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monument aux morts

  • LA 71éme SECTION DE L’UNC VANVES A 100 ANS CES JOURS-CI

    Voilà 100 ans, la première réunion constitutive de la 71éme section de l’UNC de Vanves se tenait le 24 mai 1924 Mai. Cette réunion présidée par Jean Drugeon, un grand brûlé de la face, et un prêtre, le révérend père Croizier de l’action Populaire de Vanves s’était tenue à la mairie de Vanves, suivie par une seconde le 30 mai où ils avaient indiqué que  « Les combattants ont des droits, mais ils ont aussi des devoirs à remplir et non content de resserrer les liens d’amitiés qui les unissaient au front, ils doivent se soutenir moralement et financièrement, aider les mutilés, les veuves et les orphelins. Tel est le but de la section de Vanves ».

    Ces deux réunions ont été suivies  par une assemblée générale de l’UNC Vanves-Malakoff-Clamart le 5 Juin 1924 en présence des maires de ces 3 communes à la salle de Justice de Paix : « Notre but est non seulement de resserrer les liens d’amitiés qui nous unissent au front, mais de sauvegarder aussi les intérêts de toutes les victimes de la guerre et en dehors de toute discussion politique ou religieuse ». Le bureau était composé de Frédéric Pic, maire de Vanves, Président d’honneur, Jean Drugeon président qui laissa très rapidement la place à Marius le Comte qui apparaît comme le 1er président de l’UNC Vanves, et qu’il remplaça en 1925, avec Charles Pierre vice président, Julien Caroujat trésorier, Pierre Guisse trésorier adjoint, MM Demouille et Lamiraud, respectivement secrétaire et secrétaire adljoint.

    Le 12 octobre 1924, cette section était reconnue par le Conseil National au titre du département de la Seine-Groupe et de la Seine. C’est cette date du 12 Octobre en 2024 que Paul Guillaud, président actuel de cete section de l’UNC a retenu pour célébrer ce centenaire.   Le 30 Mars 1926, la section Vanves-Malakoff de l’UNC se divisait en deux avec la création d’une section propre à Malakoff.

    A l’époque de sa création, cette section qui comptait prés de 150 membres, était très active : Elle tenait une permanence tous les dimanches matin à la salle de Justice de Paix et une réunion mensuelle, la première ayant eu lieu le 3 Juillet 1924, avec des conférences, notamment d’un délégué du groupe de la Région parisienne sur la société mutuelle de retraites de l’UNC ce jour là, et la décision de se doter d’un drapeau en faisant appel à la générosité des vanvéens dont la remise officielle s’est déroulée le 25 Octobre 1924.

    Une année marquée aussi par l’inauguration du monument aux morts de Vanves le 11 Novembre 1924 : « Un monument commémoratif d’une simplicité émouvante, choisi d’ailleurs par des représentants qualifiés, des victimes de la guerre, et dû à un architecte de talent qui fut notre concitoyen, Robert Lebout, ancien combattant dont le frère est tombé au champ d’honneur » indiquait Frédéric Pic, à l’époque en annonçant que le Conseil Municipal avait décidé « qu’une concession à perpétuité et un entourage seraient accordé aux corps ramené du front ».

    Cette année fondatrice s’est terminée par la première participation de la section de Vanves au ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu le 28 Novembre 1924. Frédéric Pic, le maire de Vanves était présent et avait rappelé dans une courte allocution le but de cette pieuse et simple manifestation, évoquant « le souvenir constant que nous avons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France »

  • UN WEEK END MEMORIEL PROLONGE A VANVES POUR LE 11 NOVEMBRE

    Vanves célébrera comme chaque année, le 11 Novembre dans deux lieux emblématiques de la ville. Auparavant, la Veille, les associations d’anciens combattants (UNC et FNACA)  auront ramenés de l’Arc de Triomphe, le flambeau contenant la Flamme Sacrée qui est ravivé tous les soirs à 18H30

    Le carré militaire du Cimetière : Il n’a vu le jour qu’en  1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais. Sachant que plus de 700 vanvéens sont morts pour la France entre 1914 et 1918 sur une population de 14 500 habitants à l’époque. L’association des généalogistes de Vanves a recensé la fiche photo, l’acte de décés, le registre matricule… de tous ces morts pour la France enterrés dans ce carré. Elle avait que découvert que 5 tombes sont doubles, rassemblant des fréres, et une le pére et son fils. Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé. La plupart des 15 soldats russes « morts pour la France, et enterrés dans le carré militaire de Vanves, avaient été hospitalisés au lycée  Michelet, transformé alors en hôpital, avant de décéder colmme le capitaine Nicolas Voloschinoff, les soldats Marouchine ou Kertachaw, le sous-lieutenant Alexandre Remizoff,

    Le monument aux morts :  Accolé à un mur du cimetiére le long de la rue René Sahors et face à la rue Guy Mocquet menant à l’hôtel de ville, il était situé avenue Antoine Fratacci, au pied du square de la Mairie, avant la construction du Centre administratif et de sa tour d’habitation au début des années 70. Au lendemain de l’Armistice,  le Conseil Municipal de Vanves avait donné le 28 Mai 1920,  son feu vert pour édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Mais il a décidé finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci).  Entretemps, et trés rapidement, Aristide Duru, alors maire de l’époque, a  inauguré le 2 Novembre 1919 la plaque artistique «indestructible» destinée à perpétuer les noms des enfants de Vanves morts pour la France dans l’hôtel de ville : 607 vanvéens tombés au champ d’honneur y sont inscrits. D’autres plaques commémoratives furent apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.

  • VA-T-IL FALLOIR DEMENAGER LE MONUMENT AUX MORTS DE VANVES ?

    Le 79éme anniversaire de l’Appel du 18 Juin 1940 a été marqué à Vanves, par deux cérémonies : L’une privée, celle du cœur, à 19H30 square Marceau, devant la stéle du Général de Gaulle, présidée par Isabelle Debré et quelques gaullistes, avec un dépôt de gerbe, une minute de silence et la marseille à capella. L’autre officielle, à 18H avec les autorités, les officiels, les anciens combattants et des vanvéens., présiée par le maire, Bernard Gauducheau.  Mais cette fois-ci, elle ne s’est pas déroulée au monument aux Morts rue René Sahors, au bout de la rue Guy Mocquet face à l’hôtel de ville… Pour des raisons techniques, à savoir les chantiers de constructions menés dans cet ilôt compris entre le cimétiére, Guy Mocquet, Marie Beyssere et la place de l’Insurrection par les promoteurs Care et Ogic. Elle s’est déroulée dans le square de l’Insurrection devant la stéle rendant hommage aux vanvéens victimes de la barbarie nazie

    Et c’est bien ce qui inquiétent les anciens combattants de Vanves dont les associations ont été consultées sur le projet de réaménagement ce square présenté lors de la réunion publique du quartier du centre Ancien le 21 Mai dernier, afin de conforter et renforcer son aspect végétal, mieux délimiter son accés, le sécuriser. Pas question de food struck à la grec - projet qui aurait été abandonné -  et de toucher à l’arbre de la Paix, ni à la stéle auraient indiqué les responsables de leurs associations. A l’occasion justement, du réaménagement de ce square qui va coïncider avec l’installation de nouveaux vanvéens, une question se pose sur le devenir du monument aux morts actuel. Car si des éléments techniques – les chantiers qui vont durer au moins deux ans - empêchent les cérémonies patriotiques de se dérouler, demain, les futurs riverains accepteront ils de voir leur quartier bloqué toute une matinée par les cérémonies (notamment du 11  Novembre) les empêchant d’accéder ou de sortir de leur parking ?

    L’opportunité de ce réaménagement, ne serait il pas de déplacer ce monument aux morts avec sa plaque de fonte au square de l’insurrection et de le placer au fond, le long du prolongement de cette rue René Sahors avec son ex-station autolib’ ! Comme l’auraient pensé certains, si ce n’est suggéré.  Et de faire de ce square un lieu mémoriel avec ce monument qui a été déjà été déplacé lors de la construction du Centre Administratif, du marché, du théâtre, et de la tour, car il avait été érigé au lendemain de 1914-1918 le long de l’avenue A.Fratacci au bas du square de la mairie. Et bien sûr la stéle, l’arbre de la paix.... Mais bien sûr, en ces temps budgétaires, c’est le coût de ce déménagement qui pourrait faire reculer la mairie, plutôt les aspects techniques