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vincent bolloré

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    MAIRE : LONGEVITE

    Voilà 20 ans, le 25 mars 2001, Bernard Gauducheau (UDF) était installé dans le fauteuil de maire après avoir remporté ses élections municipales avec 51,27% des suffrages contre 48,72% à Guy Janvier (PS) soit un écart de 301 voix le 18 Mars. «20 ans plus tard, les valeurs et la passion sont les mêmes : être au service encore et toujours des des Vanvéens. Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné et m’accompagnent dans ce beau mandat de maire» a tweeté le maire de Vanves ses derniers jours. Avec 20 ans de mandat, dans 7 mois, il devrait battre le record de Frédéric qui a été maire entre Décembre 1919 et Juillet 1940 soit 20 ans et 7 mois. Dans un contexte particulier inimaginable voilà 20 ans, avec cette pandémier dont il a éte victime, en ayant la chance de s’en sortir grâce au personnel soignabt de l('AP-HP,  et qui a remis en avant les collectivités locales et le rôle primordiale des maires à tout faire pour comater les bréches  

    HACHETTE : EVINCE

    Arnaud Nourry, pdg d’Hachette Livre, premier éditeur français et numéro trois mondial dont le siége est à Vanves, a été remercié par Arnaud Lagardére. Cet homme à la tête d’Hachette Livre depuis 2003 avait mené à bien son installation dans son nouveau siége dans notre ville dans les années 2000. Un patron discret et prudent qui est sorti ces derniers jours de sa réserve pour crier urbi et orbi à quel point il était fondamental de conserver l’intégrité d’Hachette livre. Il était en désaccord avec Vincent Bolloré premier actionnaire de Lagardére via Vivendi, et  surtout contre un rapprochement avec Enedis qui n’a aucun sens à ses yeux. Il craignait surtout des dangers d’une dislocation d’Hachette Livre composé de 150 éditeurs avec notamment Grasset, Fayard, le Livre de Poche, Stock ou Calmann Levy…générant 24 Milliards d’euros de chiffre d’affaire. Quand on voit ce qu’est devenu Canal+ depuis que Bolloré l’a acquis, beaucoup craignent le pire et surtout un démantelement de cet édifice dont le siège est installé à Vanves

    RESEAUX DE COMMUNICATION : ENFOUISSEMENT

    Il est prévu l’enfouissement des réseaux aériens d’électricités et de communications électroniques d’orange et de SFR rue Larmeroux, Georges Clemenceau et Villa de La Gare  qui est  pris en charge par le SIPPEREC dans le cadre d’un convention avec Enedis pour un montant de  100 138 pour Orange et de 22 609 € pour SFR  mais sans connaîte, pour l’instant, le montant supporté par la ville. Il est vrai qu’une partie est priss en charge par ce syndicat intercommunal pour les énergies et les réseaux de communication, à hauteur de 3 654 € pour Orange et de 825, 10 € pour SFR. Lors du Conseil Municipal du 27 Mars, Pierre Toulouse (EELV) s’est étonné que « l’on soit trop gentil avec des opérateurs qui demandent plus de 120 000 € alors qu’ils doivent faire ses travaux qui leur incombent !»

    VIDEOPROTECTION : PISCINE MUNICIPALE

    Deux caméras de vidéoprotection seront installées sur le parking de la piscine municipale pour surveiller dans les places de stationnement et les accès aux bâtiments. Du coup Séverine Edou (LREM) est revenu sur la création d’un centre de visionnage au niveau de GPSO. «Le sujet est en réflexion et n’a pas été encore résolu !» a répondui Kévin Cortés maire adjoint chargé de la sécurité. Thibault Lejeune (EELV) a demandé  « même sans poste centralisé, est-ce que c’est utile ? » - «Une trentaine de réquisitions ont lieu par an pour revoir des images. Sachant qu’il y a un aspect un que l’on ne peut pas mesurer :l’aspect disuassif. En tous les cas, à chaque fois qu’on améliore des bâtiments, on se préoccupe de sa sécurité et on veille à à le protéger via de telles caméras comme c’est le cas pour la piscine avec son nouveau parking et bientôt l’installation du CTM»

  • VANVES, GPSO ET LE FIASCOLIB’

    Alors que le Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole se réunit de nouveau, cet après-midi, pour décider de la voie à suivre concernant Vélib’, pour Autolib’, c’est réglé puisqu’il avait décidé le 21 juin dernier, de résilier le service Autolib', présent sur plus de 100 communes en Ile-de-France. L'arrêt définitif devrait intervenir le 31 juillet et les 6 stations de Vanves fermer, si ce n’est déjà fait. Les représentants de GPSO s’étaient  sont abstenus lors du vote du 21 juin 2018 au Syndicat Mixte. « La fermeture d'Autolib est un mauvais signal. Au moment où de nouvelles habitudes de vie s'installent, Vélib’ est bloqué, Autolib’ s'arrête, sans parler des grèves de la SNCF. Les gens reprennent leurs voitures » constataient alors Pierre Christophe Baguet, président de GPSO .

    «Cette décision fait suite à l'annonce, par le groupe Bolloré, de 293 millions d'€ de pertes cumulées dont l'entreprise s'est engagée à n'assumer que 60 M€. En effet, conformément au contrat signé avec le Syndicat mixte Autolib' Vélib', dont la quasi-totalité des collectivités membres - les 8 communes de Grand Paris Seine Ouest compris - n'ont jamais eu connaissance, le groupe Bolloré a demandé aux collectivités d'Ile-de-France de prendre en charge les 233 millions d'€ restant, lissés sur 5 ans... ! La ville de Paris porte une lourde responsabilité dans cet échec puisque qu’elle détient 55% des voix au sein du syndicat (chaque collectivité ou établissement public possédant un nombre de voix égal au nombre de stations déployées sur son territoire). Piloté par Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ et maire du 12e arrondissement de Paris, la gestion du dossier Autolib’ s’est faite sans concertation et dans la plus grande opacité. Après l’annulation par la justice du contrat de mobilier urbain avec JCDecaux, la décision de fermer les berges retoquée par le tribunal administratif ou encore les dysfonctionnements du service Vélib’… les dossiers pilotés par la ville de Paris confinent au fiasco général ! A l’heure du Grand Paris, ce système de gouvernance unilatérale et opaque n’est plus possible. La ville de Paris ne peut plus piloter seule des dossiers qui ont des incidences directes sur ses communes limitrophes» expliquait on à GPSO.

    Dans ces conditions, Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne et Président GPSO et Grégoire de la Roncière, Maire de Sèvres et vice-Président de GPSO en charge notamment des transports et de la mobilité avaient saisi, au nom des 8 villes du territoire tout d’abord Anne Hidalgo, Maire de Paris : « La Ville de Paris disposant de la majorité absolue des voix au Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole a (…) contrôlé l’exécution de la procédure de délégation de service public. C’est pourquoi nous souhaiterions que la Ville de Paris s’engage à assumer la totalité des charges financières consécutives à cette éventuelle résiliation.» Ensuite Catherine Barrati-Elbaz, Présidente du Syndicat mixte Autolib’ Vélib’ : « (…) nous vous demandons communication immédiate de l’intégralité des pièces couvrant cette procédure (contrats et avenants, rapport d’audit, conclusion du comité de conciliation notamment). L’analyse de ces documents sera en effet de nature à éclairer le vote des représentants de Grand Paris Seine Ouest au Syndicat. » Enfin, la Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France : « Nous souhaitons vous alerter pour qu’un bilan des raisons qui ont conduit à cette regrettable conclusion pour le premier service d’auto partage électrique au monde soit dressé. »