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frédéric pic

  • UNE RENCONTRE SUR LES CENT ANS DE LA MAISON DE SANTE DE VANVES

    Une rencontre prévue au kiosque du parc F.Pic à 16H avec Philippe Fabre-Falret, descendant direct du Docteur Jean Pierre Falret et Président de l’Œuvre Falret, association d’aide aux personnes en difficulté psychique active depuis 1841, pour rappeler le passé de la Maison de Santé à l’occasion des JEP 2022 édifié là voilà 100 ans.

    Ce parc qui porte le nom de Frédéric Pic se situe sur l’emplacement de l’ancien domaine de la duchesse de Mortermart, puis de la Maison de Santé crée en 1822 par les docteurs Jean Pierre Falret et Félix Voisin, élèves des docteurs Pinel et Esquirol  qui ont bouleversé le traitement des aliénés en remplaçant la contrainte, par une activité physique, et qu’ils se sont proposés d’appliquer ce traitement à leurs pensionnaires. Abritant jusqu’à 100 malades, cette maison de santé  était constituée d’un bâtiment central, d’une ferme, d’une chapelle dont la première travée a réutilisé la partie supérieure d’une ancienne glacière et 32 pavillons indépendants construits au fil des ans et  disséminés dans ce parc alors de 40ha dont il en reste deux où sont installés la créche et le pavillon de la Tourelle, avec le kiosque des gardiens .  Cet établissement a expérimenté une thérapeutique très novatrice pour l’époque, souvent qualifiée de « maison de santé pour riches aliénés » ou des traitements par hydrothérapie étaient effectués, par exemple. Elle était basée sur les activités physiques et récréatives, promenades en voitures ou en bateau, équitation, pêche, jeux à l’extérieur

    Selon le registre des entrées et des sorties des pensionnaires placés dans cette maison de Santé préservé aux Archives de la ville de Vanves, apparaissent les noms de quelques personnalités : Le dessinateur Grandville, Jules Didot, Bonaventue Niemojowski, ancien chef du gouvernement polonais, la princesse Zoé Bibesco, Annet Moriot de l’Isle général du Premier Empire. Ils avaient tous été placés d’office selon décision préfectorale ou volontaire, demandé par la famille ou un proche. à la suite de diagnostics (délire aigu, paralysie générale, agitation maniaque, accèsdedélire alcoolique, convulsions épileptoformes, hallucinations , mais aussi propos incohérents, idées de grandeur, démence…

    Le docteur Arnaud pris le relais en 1897 de Jules Falret, le fils de Jean Pierre,  qui lui avait succédé en 1870, puis le docteur Vignaud en 1927 qui travaillait avec lui depuis 1902. Mais les propriétaires du terrain, neveux et héritiers de Jules Falret ont refusé de renouveler le bail, la maison de santé étant appelé à disparaître. Ils cédérent ce terrain à la Société Immobilière de Paris et de sa banlieue dont le siége était à Clamart. Trois hectares furent prélevés sur le fond du parc pour ériger le lotissement du Clos Montholon . Une vente aux enchéres a été organisé, de l’important mobilier qui garnissait les pavillon … Mais F.Pic , maire de Vanves, veillait et s’est battu dés 1924 pour ne pas laisser échapper ce joyau de verdure dont profitent aujourd’hui les vanvéens et acquérir des parcelles par étapes entre 1929 et 1932

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    MAIRE : LONGEVITE

    Voilà 20 ans, le 25 mars 2001, Bernard Gauducheau (UDF) était installé dans le fauteuil de maire après avoir remporté ses élections municipales avec 51,27% des suffrages contre 48,72% à Guy Janvier (PS) soit un écart de 301 voix le 18 Mars. «20 ans plus tard, les valeurs et la passion sont les mêmes : être au service encore et toujours des des Vanvéens. Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné et m’accompagnent dans ce beau mandat de maire» a tweeté le maire de Vanves ses derniers jours. Avec 20 ans de mandat, dans 7 mois, il devrait battre le record de Frédéric qui a été maire entre Décembre 1919 et Juillet 1940 soit 20 ans et 7 mois. Dans un contexte particulier inimaginable voilà 20 ans, avec cette pandémier dont il a éte victime, en ayant la chance de s’en sortir grâce au personnel soignabt de l('AP-HP,  et qui a remis en avant les collectivités locales et le rôle primordiale des maires à tout faire pour comater les bréches  

    HACHETTE : EVINCE

    Arnaud Nourry, pdg d’Hachette Livre, premier éditeur français et numéro trois mondial dont le siége est à Vanves, a été remercié par Arnaud Lagardére. Cet homme à la tête d’Hachette Livre depuis 2003 avait mené à bien son installation dans son nouveau siége dans notre ville dans les années 2000. Un patron discret et prudent qui est sorti ces derniers jours de sa réserve pour crier urbi et orbi à quel point il était fondamental de conserver l’intégrité d’Hachette livre. Il était en désaccord avec Vincent Bolloré premier actionnaire de Lagardére via Vivendi, et  surtout contre un rapprochement avec Enedis qui n’a aucun sens à ses yeux. Il craignait surtout des dangers d’une dislocation d’Hachette Livre composé de 150 éditeurs avec notamment Grasset, Fayard, le Livre de Poche, Stock ou Calmann Levy…générant 24 Milliards d’euros de chiffre d’affaire. Quand on voit ce qu’est devenu Canal+ depuis que Bolloré l’a acquis, beaucoup craignent le pire et surtout un démantelement de cet édifice dont le siège est installé à Vanves

    RESEAUX DE COMMUNICATION : ENFOUISSEMENT

    Il est prévu l’enfouissement des réseaux aériens d’électricités et de communications électroniques d’orange et de SFR rue Larmeroux, Georges Clemenceau et Villa de La Gare  qui est  pris en charge par le SIPPEREC dans le cadre d’un convention avec Enedis pour un montant de  100 138 pour Orange et de 22 609 € pour SFR  mais sans connaîte, pour l’instant, le montant supporté par la ville. Il est vrai qu’une partie est priss en charge par ce syndicat intercommunal pour les énergies et les réseaux de communication, à hauteur de 3 654 € pour Orange et de 825, 10 € pour SFR. Lors du Conseil Municipal du 27 Mars, Pierre Toulouse (EELV) s’est étonné que « l’on soit trop gentil avec des opérateurs qui demandent plus de 120 000 € alors qu’ils doivent faire ses travaux qui leur incombent !»

    VIDEOPROTECTION : PISCINE MUNICIPALE

    Deux caméras de vidéoprotection seront installées sur le parking de la piscine municipale pour surveiller dans les places de stationnement et les accès aux bâtiments. Du coup Séverine Edou (LREM) est revenu sur la création d’un centre de visionnage au niveau de GPSO. «Le sujet est en réflexion et n’a pas été encore résolu !» a répondui Kévin Cortés maire adjoint chargé de la sécurité. Thibault Lejeune (EELV) a demandé  « même sans poste centralisé, est-ce que c’est utile ? » - «Une trentaine de réquisitions ont lieu par an pour revoir des images. Sachant qu’il y a un aspect un que l’on ne peut pas mesurer :l’aspect disuassif. En tous les cas, à chaque fois qu’on améliore des bâtiments, on se préoccupe de sa sécurité et on veille à à le protéger via de telles caméras comme c’est le cas pour la piscine avec son nouveau parking et bientôt l’installation du CTM»

  • VANVES DURANT CETTE PREMIERE ANNEE DE PAIX VOILA 100 ANS

    Dés les jours qui ont suivi l’armistice, Vanves a retrouvé ses soucis du quotidien : Le conseil municipal du 23 Novembre 1918 votait un budget «d’attente» de 972 965 frs pour 1919, selon son rapporteur «en raison des événements de guerre qui touchent à leurs fins». Mais surtout, il votait un crédit de 25 000 frs pour la création d’un monument aux morts et de mesures diverses qui pourront être prises « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves morts au champ d’honneur ». Il saisissait la commission départementale des dommages de guerre, pour les dégats du cimetière et de la rue Danton en demandant respectivement 3891 frs et 1500 frs. Il décidait de baptiser certains rues pour perpétuer le souvenir de la victoire : Av Foch ( allée du progrés), Joffre (ex-Liberté), Gallieni ( rue du Parc), rue Clemenceau (ex-rue du Plateau devenu rue Gambetta, la rue Georges Clemenceau actuelle étant l’ex-sentier des Nouzeaux), Pétain (ex-de la Manufacture devenue la rue Mary Beyssere), de la Marne (ex-rue du Château), rue de Verdun (ex-Francois 1er), avenue des alliés (une partie, haute,  de la rue Antoine Fratacci ) et avenue du Président Wilson (sur l’autre partie basse de cette rue). Frédéric Pic avait proposé l’attribution du nom de Jean Jaurés à une rue de Vanves pour « glorifier l’homme qui s’était fait l’apôtre du droit contre la force ». Mais il a retiré sa proposition afin qu’elle ne soit pas prise pour une manifestation politique susceptible de diviser le conseil municipal. Justice lui sera rendu plus tard

    La municipalité relancait un nouveau projet d’assainissement général de la commune ajourné à cause de la guerre, c’est-à-dire, l’établissement d’un réseau d’égout sur tout son territoire. Il demandait à la société ECFM concessionnaire de l’éclairage de le remettre en fonction, tel qu’il existait au jour de la mobilisation, tout en reconnaissant qu’il ne pourra se faire que pas étape, en raison des difficultés d’approvisionnements  et de trouver de la mai d’œuvre. Et il supprimait toutes les indemnités pour cherté de la vie voté durant la guerre.. Enfin, c’est à cette époque que les fameuses fortifications (là où s’installérent les chiffonniers et biffins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale avant d’être utilisé pour aménager  le bd périphérique) étaient démolis par les prisonniers allemands.   

    Enfin, le 7 Décembre 1919, Frédéric Pic était élu maire et prenait le relais d’Aristide Duru. Ce maire qui est resté plus de 20 ans à la tête de cette commune n’a cessé de rappeler tout le bienfait qu’a apporté à Vanves pendant la guerre, son prédéceseur, son humanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer à des administrés, prenant soin d’aller lui-même annoncer le décés d’un poilu vanvéen à sa famille.