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9 nov 1970

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    ISABELLE DEBRE :Isabelle Debré présidera une cérémonie toute simple le dimanche 9 Novembre 2014 à 11H30 devant la stéle du Général du Général de Gaulle du square Marceau qui porte depuis maintenant 24 ans le nom du fondateur de la Véme République disparu un 9 Novembre 1970. C’est l’hommage des fidèles, pas des derniers convertis qui se précipitent ce jour là à Colombey du PS au FN comme la maire de Paris ou la niéce de JM Le Pen. D’ailleurs c’est un certain Charles Pasqua,  président du Conseil Général des Hauts de seine, qui avait présidé cette cérémonie dans ce square  avec Didier Morin  (UMP) qui était alors Maire de Vanves. Les cérémonies se sont succédées pour la vice présidente du Sénat qui présidait le 6 Novembre  un  dépôt de gerbe sur la dalle des fusillés au  Jardin du Luxembourg (érigée à la mémoire des 7 combattants de la Libération fusillés par les Allemands le 19 août 1944) en présence du ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif, et le 7 Novembre, elle participait au ravivage de la flamme  avec l’association rassemblant les ex-invisibles présidée par Mchel Judde

    JEAN MARC VALENTIN : Le président de l’Association des généalogistes de Vanves donne, aujourd’hui à 17H à l’hôtel de ville une conférence sur « René Viviani, acteur politique de la Grande guerre » dans le cadre des célébrations du centenaire de la « der des der ». Il a écrit un livre « René Viviani (1863-1925) un orateur du silence à l’oubli »  sur ce président du Conseil lors de la déclaration de la guerre 1914-18 qui a signé l’acte de mobilisation du 1er Août 1914 affiché dans toutes les communes de France dont Vanves. « Un homme politique de la IIIéme République oublié des historiens, qui a été pendant 30 ans député notamment de Paris, premier ministre du travail et premier président du Conseil à ne pas être attaché à un ministère comme c’était le cas auparavant »  expliquera t-il en retraçant toute sa carrière politique. Le Conseil Municipal de Vanves présidé par le maire Aristide Duru, avait adressé à André Viviani président du Conseil, une lettre de condoléance à l’occasion du décès de son beau-fils à la guerre, au tout début de ce conflit.

    MARC LIPINSKI : L’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) que préside cet élu régional écologiste vanvéen a quitté l’avenue Siffren pour un bâtiment- à Energie positive à Pantin. Marc Lipinski a pris maintenant l’habitude de relier Vanves et Pantin à scooter pour venir travailler dans cette cité régionale de l’environnement qui regroupe d’autres organismes spécialisées dans le développement durable comme NatureParif, BruitParif, l’agence des Espaces Verts… Pour arriver à ce regroupement, il a fallu pas moins de 10 ans car c’était un objectif que cétait fixé la majorité régionale en 2004 en l’inscrivant dans l’accord PS-EELV. «  Beaucoup doutaient qu’on soit capable de le faire. IL faudra le faire savoir, le dire, l’expliquer… car ce n’est pas du pipot ! Il a fallut le faire pour des raisons d’exemplarité, pour faire des économies, mais pas seulement » déclarait JP Huchon aux côtés de Marc Lipînski et des autres présidents d’agences régionales Jeudi soir. Cette cité régionale est installé dans un très bel immeuble en façade Corian, matériau très résistant aux intempéries et à l’usure quotidienne, utilisé pour la seconde fois en France après Bordeaux, donnant une façade très lisse. Peut être est-ce l’une des explications pour lesquelles il fait partie des 20 nominés pour un Equerre d’argent par le groupe Moniteur.  Il est certifié HQE et Breem (Niveau very Good), dispose de4 40 panneaux photovoltaïques permettant de produite de l’énergie, le chauffage et le rafraîchissement sans climatisation du bâtiment sont assurés par une pompe à chaleur qui puise l’eau de la nappe phréatique, et sa consommation énergétique a été divisée par puisqqu’elle est évaluée à 43 kWhEp par m2 et par an. « C’est quand mieux que l’avenue de Suffren » confiait Marc Lipinski. Il est vrai que les bureaux de l’ARENE était dans une sorte de demi-sous sol obscure.

    ANNE HIDALGO : La maire de Paris a entamé un véritable chemin de croix pour arriver à avoir lors du prochain Conseil de Paris, une majorité pour réviser le PLU et permettre la construction de la tour Triangle à la porte de Versailles, malgré l’opposition annoncée des élus EELV, UMP, UDI. Après avoir organisé une exposition au pavillon  de l’Arsenal avec les architectes, elle a lacée cette semaine un appel : « Triangle est une formidable occasion d’accompagner le développement du quartier de la porte de Versailles. Il s’inscrit dans la rénovation complète du Parc des expositions de la porte de Versailles, un investissement nécessaire pour que Paris continue à être une des villes internationales qui comptent dans le marché des salons et des congrès, une activité qui contribue au développement économique, notamment via le tourisme d’affaires. Dès 2018, le Parc des expositions, ouvert sur la ville,  accueillera ainsi un nouveau centre de congrès, un hôtel, et sera entièrement repensé grâce aux contributions des plus grands architectes. En offrant 85.000 m2 de bureaux adaptés aux exigences de l’économie du 21e siècle » explique t-elle en ajoutant : « Dans cette période de difficultés économique, financière et budgétaire que connait notre pays, il serait d’ailleurs curieux de refuser un investissement de plus de 500 millions d’euros porté par des fonds privés. Sans aucun financement public, cette réalisation permettra de créer  plus de 5.000 emplois directs et indirects pendant la période de construction et cela pour tous les corps de métiers (bâtiment, bureaux d’études, conseil, légal, services, etc). Une fois construite, Triangle accueillera plus de 5.000 salariés avec des retombées évidentes de plusieurs milliers d’emplois pour l’économie parisienne et métropolitaine, mais aussi pour le quartier. Refuser cet investissement reviendrait donc à porter un préjudice majeur à nos entrepreneurs et à nos professionnels du bâtiment. Ce serait aussi un signal dévastateur envoyé aux investisseurs internationaux et un argument pour ceux qui dénigrent Paris ». Elle a même été relatée par la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) de Paris Ile de France qui considère que « le blocage du projet serait un mauvais signal envoyé aux investisseurs étrangers. L’image du pays en pâtirait inévitablement »... « Par ailleurs, en cette période de crise, peut on se passer d’un projet créateur de nombreux emplois, permettant de renforcer la place de Paris dans la compétition internationale ? ».