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  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 14 - VANVES ACCUEILLE L’UN DES PLUS IMPORTANTS DEPOTS D’UNIFORMES DE L’ARMEE FRANCAISE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. Comme l’indiquait l’exposition que l’on retrouve dans a belle brochure éditée par la ville de Vanves, reprenant ses panneaux, sur « Vanves dans la Grande guerre », notre ville accueillait à cette époque « l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française », rue Larmeroux. Il occupait un vaste espace compris entre la voie SNCF Paris Montparnasse, la rue de l’Avenir et ses pavillons, Larmeroux et Châtillon, à l’emplacement du grand lotissement construit au cours des années 1980, avec l’école maternelle, le garage et les ateliers municipaux. Tous les anciens vanvéens se souviennent de cette partie de la rue de l’avenir entre la voie ferrée et le long mur de l’intendance militaire, avec cette voie ferrée qui traversait la rue et est restée longtemps le long de l’immeuble du logement français. Au départ ses magasins généraux de l’habillement et des docks du Service de Santé des armées installés quai d’Orsay devaient s’installer le long de la rue d’Issy et du parc de la propriété des Condés (Lycée Michelet) alors que le bd du Lycée n’existait pas encore. Le maire de l’époque dissuada les autorités militaires de faire ce choix là, en proposant un autre terrain, le long de la rue des Vinaigriers (rue Larmeroux) en insistant sur l’avantage d’être proche de la voie ferrée. Nous étions alors en 1904, dix ans avant la guerre.

    Comme l’expliquaient les panneaux de l’exposition, les docks du Service de Santé étaient chargé de réceptionner, avant de les distribuer aux armées, les pansements individuels réglementaires dans l’armée depuis 1891 : 450 000 de ces pansements étaient en magasins en 1914. 35 Millions furent expédiés entre 1914 et 1918. Le Magasin Général de l’Habillement et du harnachement a été l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française pendant ce conflit qui a fait l’objet d’un reportage photographique d’Albert Moreau, opérateur de l’armée qu’il réalisa en Décembre 1915, dont les Archives de Vanves ont présenté quelques extraits et d’un article de Pierre Méjan : « L’uniforme des Poilus ». Celui-ci fait état d’une ville dans la ville où « s’alignent d’énormes bâtiments qui regorgent d’approvisionnements. Le trafic des marchandises est telle qu’on a dû relier cet entrepôt par une ligne particulière à la gare, et tous les jours, ce sont des wagons que, pour la réception ou l’expédition, on décharge ou recharge. Caisses, vrac et ballots font une chaîne sans fin qui s’engouffre dans les magasins pour en ressortir de par ailleurs. A l’intérieur, des wagonnets circulent pour le chargement de lourds  camions qui emportent vers les ateliers, d’innombrables pîèces d’étoffes qui, demain, reviendront sous forme de pantalons, de capotes, de chemises » écrit il en racontant sa visite

    Il décrit ainsi  le travail des commissions spéciales d’officiers qui président à la réception et à la vérification des fournitures, avec prélévement d’échantillon pour l’épreuve du dynamométre, les analyses des matiéres premières par un laboratoire, le département des flanelles. « Le stock de Vanves comporte 3 millions de chemises dont 20 000 chaque jour, sont acheminés vers les armées et immédiatement remplacées par celles qui sont confectionnées dans les nombreux ouvroirs » indique t-il en descrivant « les modèles vu sur ses dessins scrupuleusement dresséés à l’échelle, tout comme une carte d’état major », en « traversant des montagnes  de pièces de draps horizon kaki, des étalages de velours gris bleu, du plus chatoyant effet, qui fait vaguement songer au pourpoint d’un seigneur,  mais nous sommes loin de la guerre en dentelles car il est destiné à rabhiller le vrai poilu. Il y a là 1 800 00 métres de provisions » constate t-il avant de décrire  la confection des uniformes dans les ateliers grâce à  600 ouvriéres qui sont ensuite empilés dans des casiers dans de vases galeries au premier étage de ses bâtiments, classés, étiquettés par dizaines pour 80 tailles différentes. « Enormément de bleu horizon, réminiscence peut être d’un essai du gris pastel fait en 1880 alors que la consommation extraordinaire d’uniforme avait rendu rare l’indigo, beaucoup de kaki pour les troupes coloniales surtout.. .» ajoute t-il en disgressant sur les uniformes.

    « Dans cette magnifique organisation de Vanves, faîte en vue de la lutte de la défense, il est un triste coin qui mérite bien le nom qu’on lui donne : « La morgue ». Là reviennent après que toutefois les indispensables mesures d’hygiéne ont été prises, les vêtements et fournitures  de ceux qui sont tombés. Pauvres et glorieuses épaves couvertes de la boue des champs de batailles ! Qu’ils sont douloureusement évocateurs ces sacs jetés dans la mêlée furieuse. Qu’elle est éloquente cette capote trouée en plein cœur avec ses tâches noirâtres qui furent le jeune sang de France. Quelles représailles réclame ce képi qui a reçu la barbare pluie de feu ! Que sont encore ses menues choses ? Des boutons de toutes armes, des chapelets de boucles et d’agrafes rouillées qui seront remis à neuf,  pour servir encore. Et toute cette lamentable défroque habilement réparée, transformé, semble reprendre vie, tout comme le blessé guéri qu retourne au front, au devant de la victoire ». Ainsi Pierre Méjan conclut son article avec cette description qui fait prendre conscience, encore une fois, de l’horreur de cette guerre.

    A SUIVRE...

  • INTERVIEW D’ANTONIO DOS SANTOS, SECRETAIRE DE LA SECTION PS DE VANVES : Tout ne va pas mal, mais tout ne va pas bien ! »

    Si l’UDI a finalement choisi son président en la personne de Jean Christophe Lagarde  et tient congrès aujourd’hui à la Mutualité où seront présents de nombreux élus centristes de Vanves avec le maire Bernard Gauducheau, si l’UMP est encore en pleine campagne pour l’élection de son président – les élus et militants UMP devraient participer le 25 Novembre prochain à une réunion publique de Nicolas Sarkozy à l’île de Puteaux – le PS est en train de se mettre en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales, notamment les cantonales en ayant engagé le processus de désignation de ses candidats dans le canton de Vanves/Clamart prévu le 3 décembre avec un vote sur la charte d‘identité du PS sur laquelle les militants de Vanves ont planché depuis la Rentrée dans le cadre d’Etats Généraux. Occasion de faire le point avec son secrétaire de section : Antonio Dos santos

    VAQ – Quel est le ressenti chez les militants socialistes de tous ces événements qui ont marqué cette période entre le remaniement ministérielle avec les départs de Montebourg, Hamon, Fillippetit et  l’affaire Jouyet ?

    Antonio Dos Santos : « Avec l’université d’été de la Rochelle, l’épisode des frondeurs, un terme que je n’aime pas beaucoup, même s’il veut bien dire ce qu’il en est, et que je prends plutôt comme un espace de débat plus ou moins approprié, ce ressenti est plutôt à l’image des citoyens : une sorte de désespérance, d’impatiences face à des réformes qui ont du mal à aboutir même s’ils espèrent toujours, peut être plus que les citoyens moyens, que les mesures prises aboutiront. Mais un certain nombre d’orientations politiques, notamment en matière économique, sont lourdes à mettre à place, avec des acteurs multiples.

    VAQ – N’y a-t-il un essoufflement du militantisme, des militants qui s’effilochent ?

    A.D.S. : « Les adhésions nouvelles, les renouvellements traînent un peu à Vanves comme ailleurs. On estime qu’en France ces renouvellements de cartes trainent de l’ordre de 30 à 40% sous réserve du phénomène de mobilisation qui accompagnera le vote sur notre charte d’identité, la désignation de nos candidats aux cantonales qui sont toujours des périodes précédées de débats et de re-mobilisations. La présence  et la mobilisation sur le terrain s’est ralentie puisque nous avons perdu les municipales, qu’ensuite, rien n’a suivi comme on le souhaitait, un doute salutaire s’est alors installé, une certaine forme aussi d’essoufflement qui permet de se poser  car il y a eu un très gros investissement militant, car  nous avons beaucoup donné entre les présidentielles, les législatives, les municipales, les européennes… avec des succés et des échecs. D’autant plus que nous sommes tournés vers des débats internes depuis quelques semaines.

    VAQ – Avec les Etats Généraux du PS ?

    A.D.S. : « C’est un gros chantier qui manque pas d’intérêt du fait qu’il n’y pas d’échéances très prégnantes, ni renouvellement de nos instances. C’est un moment idéal pour prendre un peu de recul et réfléchir, notamment à la charte d’identité du PS, pour l’actualiser parce que dans le contexte national et international actuel, nous avons connu une évolution dans nos positions. Certains s’interrogent même sur le nom, mais c’est le contenu qui est important. On ne se pose  même  pas la question de sa suppression à Vanves. Mais en même temps, le fait qu’elle soit posée, à un moment donné, sous une forme interrogatrice par le premier Ministre, peut être salutaire. D’autant plus qu’elle intervient à un moment où on est train de redéfinir notre charte. Est-ce que c’est plus de socialisme au sens où nous l’avons connu dans les pays de l’Est dont certains aspirent à ce retour en arrière, est-ce plus de social démocratie ou social libéralisme ?  Faut il encore l’installer, l’adapter et le partager

    VAQ – Sur quels thèmes avez-vous travaillé ?

    A.D.S. : « Sur 12 thèmes proposés, même si les contributions pouvaient se faire sur d’autres sujets, qui semblaient balayer tous les sujets, Vanves a choisi de travailler sérieusement sur 2 d’entre eux : « Démocratie et représentativité » parce qu’effectivement les institutions nous interrogent par moment, étant passé du septennat au quinquennat qui ne résout pas les problèmes, avec les questions sur les limitations de mandat dans le temps et la durée avec le souci de garder le lien avec la vraie vie, la défense de nos valeurs  notamment à la suite de l’affaire Cahuzac. « République et laïcité » qui a été le thème le plus coopté au départ, parce que la République est très important au déjà d’un régime, car elle représente des choix d’orientation, d’organisation citoyenne auxquels nous sommes attachés. Et que la laïcité ne doit pas devenir une religion d’Etat, mais bien une co-existence et le respect de toutes les religions avec les valeurs qui s’inscrivent dans celles de la République. Sachant que ces valeurs ne pourraient pas perdurer et vivre sainement si la laîcité n’était pas à sa juste place. Nous avons travaillé au travers de 3 réunions générales, de 2 groupes travail qui se sont réunis plusieurs fois depuis la Rentrée pour proposer un texte sur lequel la section a travaillé, amendé avant de les approuver et lers transmettre au siége du PS.

    VAQ – Comment se présente les cantonales pour le PS à Vanves

    A.D.S. : « Les candidatures (à la candidature) sont ouvertes depuis le 10 Novembre jusqu’au 17, les militants ayant été informés des régles et les critères à remplir en terme de stratégie. Et nous voterons le 3 décembre sur le ticket qui représentera le canton de Vanves-Clamart.

    VAQ – N’y a-t-il pas une prime au sortant ?

    A.D.S. : « Il faut d’abord qu’il en ait envie et  qu’effectivement, il arrive à constituer un ticket. Nous avons un conseiller général sortant qui a envie d’y aller. Et il présentera un ticket pour ses élections internes. La prime n’est pas automatique. Elle est le résultat d’une analyse du travail fait et du contexte politique local et cantonal. Je n’ai pas l’intention d’y aller car j’avais dit lors des minicipales car je n’avais pas vocation à me présenter à toutes les élections. D’autant plus que Guy Janvier veut y aller et qu’il est sortant. Cela dépaysera moins les citoyens au moment où on change de territoire. Nous avons travaillé avec nos camarades de Clamart, avec deux vanvéens et deux clamartoises

    VAQ – En tous les cas, les jeunes socialistes de Vanves ne se sont pas essoufflés après les municipales ?

    A.D.S. : « C’est vrai que la combatitivité, l’enthousiasme sont l’apanage de la jeunesse. Et nos gens en ont dans la tête et les bras, en restant très actifs pour l’essentiel. C’est une richesse pour la section, après la campagne des municipales qui a été un moment pour les faire éclore, car ils restent très enthousiastes pour l’action politique avec leurs interrogations, et un sens du devoir très important.  Il y a un moment où on s’exprime et le moment où on décidé et on agit ! Ils savent faire la part des choses. Et j’en suis très fier

    VAQ – Ne regrettez-vous pas d’avoir laissé votre place (légitime ) au conseil Municipal à l’un de ses jeunes  avec le recul ?

    A.D.S. : « Comment ne pas regretter de ne pas avoir garder une fonction auquel vous avez été élue. Et en démissionnant d’avoir forcément l’impression d’avoir abandonné le combat ? C’est un regret de ce point de vue là. En même temps, c’est une décision à laquelle je ne m’étais pas préparé puisque jusqu’au bout je voulais gagner, même si j’étais lucide, mais c’est une décision qui s’est imposé à moi très vite, parce que c’est ma façon de concevoir la politique que de faciliter le renouvellement, les énergies jeune. Et cela me satisfait d’être auprès d’eux, un peu l’ancien qui rappelle, qui écoute ...

    VAQ- Qu’est-ce que vous pensez des 8 premliers de ce 3éme mandat du maire ?

    A.D.S. : « Je ne vais pas dire que tout va mal parce que ce n’est pas dans ma nature ! N’attendez pas de moi que je vous dise que tout va bien ! Il y a notamment des choses qui sont me semblent important et qui n’ont pas changés. C’est à dire que, malgré toutes ces qualités et le respect que l’on doit à l’homme, nous avons un maire qui a tendance à décider beaucoup tout seul, à ne pas écouter véritablement. Il est vrai qu’il a pris tout de suite quelques mesures qui étaient dans notre programme qu’il a mis en œuvre : le quotient familial alors qu’il n’en était pas question à chaque fois qu’on le proposait, il a déclenché tout de suite l’analyse des besoins sociaux alors qu’il s’y refusait parce que cela coûtait cher. Mais il a été moins adroit alors que nous défendions l’accès au numérique, c’est à dire  à l’information des vanvéens, en diminuant la fracture numérique, en nous sortant les tablettes numériques pour les élus. Cet argent serait mieux utilisé pour remplacer les bornes Internet de la ville qui renvoie sur le blog de Bernard Gauducheau ou de la ville et de GPSO, et permettre l’accès plus facile au WI-FI des citoyens vanvéens.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : UNE SEANCE TRES POLITIQUE ET CLIVANTE SANS ANIMOSITE PARTICULIERE

    Pour ce traditionnel conseil municipal de la mi automne toujours autour du 11 Novembre, sa courte réunion, avec seulement 15 délibérations inscrites à l’ordre du jour,  a pris un tour très politique avec ce vœu de soutien à l’action de l’AMF (Association des Maires de France) pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de l’Etat, et les 4 questions orales posées par la gauche  sur lesquelles le blog reviendra plus en détail : La situation de la place des Provinces, les tablettes numériques et les bornes Internet de la ville pour le PS, le Centre Médico Psychologique pour EELV et le prolongement du 391 à la gare SNCF/Transilen de Vanves-Malakoff avec ses conséquences place Albert Culot et rue V.Basch par le FdeG/PC.

    Manifestement, la gauche est loin d’être plurielle en ces temps-ci, les délibérations donnant l’occasion aux socialistes de tâcler par  deux fois les écologistes. La première à l’occasion de la convention entre la ville et GrDF pour l’hébergement des concentrateurs nécessaires au déploiement des compteurs communicants Gaspar. Boris Amoroz (FdeG) comme Lucile Schmid (EELV) se sont surtout  inquiétés des effets des ondes électromagnétiques, le premier insistant sur les atteintes à la vie privée par un contrôle insidieux  qui peut dépasser la simple maîtrise  de ses consommations énergétiques, alors que la seconde était partagé car si ces compteurs permettent de faire des économies d’énergie, ils n’ont pas été testé. Jean  Cyril Le Goff (PS) lui a fait remarquer que « c’était inscrit dans la loi sur la transition énergétique ».

    Même lorsqu’ils adoptent la même attitude, les élus de gauche ne sont pas d’accord entre eux comme ce fut le cas pour la participation de la commune aux dépenses de fonctionnement d’enfants en écoles privées à Malakoff, Issy les Moulineaux et Montrouge.  JC Le Goff a expliqué pourquoi le PS s’abstenait comme à son habitude, car rien n’oblige, dans les textes, à la ville à le faire, sauf 2 à 3 exceptions qui ne sont pas remplies par Vanves. Du coup Bernard Gauducheau  (UDI) lui a fait remarquer que Malakofff vote une subvention à Notre Dame de France. « Mais parce qu’elle se trouve sur son territoire ! » expliquait il par la suite. Quant à Lucile Schmid (EELV), elle a indiquait qu’elle s’abstenait à cause des « orientations sionistes de l’école privée (situé à )  Montrouge ». Alain Toubiana qui n’a d’ailleurs  pas présenté, comme à son habitude, la délibération sur le village des terroirs, était furibard ! 

    La seconde occasion a concerné le théâtre « le Vanves » lorsque Lucile Schmid (EELV) s’est félicité que «  depuis 2 ou 3 ans, sa notoriété a augmenté, en devenant une référence pour un public averti » en souhaitant, qu’après le départ (à la retraite) de José Alfarroba, la ville continue de soutenir ce théâtre  « dans un contexte difficile pour la culture » en allant rechercher à la DRAC,  par exemple, des subventions comme elle l’a fait auprès du Conseil Général et du ministére de la culture pour la danse. « Tous les domaines de l’activité municipale mérite notre attention, tout en prenant en  compte la réalité de la situation budgétaire et financière. Car on s’est attaché à avoir une gestion  budgétaire rigoureuse et à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer tous les services. Et quand un effort doit être fait, il faut qu’il soit partagé par tous » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). Du coup JC Le Goff (UDI) a suggéré que « Chorus puisse revenir dans notre théâtre pour que celui-ci ne soit pas seulement réservé à un public averti ! » - « Mais le CG 92 a changé de politique concernant Chorus pour le concentrer en un seul lieu afin que soit plus visible, le fait que c’est une initiative du département » a répondu le Maire. « Certes, mais pourquoi y a-t-il des spectacles Chorus dans les villes voisines » s’étonnait en catimini JC Le Goff  (PS) en citant par exemple Malakoff.

    Mais la grande explication entre la droite et la gauche municipale s’est déroulée à l’occasion du vœu de soutien à l’AMF que Bernard Gauducheau a présenté lui-même. « Les collectivités locales en ont assez d’être montré du doigt par les hauts représentants de l’Etat. C’est très bien de donner des leçons de bonne gestion. Encore faut il savoir présenter ds comptes en équilibre ! ». Gabriel Attal (PS) a expliqué que « le gouvernement a engagé un plan d’économie extrêmement  ambitieux » car « depuis plus de 30 ans les déficits grangrénent l’action publique de notre pays et qu’ils ont explosé ces 10 dernières années ». Cet effort demandé aux collectivités locales est atteignable « parce que les gisements d’économies sont extrêmement nombreux (notamment sur le budget fonctionnement de certaines communes) » et qu’il est juste à ces yeux « parce que toutes les collectivités contribueront et notamment les plus riches davantage que les autres, grâce à la péréquation dont le gouvernement prévoit le doublement ». Et que leurs capacités d’investissement sont préservés grâce à la sortie du FCTVA de l’enveloppe normée globale (+ 166 M€) et la réinjection de 502 M€ en crédits via l’enveloppe des FDPTP.

    Il a indiqué que le gouvernement a engagé des réformes de structure de l’action publique et notamment des collectivités locales, avec le projet de loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe). « 11 M€ d’économies sur les collectivités locales c’est atteignable. C’est d’ailleurs à peine 1 milliard de plus que ce que prévoyait le candidat que vous souteniez aux dernières présidentielles, puisque je rappelle que Nicolas Sarkozy avait annoncé une baisse des dotations des collectivités de 10 milliards d’euros s’il était réélu. J’ai été sensible à votre discours sur le discours « anti-collectivités ». Mais je veux vous mettre en garde pour ne pas tomber dans un discours « anti-Etat » non plus ». Boris Amoroz (FdeG/PC) a considéré que ce vœu était « consensuel dans sa formulation et rassemblant une grande partie des collectivités locales. Les plans d’austérité que les gouvernements successifs appliquent au peuple et aux institutions publiques font mal. Cet été, le parlement a voté un gigantesque plan d’austérité de plus de 50 milliards d’euros destiné à financer de nouveaux allègements de cotisation sociales aux entreprises. La conséquence en est direct pour les collectivités locales, avec 11 milliards de baisse progressive jusqu’en 2017. La baisse cumulée sur 2014-2017 est de 28 milliards. Ces dotations sont notamment la contrepartie de compétences autoritairement transférées. Leur réduction drastique aura des conséquences sur les investissements, sur les services rendus à la population par les municipalités, bref sur le bien commun. Le ministère estime d’ailleurs à 250 000 les emplois supprimés dans le BTP. Et tout ça pour faire de nouveaux cadeaux aux banques, aux multinationales du CAC 40 qui évidemment prendront l’argent sans davantage investir dans notre pays ». Lucile Schmid (EELV) a expliqué que « si nous sommes convaincus de faire des économies, la stratégie suivie n’est pas celle des écologistes ».

    La discussion s’est poursuivi sur les charges supportées par Vanves avec quelques chiffres données par Bertrand Voisine : 421 000 € pour la péréquations, soit 2,31 points d’impôts en plus, 300 000 € pour les rythmes scolaires, soit 2 points d’impôts en plus « et on s’en sort bien grâce au systéme choisi » selon le maire, sans parler de la DGF et de la revalorisation des salaires des agents imposés par l’Etat, soit au total 10 à 13 points d’impôts en plus. « La DGF est réduite, mais on ne nous pas dit de réduire les services. Nous sommes incapable de savoir où on en sera en 2017 ! En 2016 ?  à peu pré ! » s’inquiétait le maire. « Comme il est dommage que vous n’ayez pas été en assemblée, car vous vous seriez rendu compte que ce vœu est  trans-politique » a expliqué Isabelle Debré. « Désolé de n’avoir pas été à l’assemblée, mais je ne suis pas sénateur » a regretté Gabriel Attal . « Même Monsieur Valls a reconnu et dit qu’il ferait un effort pour aider les communes à propos des rythmes scolaires »  a ajouté la vice présidente du Sénat en prenant l’exemple du Conseiller territorial supprimé par la gauche et remplacé par un binôme aux cantonales. « Et ce voeu sera voté par d’autres communes qui ne sont pas de notre couleur ! »