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cimetière communal

  • LES MORTS CELEBRES ET MECONNUS DU CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé le chemin de leur cimetière comme tous les français durant ce week-end de Toussaint, et plus particulièrement, hier, pour le jour des défunts où des prêtres de la paroisse avec leur curé, ont bénis en fin d’après midi des tombes en présence des familles. Voilà maintenant 210 ans que les vanvéens retrouvent le chemin de ce cimetière situé entre les rues Marcel Martinie, René Sahors et Sadi Carnot. Mais ce ne fut pas le premier de Vanves

    Des ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà maintenant quelques années, ont démontrés que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré, après une décision du conseil municipal en 1811, sur un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile, pour transporter les cercueils. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 qui a vu le jour en 1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais.  La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure.  Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé.

    La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994 afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin, une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses.

  • UN WEEK END MEMORIEL PROLONGE A VANVES POUR LE 11 NOVEMBRE

    Vanves célébrera comme chaque année, le 11 Novembre dans deux lieux emblématiques de la ville. Auparavant, la Veille, les associations d’anciens combattants (UNC et FNACA)  auront ramenés de l’Arc de Triomphe, le flambeau contenant la Flamme Sacrée qui est ravivé tous les soirs à 18H30

    Le carré militaire du Cimetière : Il n’a vu le jour qu’en  1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais. Sachant que plus de 700 vanvéens sont morts pour la France entre 1914 et 1918 sur une population de 14 500 habitants à l’époque. L’association des généalogistes de Vanves a recensé la fiche photo, l’acte de décés, le registre matricule… de tous ces morts pour la France enterrés dans ce carré. Elle avait que découvert que 5 tombes sont doubles, rassemblant des fréres, et une le pére et son fils. Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé. La plupart des 15 soldats russes « morts pour la France, et enterrés dans le carré militaire de Vanves, avaient été hospitalisés au lycée  Michelet, transformé alors en hôpital, avant de décéder colmme le capitaine Nicolas Voloschinoff, les soldats Marouchine ou Kertachaw, le sous-lieutenant Alexandre Remizoff,

    Le monument aux morts :  Accolé à un mur du cimetiére le long de la rue René Sahors et face à la rue Guy Mocquet menant à l’hôtel de ville, il était situé avenue Antoine Fratacci, au pied du square de la Mairie, avant la construction du Centre administratif et de sa tour d’habitation au début des années 70. Au lendemain de l’Armistice,  le Conseil Municipal de Vanves avait donné le 28 Mai 1920,  son feu vert pour édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Mais il a décidé finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci).  Entretemps, et trés rapidement, Aristide Duru, alors maire de l’époque, a  inauguré le 2 Novembre 1919 la plaque artistique «indestructible» destinée à perpétuer les noms des enfants de Vanves morts pour la France dans l’hôtel de ville : 607 vanvéens tombés au champ d’honneur y sont inscrits. D’autres plaques commémoratives furent apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.