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association d’anciens combattants

  • VA-T-IL FALLOIR DEMENAGER LE MONUMENT AUX MORTS DE VANVES ?

    Le 79éme anniversaire de l’Appel du 18 Juin 1940 a été marqué à Vanves, par deux cérémonies : L’une privée, celle du cœur, à 19H30 square Marceau, devant la stéle du Général de Gaulle, présidée par Isabelle Debré et quelques gaullistes, avec un dépôt de gerbe, une minute de silence et la marseille à capella. L’autre officielle, à 18H avec les autorités, les officiels, les anciens combattants et des vanvéens., présiée par le maire, Bernard Gauducheau.  Mais cette fois-ci, elle ne s’est pas déroulée au monument aux Morts rue René Sahors, au bout de la rue Guy Mocquet face à l’hôtel de ville… Pour des raisons techniques, à savoir les chantiers de constructions menés dans cet ilôt compris entre le cimétiére, Guy Mocquet, Marie Beyssere et la place de l’Insurrection par les promoteurs Care et Ogic. Elle s’est déroulée dans le square de l’Insurrection devant la stéle rendant hommage aux vanvéens victimes de la barbarie nazie

    Et c’est bien ce qui inquiétent les anciens combattants de Vanves dont les associations ont été consultées sur le projet de réaménagement ce square présenté lors de la réunion publique du quartier du centre Ancien le 21 Mai dernier, afin de conforter et renforcer son aspect végétal, mieux délimiter son accés, le sécuriser. Pas question de food struck à la grec - projet qui aurait été abandonné -  et de toucher à l’arbre de la Paix, ni à la stéle auraient indiqué les responsables de leurs associations. A l’occasion justement, du réaménagement de ce square qui va coïncider avec l’installation de nouveaux vanvéens, une question se pose sur le devenir du monument aux morts actuel. Car si des éléments techniques – les chantiers qui vont durer au moins deux ans - empêchent les cérémonies patriotiques de se dérouler, demain, les futurs riverains accepteront ils de voir leur quartier bloqué toute une matinée par les cérémonies (notamment du 11  Novembre) les empêchant d’accéder ou de sortir de leur parking ?

    L’opportunité de ce réaménagement, ne serait il pas de déplacer ce monument aux morts avec sa plaque de fonte au square de l’insurrection et de le placer au fond, le long du prolongement de cette rue René Sahors avec son ex-station autolib’ ! Comme l’auraient pensé certains, si ce n’est suggéré.  Et de faire de ce square un lieu mémoriel avec ce monument qui a été déjà été déplacé lors de la construction du Centre Administratif, du marché, du théâtre, et de la tour, car il avait été érigé au lendemain de 1914-1918 le long de l’avenue A.Fratacci au bas du square de la mairie. Et bien sûr la stéle, l’arbre de la paix.... Mais bien sûr, en ces temps budgétaires, c’est le coût de ce déménagement qui pourrait faire reculer la mairie, plutôt les aspects techniques

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 41 - LENDEMAINS D’ARMISTICE : l’UNC RASSEMBLE LE MONDE COMBATTANT

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rappelé au fil de l’actualité, tous les événements qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis maintenant de quatre ans. Il termine cette semaine pour le centenaire de l’armistice du 11 Novembre dont les lendemains vont être marqués par le rassemblement de ses poilus dans des associations d’anciens combattants dont la première et la  plus ancienne tant en France qu’à Vanves est l’UNC créé par le pére Brottier et Georges Clemenceau, quelques jours après l’armistice.

    Une partie des six millions et demi d’anciens combattants (environ un homme adulte sur deux) trouvent cependant dans les associations un moyen d’exprimer leur solidarité et leurs revendications au sein de la société française. Leur état d’esprit se caractérise avant tout par la fierté d’avoir «tenu» dans l’épreuve, en s’accrochant à leurs positions, comme à Verdun, pour empêcher la masse des troupes allemandes de se déverser sur le pays. Ils ressentent infiniment plus la satisfaction du devoir accompli que l’exaltation de l’exploit guerrier, même si tous n’y ont pas été insensibles. Plus la guerre s’éloigne, plus se renforce chez la majorité d’entre eux un patriotisme très pacifique, voire pacifiste, marqué avant tout par la condamnation de la guerre, et un rejet de tout ce qui peut la faciliter : notamment le militarisme, l’exaltation de l’héroïsme guerrier voire même, dans certains cas extrêmes, il est vrai, de l’honneur qui fait préférer la mort à la servitude» indique l’historien François Giet.

    La première  association d’anciens combattants à Vanves sera la (71éme) section de l’UNC créée en Mai 1924 par Jean Drugeon, un grand brûlé de la face, et un prêtre, le révérend père Croizier de l’action Populaire de Vanves, avec pour devise « Unis comme au front » : « Les combattants ont des droits, mais ils ont aussi des devoirs à remplir et non content de resserrer les liens d’amitiés qui les unissaient au front ils doivent se soutenir moralement et financièrement, aider les mutilés, les veuves et les orphelins. Tel est le but de la section de Vanves » indiquait il lors des deux réunions constitutives qui se sont tenues à la mairie de Vanves, les 22 et 30 Mai 1924. Elles ont été suivies d’une assemblée générale de l’UNC Vanves-Malakoff-Clamart le 5 Juin 1924 en présence des maires de ces 3 communes à la salle de Justice de Paix : « Notre but est non seulement de resserrer les liens d’amitiés qui nous unissent au front, mais de sauvegarder aussi les intérêts de toutes les victimes de la guerre et en dehors de toute discussion politique ou religieuse » ajoutait il ce jour là. Le 30 Mars 1926, la section Vanves-Malakoff de l’UNC se divisait en deux avec la création d’une section propre à Malakoff.