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aristide duru

  • VANVES DURANT CETTE PREMIERE ANNEE DE PAIX VOILA 100 ANS

    Dés les jours qui ont suivi l’armistice, Vanves a retrouvé ses soucis du quotidien : Le conseil municipal du 23 Novembre 1918 votait un budget «d’attente» de 972 965 frs pour 1919, selon son rapporteur «en raison des événements de guerre qui touchent à leurs fins». Mais surtout, il votait un crédit de 25 000 frs pour la création d’un monument aux morts et de mesures diverses qui pourront être prises « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves morts au champ d’honneur ». Il saisissait la commission départementale des dommages de guerre, pour les dégats du cimetière et de la rue Danton en demandant respectivement 3891 frs et 1500 frs. Il décidait de baptiser certains rues pour perpétuer le souvenir de la victoire : Av Foch ( allée du progrés), Joffre (ex-Liberté), Gallieni ( rue du Parc), rue Clemenceau (ex-rue du Plateau devenu rue Gambetta, la rue Georges Clemenceau actuelle étant l’ex-sentier des Nouzeaux), Pétain (ex-de la Manufacture devenue la rue Mary Beyssere), de la Marne (ex-rue du Château), rue de Verdun (ex-Francois 1er), avenue des alliés (une partie, haute,  de la rue Antoine Fratacci ) et avenue du Président Wilson (sur l’autre partie basse de cette rue). Frédéric Pic avait proposé l’attribution du nom de Jean Jaurés à une rue de Vanves pour « glorifier l’homme qui s’était fait l’apôtre du droit contre la force ». Mais il a retiré sa proposition afin qu’elle ne soit pas prise pour une manifestation politique susceptible de diviser le conseil municipal. Justice lui sera rendu plus tard

    La municipalité relancait un nouveau projet d’assainissement général de la commune ajourné à cause de la guerre, c’est-à-dire, l’établissement d’un réseau d’égout sur tout son territoire. Il demandait à la société ECFM concessionnaire de l’éclairage de le remettre en fonction, tel qu’il existait au jour de la mobilisation, tout en reconnaissant qu’il ne pourra se faire que pas étape, en raison des difficultés d’approvisionnements  et de trouver de la mai d’œuvre. Et il supprimait toutes les indemnités pour cherté de la vie voté durant la guerre.. Enfin, c’est à cette époque que les fameuses fortifications (là où s’installérent les chiffonniers et biffins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale avant d’être utilisé pour aménager  le bd périphérique) étaient démolis par les prisonniers allemands.   

    Enfin, le 7 Décembre 1919, Frédéric Pic était élu maire et prenait le relais d’Aristide Duru. Ce maire qui est resté plus de 20 ans à la tête de cette commune n’a cessé de rappeler tout le bienfait qu’a apporté à Vanves pendant la guerre, son prédéceseur, son humanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer à des administrés, prenant soin d’aller lui-même annoncer le décés d’un poilu vanvéen à sa famille.

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2019 A VANVES (suite et fin) : VOILA 100 ET 220 ANS

    1919 : Frédéric Pic est élu maire de Vanves pour plus de 20 ans de mandat. Il succédait à Aristide Duru qui a été le maire de Vanves durant la Grande Guerre qui aura inauguré la plaque commémorative portant le nom de tous les vanvéens morts pour la France dans la mairie au premier étage à l’entrée de la salle Henri Darien le 2 Novembre 1919 avant de passer le relais. « C’est pendant la guerre, au cours de ses longs jours mêlés d’angoisses et d‘espoirs qu’Aristide Duru a donné toute sa mesure. Attaché à sa fonction, comme le soldat à son poste, aux heures les plus tragiques, il a fait montre d’une telle force decaractère, d’une telle foi dans le succés de nos armes, que la population de Vanves toute entière, se serra autour de ce chef aimé ».

    1789 : La loi du 14 Décembre 1789 a fait de Vanves une commune administrée par un maire et 6 officiers municipaux composant le bureau municipal. Mais ce n’est seulement qu’au tout début de l’année 1790 que le premier maire de Vanves fut élu, par une assemblée rassemblant tous les citoyens à la sortie de la messe où fut chanté le Veni Créator et lut la déclaration des droits de l’homme. Il s’agit de François Potin cultivateur de 40 ans et épicier rue Gaudray, qui appartenait à l’une des plus anciennes familles de Vanves