans ce square  avec Didier Morin  (UMP) qui était alors Maire de Vanves. Les cérémonies se sont succédées pour la vice présidente du Sénat qui présidait le 6 Novembre  un  dépôt de gerbe sur la dalle des fusillés au  Jardin du Luxembourg (érigée à la mémoire des 7 combattants de la Libération fusillés par les Allemands le 19 août 1944) en présence du ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif, et le 7 Novembre, elle participait au ravivage de la flamme  avec l’association rassemblant les ex-invisibles présidée par Mchel Judde

    JEAN MARC VALENTIN : Le président de l’Association des généalogistes de Vanves donne, aujourd’hui à 17H à l’hôtel de ville une conférence sur « René Viviani, acteur politique de la Grande guerre » dans le cadre des célébrations du centenaire de la « der des der ». Il a écrit un livre « René Viviani (1863-1925) un orateur du silence à l’oubli »  sur ce président du Conseil lors de la déclaration de la guerre 1914-18 qui a signé l’acte de mobilisation du 1er Août 1914 affiché dans toutes les communes de France dont Vanves. « Un homme politique de la IIIéme République oublié des historiens, qui a été pendant 30 ans député notamment de Paris, premier ministre du travail et premier président du Conseil à ne pas être attaché à un ministère comme c’était le cas auparavant »  expliquera t-il en retraçant toute sa carrière politique. Le Conseil Municipal de Vanves présidé par le maire Aristide Duru, avait adressé à André Viviani président du Conseil, une lettre de condoléance à l’occasion du décès de son beau-fils à la guerre, au tout début de ce conflit.

    MARC LIPINSKI : L’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) que préside cet élu régional écologiste vanvéen a quitté l’avenue Siffren pour un bâtiment- à Energie positive à Pantin. Marc Lipinski a pris maintenant l’habitude de relier Vanves et Pantin à scooter pour venir travailler dans cette cité régionale de l’environnement qui regroupe d’autres organismes spécialisées dans le développement durable comme NatureParif, BruitParif, l’agence des Espaces Verts… Pour arriver à ce regroupement, il a fallu pas moins de 10 ans car c’était un objectif que cétait fixé la majorité régionale en 2004 en l’inscrivant dans l’accord PS-EELV. «  Beaucoup doutaient qu’on soit capable de le faire. IL faudra le faire savoir, le dire, l’expliquer… car ce n’est pas du pipot ! Il a fallut le faire pour des raisons d’exemplarité, pour faire des économies, mais pas seulement » déclarait JP Huchon aux côtés de Marc Lipînski et des autres présidents d’agences régionales Jeudi soir. Cette cité régionale est installé dans un très bel immeuble en façade Corian, matériau très résistant aux intempéries et à l’usure quotidienne, utilisé pour la seconde fois en France après Bordeaux, donnant une façade très lisse. Peut être est-ce l’une des explications pour lesquelles il fait partie des 20 nominés pour un Equerre d’argent par le groupe Moniteur.  Il est certifié HQE et Breem (Niveau very Good), dispose de4 40 panneaux photovoltaïques permettant de produite de l’énergie, le chauffage et le rafraîchissement sans climatisation du bâtiment sont assurés par une pompe à chaleur qui puise l’eau de la nappe phréatique, et sa consommation énergétique a été divisée par puisqqu’elle est évaluée à 43 kWhEp par m2 et par an. « C’est quand mieux que l’avenue de Suffren » confiait Marc Lipinski. Il est vrai que les bureaux de l’ARENE était dans une sorte de demi-sous sol obscure.

    ANNE HIDALGO : La maire de Paris a entamé un véritable chemin de croix pour arriver à avoir lors du prochain Conseil de Paris, une majorité pour réviser le PLU et permettre la construction de la tour Triangle à la porte de Versailles, malgré l’opposition annoncée des élus EELV, UMP, UDI. Après avoir organisé une exposition au pavillon  de l’Arsenal avec les architectes, elle a lacée cette semaine un appel : « Triangle est une formidable occasion d’accompagner le développement du quartier de la porte de Versailles. Il s’inscrit dans la rénovation complète du Parc des expositions de la porte de Versailles, un investissement nécessaire pour que Paris continue à être une des villes internationales qui comptent dans le marché des salons et des congrès, une activité qui contribue au développement économique, notamment via le tourisme d’affaires. Dès 2018, le Parc des expositions, ouvert sur la ville,  accueillera ainsi un nouveau centre de congrès, un hôtel, et sera entièrement repensé grâce aux contributions des plus grands architectes. En offrant 85.000 m2 de bureaux adaptés aux exigences de l’économie du 21e siècle » explique t-elle en ajoutant : « Dans cette période de difficultés économique, financière et budgétaire que connait notre pays, il serait d’ailleurs curieux de refuser un investissement de plus de 500 millions d’euros porté par des fonds privés. Sans aucun financement public, cette réalisation permettra de créer  plus de 5.000 emplois directs et indirects pendant la période de construction et cela pour tous les corps de métiers (bâtiment, bureaux d’études, conseil, légal, services, etc). Une fois construite, Triangle accueillera plus de 5.000 salariés avec des retombées évidentes de plusieurs milliers d’emplois pour l’économie parisienne et métropolitaine, mais aussi pour le quartier. Refuser cet investissement reviendrait donc à porter un préjudice majeur à nos entrepreneurs et à nos professionnels du bâtiment. Ce serait aussi un signal dévastateur envoyé aux investisseurs internationaux et un argument pour ceux qui dénigrent Paris ». Elle a même été relatée par la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) de Paris Ile de France qui considère que « le blocage du projet serait un mauvais signal envoyé aux investisseurs étrangers. L’image du pays en pâtirait inévitablement »... « Par ailleurs, en cette période de crise, peut on se passer d’un projet créateur de nombreux emplois, permettant de renforcer la place de Paris dans la compétition internationale ? ».

     

  • SECTION RUGBY DU STADE DE VANVES UN AN APRES SA CREATION : L’EQUIPE DES SERVALS AU CENTRE DE LA POLEMIQUE ?

    La période pré-électorale ne touche pas que nos politiques, mais aussi les associations de Vanves. Depuis quelques mois, au stade de Vanves, tout est prétexte à polémiques, jusqu’au plus futiles, c'est-à-dire la dénomination d’une nouvelle section – de golf  - et même la constitution d’une équipe (rugby) mais pas d’un club Elitre (Natation) financées par des sponsorts et non par le stade de vanves, comme l’ont assurée leurs responsables. Mais encore faut il qu’ils soient entendus. La section rugby vient d’en faire les frais….tout simplement parce que personne n’écoute l’autre, lit mal ou pas du tout, et personne ne s’entend. Occasion de faire le point sur cette section un an après sa création, où ses dirigeants sont très clairs dans leur esprit   

    Vanves au Quotidien - Que devient la section rugby du Stade de Vanves créée officiellement voilà un an ?

    Laurent Cazenave-Lacroutz : La section rugby comprend une trentaine de membres. L’effectif a été partiellement renouvelé en raison du départ de nombreux prépas de Michelet qui ont intégré diverses écoles d’ingénieurs en province. De nouveaux éléments de bon niveau sont arrivés tout comme de jeunes adultes et adolescents souhaitant découvrir le rugby et faire des matchs. Pour garder une cotisation basse, nous avons cherché des mécènes, et certains ont répondu présent comme par exemple le restaurant l’Amandine.

    VAQ- Pourquoi une équipe de rugby distincte du Stade de Vanves mais associée à la Section ?

    L.C.L. : « En effet, pour pouvoir participer à une compétition organisée par la FFSE, nous avons constitué l’association des Servals Rugby qui vise uniquement à faire du rugby en compétition. Mais elle n’est associée à la Section du Stade de Vanves qu’à travers les joueurs et les dirigeants. Aucun rapport, ni hiérarchique, ni financier n’existe entre les deux.Les raisons en sont simples: l’inscription au championnat FFSE devant être effectuée avant la fin du mois d’août, le fait que le secrétariat du Stade était en vacances était de nature à empêcher toute inscription à temps. De plus, après recherche de sponsors et de mécènes, il s’est avéré qu’un sponsor intéressé ne pouvait être associé à la section rugby (certains sponsors du Stade de Vanves étant en concurrence avec eux). Il fallait donc créer une association distincte pour pouvoir récolter ces fonds qui permettent de financer en partie les frais liés à la compétition.

    VAQ Pourquoi cette dénomination des Servals qui fait penser au nom de l’opération de l’armée française au Mali ?

    L.C.L.  « Le nom de Serval a été choisi pour différentes raisons mais oui, c’est l’opération française au Mali qui nous a fait connaître ce félin.

    VAQ -Est-ce cette équipe qui vous fait pratiquer le rugby à XV ?  

    L.C.L. : « Cette équipe pratique en effet le rugby à XV en compétition. Pour l’instant en dehors de Vanves puisque les terrains vanvéens ne disposent pas de poteaux mais, un projet d’installation de poteaux modulables est à l’étude. Cela ne se ferait qu’à la condition sine qua non que les autres utilisateurs des terrains (notamment section foot et athlétisme) ne soient pas gênés par ceux-ci.

    VAQ - En quoi consiste  cette compétition organisée par la FFSE – Challenge Ile de France (IDF) -  qui regroupe une soixantaine d’équipes en Ile de France ?  

    L.C.L. : « Le challenge IDF est une compétition constituée de 4 divisions (avec, en tant que 1ère division, un groupe de 14 équipes appelé Top 14) où s’affronte donc une soixantaine d’équipes issues de la région Ile de France. On y retrouve des équipes constituées d’anciens camarades de fac, d’école ou de lycée, des équipes d’entreprise ou bien encore des équipes municipales telles le Racing Club de Montrouge. Contrairement au championnat Folklo, les joueurs sont jeunes (entre 20 et 35 ans) et le niveau assez important notamment en “top 14” où les meilleures équipes doivent avoir un niveau  s’approchant de la fédérale 2. Nous sommes actuellement en phase de brassage où nous avons pu déjà affronter l’équipe du Rc Océan, l’équipe de la Société Générale et où nous allons affronter Oval’mines, l’équipe des Kudus ou bien encore l’équipe 2 de Renault.  

    VAQ - Par qui  cette équipe est-elle constituée ? Comment se présente t-elle ?

    L.C.L. : « Cette équipe est donc constituée des joueurs de la section rugby qui voulaient faire un peu de compétition.

    VAQ- Comment est-elle financée ?  

    L.C.L. : «  Il y a déjà les cotisations des membres de l’association. Nous pouvons de plus compter sur un mécène avec l’Intermarché de Vanves ainsi que la Société Générale de Vanves comme sponsor.

    VAQ - Finalement, rien de différent de l’initiative lancée par le président de la section Natation avec son projet de club Elite ?

    L.C.L. « Les deux projets sont absolument et radicalement différents… Le président de la section Natation avec son projet de club Elite est clairement à un autre niveau dans l’échelle de la compétition. De notre côté, nous souhaitons juste que les rugbymen de Vanves puissent faire un peu de compétition. Les montants ne sont pas également pas les mêmes ! En tout et pour tout, le budget total de l’association des Servals - grâce aux cotisations de ses membres et à l’apport de mécènes-  est de 3000 € là où la natation, qui est d’une autre importance que le rugby, souhaitait réunir plus de 20 000 € pour son projet. De plus, le projet de la natation est développé, me semble-t’il, au sein du Stade de Vanves contrairement au nôtre.

    VAQ - Pourquoi tant d’histoires ? 

    L.C.L. : « En fait, quand on prend le temps de l’expliquer, c’est en fait relativement simple : il y a d’un côté la section du Stade de Vanves qui s’occupe des entraînements, avec uniquement les cotisations financières de ses membres et le mécénat du restaurant l’Amandine. Et d’un autre côté, pour ceux qui voulaient faire de la compétition, une autre association “Servals Rugby” inscrite en championnat FFSE et financée avec les cotisations financières de ses membres, un mécène et un sponsor.

     Le plus important pour moi, c’est que mes rugbymen viennent faire ce qu’ils aiment : s’entraîner, mettre en place du jeu, et pour les plus motivés, avoir un peu de compétition pour se donner complètement.

    VAQ - Que pensez-vous de cette polémique ? N’êtes-vous pas victime de jeu de pouvoirs au sein du stade de Vanves ?

    L.C.L. : « Notre section est encore assez jeune au sein du stade de Vanves, et c’est normal que d’autres sections se demandent comment nous fonctionnons. Et je suis même heureux de l’expliquer, heureux de voir que, sans gros budget, on peut se débrouiller pour faire avancer nos projets, et finalement encore plus heureux de pouvoir vous dire que le rugby se développe vraiment à Vanves.